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BAIE DE SOMME – JOUR 1

C’est de bon matin, un jour de mi-avril, que nous prenons la route en direction de la Baie de Somme. 3h30 de route au départ de Liège ! Pourquoi s’en priver ? 😍

Deux possibilités s’offraient à nous : péage or not péage ! 💲 A durée de trajet identique, nous avons privilégié le chemin des écoliers. Par de petites départementales, nous avons découvert des paysages superbes. Le jaune des champs de colza, le brun des terres fraichement labourées, le vert tendre des prés 🚜🐄🌳

Traversant des villages au nom parfois surprenant, nous avons pu admirer, de-ci de-là, de belles bâtisses, de jolis châteaux et de charmants patelins !

Notre première journée allait être soft. Eh oui, nous savons … parfois … nous la jouer cool😁

Première étape, le parc du Marquenterre 🦢🦆

Situé entre la Sibérie et l’Afrique du Nord-Ouest, le parc ornithologique du Marquenterre est une halte de migration pour des milliers d’oiseaux. D’une superficie de 200 hectares, il devient, en 1994, réserve naturelle nationale de la Baie de Somme, d’une superficie alors totale de 3000 hectares.

C’est un lieu privilégié pour observer la nature, les espèces animales et végétales de la baie de Somme. Le parc est aussi un quartier important de reproduction pour quelques espèces comme la spatule blanche, l’avocette élégante, la cigogne blanche, l’aigrette garzette …

En hiver, d’autres espèces y élisent domicile : la sarcelle d’hiver et quelques espèces de canards. 🦆

Mais avant de nous lancer à l’assaut de ce bel écrin de nature, l’estomac dans les talons, nous nous rendons au restaurant du site, La Tablée du Marquenterre, self restaurant de produits locaux et de saison.

Présentés dans des bocaux weck, chaque plat était une explosion de saveurs. Nous nous sommes régalés.

Un sentier de 6 km ponctué de treize postes d’observation permet au visiteur de circuler librement dans le parc à son rythme. Une équipe de guides naturalistes permanents animent la vie du site. Il est possible de raccourcir la grande boucle après 2 ou 4 km.

Ici une minuscule rainette, là un majestueux cygne, ou encore un canard souchet et sa dame, ou un foulque macroule voguant … Tout ceci sous le brouhaha des mouettes rieuses qui font un tintamarre pas possible.

Levons les yeux et admirons le vol d’une cigogne, d’un passereau ou d’une rapace.

Un peu plus loin, un couple de foulques s’attèle à la fabrication du nid.

Nous nous arrêtons un long moment pour observer le vol incessant des Grands Cormorans à la recherche de petites branches pour confectionner le nid. Un vol plané au dessus de l’eau, une acrobatie et hop le voici offrant à sa belle le fruit de ses trouvailles. On le dit silencieux mais nous pouvons vous assurer qu’il n’en est rien.

Nous terminons la boucle en allant admirer la zone des cigognes. Vous ne pourrez pas vous tromper, au loin on les entend claquetter ! D’un abri, on les distingue à une cinquantaine de mètres, perchées dans les arbres, partageant le territoire avec des aigrettes.

Sachez également que plus de 30 espèces de mammifères vivent dans le parc, utiles à la gestion des prairies.

En pratique, le parc dispose d’un grand parking gratuit. L’entrée, quant à elle, est payante mais d’un prix dérisoire pour une telle richesse : 10.50 € pour un adulte !

La durée de la visite est évidement difficile à estimer. En prenant bien notre temps, nous en avons eu pour 3 heures !

A NE PAS OUBLIER : Afin de profiter au maximum de ce magnifique spectacle que nous offre la nature, prévoyez des jumelles. Et si vous n’en possédez pas, vous pourrez en louer sur place !

Et maintenant , direction Saint-Valery-sur-Somme …

Où dormir à Saint-Valery-sur-Somme ?

Et voici où nous avons posé nos valises … chez Isabelle, une chambre d’hôtes Chambres avec Vue. Tout un programme n’est-ce pas ? Voyez par vous-mêmes !

Un des premiers avantages de cet endroit est son emplacement : au pied de la cité médiévale tout en jouxtant la Porte de Nevers et à un jet de pierres d’un parking. Les 45 premières minutes sont offertes gracieusement par la ville (ce qui vous permet d’aller prendre possession de vos appartements). Par la suite, un tarif réduit de 50 % par 24 heures, à savoir 12 € !

Ensuite, l’emplacement est idyllique. Toutes les chambres ont vue sur la Baie ainsi que la salle du petit-déjeuner. Parlons en de ce dernier ! Une baguette (pain français pour les Belges 😂) terriblement aérée et croustillante, des viennoiseries différentes chaque jour, une petite attention sucrée faite maison, tout comme les délicieuses confitures. Un plateau de fromages, des yaourts et fruits vous calleront l’estomac pour une bonne partie de la journée !

Où manger à Saint-Valery-sur-Somme ?

Nous avions oublié de réserver un restaurant pour ce premier soir ! Mal nous en a pris, tout était quasiment complet ! Et sur conseil d’Isabelle, nous avons atterri à l’Ardoise, situé dans la rue principale, rue Ferté.

Carte réduite de 3 entrées, 3 plats et 3 desserts. Mais il n’en fallait pas plus pour nous régaler.

Ceci clôture ce magnifique premier jour en Baie de Somme. Vivement demain pour la suite de nos aventures 😍

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Syracuse l’envoûtante

Ooooh oui … nous aimions tant voir Syracuse avant que notre jeunesse s’use et que nos printemps soient partis 🎶

Syracuse est une ville fascinante grâce au charme d’Ortigia et pour son grand parc archéologique Neapolis. Fondée au VIIIe siècle avant notre ère par des colons grecs partis de Corinthe, c’est la quatrième plus grande ville de Sicile, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, grâce à ses richesses archéologiques, architecturales et historiques.

Ortigia
Parc archéologique de Neapolis

En route pour la partie la plus ancienne de la ville : Ortigia, le centre historique !

Petite île d’un kilomètre carré, ses vestiges, pour la plupart remarquablement conservés, s’exposeront à vous à travers dédales de ruelles les plus pittoresques les unes que les autres !

On y accède tout d’abord par deux ponts. Attention de ne pas vous y aventurer en voiture ! ZTL oblige. De nombreux parkings (desservis par des navettes) sont accessibles à quelques centaines de mètres. Pour les plus téméraires, lancez vous à l’assaut des rues toutes proches de l’île !

C’est par le pont Umbertino que nous entamons notre visite. Dès l’entrée par le petit port (Porto Piccolo), on est frappé par la magnificence des palais au style vénitien !

Une petite halte s’impose, sous cette chaleur à vrai dire accablante, dans l’un des nombreux bars à jus de fruits frais ! Oranges, citrons et pastèques se disputent dans votre verre glacé ….. Un délice !

Puis nous découvrons le temple d’Apollon, considéré comme le plus ancien temple grec de toute la Sicile, remontant au VIe siècle avant notre ère. L’identification est certaine grâce à une inscription sur une des marches. Il était composé, à l’époque de 6 colonnes sur 17, d’une dimension de 58 mètres sur 24. Il fut tour à tour église, mosquée puis caserne !

Si vous remontez ensuite le Corso Giacomo Matteotti, vous arriverez sur la Piazza Archimede avec la fontaine de Diane.

En direction de la Piazza del Duomo, la charmante Via Roma vous dévoilera ses splendides façades et portes baroques, rejoignant ainsi la Piazza Minerve, sur un flanc de la cathédrale.

Sur la place de la cathédrale, du temps des Grecs, se trouvait l’acropole. Aujourd’hui, la place est entourée de très belle demeures baroques.

La cathédrale, quant à elle, est construite autour d’un temple du Ve siècle avant J.-C., était dédié à Athéna pour honorer la déesse après sa victoire contre les carthaginois en 480 av. J.-C.). On peut encore y voir des pans de murs et des colonnes incrustées. Au VIIe siècle de notre ère, le temple fut recouvert d’un édifice chrétien. L’élégante façade baroque s’élève sur deux niveaux de colonnes. Les deux statues au pied des escaliers représentent les saints Pierre et Paul.

A deux pas, nous visiterons ensuite un petit musée d’objets religieux et des reliques de Sainte Lucie, patronne de la ville.

Direction ensuite le Palais archiépiscopal pour y visiter la Bibliothèque Alagoniana , du nom de son fondateur Mgr Alagona, Evêque de Syracuse au 18e siècle. La plus grande valeur de cette bibliothèque sont ses 21 codex latins, grecs et arabes, dont une précieuse bible en caractères gothiques. Les plus anciennes éditions imprimées datent de la fin du 15e siècle.

Mais être en vacances, c’est flâner … c’est se perdre dans les ruelles … c’est découvrir une jolie petite place ou une grandiose … c’est observer la majesté d’une église …

Et puis … paf … on tombe nez à nez avec la mer et … la très belle fontaine Aréthuse ! Dans l’Antiquité, c’était une source d’eau douce qui alimentait en grande partie la ville en eau courante. Elle se situe en contrebas et est séparée de la mer par une digue qui sert de promenade. Une végétation de papyrus y a pris ses quartiers ! C’est un lieu rempli de charme et dégageant une certaine fraicheur bien appréciée lors de fortes chaleurs 🌞

Selon la légende, pour échapper à Alphée (dieu d’un fleuve qui la poursuivait), Aréthuse se jeta dans la mer sur la côte grecque, fut changée en source par la déesse Artémis et réapparut ainsi à la surface dans l’île d’Ortygie.

C’est également de cet agréable endroit que l’on a une jolie vue sur la mer, la marina et ses beaux yachts … Nous pourrions pousser la chansonnette ici aussi et interpréter « C’est un fameux trois mâts fin comme un oiseau … » 🎶

Car c’est précisément ce luxueux voilier, le Faucon maltais, que nous avons retrouvé dans divers ports de notre périple. Il est d’une élégance rare avec ses vergues courbés et ses 88 m de long. Jusqu’il y a peu c’était le plus grand voilier privé de luxe au monde ! Si cela vous dit, valeur actuelle : 75 millions de dollars et un coût annuel de plusieurs millions de dollars également ! 🙂

En empruntant maintenant la Via Castello Maniace, agréable route piétonne, vous trouverez de quoi vous restaurer, à bon prix. C’est là que nous avons cassé la graine, simplement, autour de bonnes pâtes, au restaurant Cala Cala.

Et surtout, n’oubliez jamais ….

Au bout de ce chemin (à la pointe sud de l’île) se trouve le château Maniace, construit au 13e siècle, sur un ancien fort d’origine grecque. Même s’il ne reste qu’une des quatre tours d’angle, il est très bien conservé.

Et en plus, au pied, vous trouverez divers petits coins rocheux où vous prélasser les pieds dans l’eau sous la protection du château ! 🙂

Si vous avez également l’occasion d’aller jeter un oeil au sanctuaire Madonna delle Lacrime, basilique où l’on conserve une effigie de la vierge Marie qui aurait fait l’objet de plusieurs lacrimations miraculeuses. L’architecture de ce bâtiment est impressionnante. D’un diamètre d’un peu plus de 70 mètres et d’une hauteur de plus de 100 mètres, il est à voir tant de jour que de nuit !

Direction maintenant le Parc Archéologique de Neapolis

Littéralement « ville nouvelle », Neapolis fut construite au nord du centre antique de la ville grecque pour faire face à l’accroissement de population, dès la fin du Ve siècle avant notre ère, avec des constructions jusqu’à l’époque romaine. Il en reste des vestiges importants.

A travers d’agréables chemins, très bien entretenus, vous déambulerez à votre aise en direction du théâtre grec, des latomies ou de l’amphithéâtre …

L’oreille de Denys est une latomie, grande carrière de pierre, fermée et profonde. C’est la plus connue car la plus grande : 23 mètres de hauteur. L’acoustique y est exceptionnelle. Allez … faites vos vocalises 🎶

On trouve d’autres latomies, comme La grotta dei cordari (la grotte des cordiers) où les cordes étaient facilement tissées grâce à l’humidité des lieux.

Le théâtre grec, d’une blancheur éblouissante, daterait du Ve siècle avant J.-C. D’un diamètre de 138 mètres, il apparait comme relativement plat par rapport à ses équivalents. Il compte 67 niveaux de gradins où, de nos jours, on joue des spectacles, souvent sons et lumières.

Sur la terrasse supérieure, on y découvre des trous creuses dans la loge, peut-être des caveaux mortuaires et un nymphée, source considérée à l’origine comme sacrée.

Un peu plus loin, l’amphithéâtre. Il a été en grande partie taillé dans la roche dès le Ier siècle de notre ère. Avec sa grande taille (140 m de long sur 119 de large), il pouvait accueillir près de 20 000 spectateurs qui assistaient e.a. aux combats de gladiateurs ou de bêtes sauvages. Il y avait deux entrées dont la principal était au sud.

A l’entrée du site, à votre gauche ou à droite en sortant 😉, se trouve l’autel de Hérion II, datant du IIIe siècle avant notre ère. Avec ses dimensions de 198 m par 22 m, il était le plus vaste du monde antique. Malheureusement, il n’en reste que les soubassements taillés dans la roche. En face s’étendait un grand portique en forme de U avec 64 par 14 colonnes, et un bassin au centre.

En pratique, le parc se situe Via Ettore Romagnoli. Ouvert tous les jours de 8h30 à 18h30, il vous en coutera 10.00 € pour un tarif plein. Réserver vos entrées à Neapolis est assez simple. Il est à noter que beaucoup de sites touristiques sont gratuits le premier dimanche du mois … Affluence certaine ! Si vous vous y rendez en été, prévoyez de l’eau. Il peut faire très très chaud en Sicile !

De retour en soirée pour profiter de la ville sous les belles lumières orangées donnant une couleur plus chaude encore aux pierres, nous avons pu goûter à la joie de vivre en Italie dans les petite ruelles de cette superbe ville qu’est Syracuse.

Un autre soir, nous avions opté pour le restaurant l'Onda Blue Isola. Presqu’exclusivement pour son emplacement : en bord de mer avec une vue splendide sur Syracuse ! On y sert principalement des fruits de mer. J’en conviens le prix est un peu excessif pour un service pas toujours à la hauteur mais cette vue … Waow !

En ce qui concerne le logement, nous avions choisi de poser nos bagages à la Masseria Testaferrata. Une très jolie bâtisse dans la campagne à seulement 20 minutes de Syracuse. Le buffet du petit-déjeuner est merveilleusement bien garni. Une très bonne adresse.

Rio de Janeiro – JOUR 4

Quartier de Santa Teresa

Ce matin, nous quittons notre nouvel hôtel situé sur les hauteurs de Santa Teresa pour arpenter deux des quartiers les plus célèbres de Rio : Santa Teresa et Lapa. Nous étions prévenus, il ne fait pas toujours bon de se promener dans Santa Teresa, même en journée car de nombreuses agressions y sont recensées, parfois même à l’intérieur de restaurants où les touristes s’y arrêtent quelques minutes. Pour autant, nous n’avons pas eu de souci en nous promenant et les quelques personnes interrogées nous ont répondu gentiment et nous avons été bien orientés vers notre point de départ : le bonde ! Mais qu’est-ce donc ? 🙂

Le bondinho de Rio ou plus familièrement le « bonde », quelle invention géniale ! C’est comme si quelqu’un disait : « Hé, tu sais quoi ? Nous avons besoin d’un moyen de transport incroyablement amusant offrant des vues incroyables. » Et pouf ! Le bondinho apparaît, le tramway le plus célèbre de Rio de Janeiro.

Lors de sa création, les voitures du tram étaient tirées par des chevaux; depuis, l’électrification est passée par là bien entendu. Pour autant, le « bonde » a su garder son charme et il est plus qu’agréable de se laisser surprendre par les cliquetis métalliques, les craquements du bois des sièges, les ballottements des passagers au gré des changements de rail, les voix des brésiliens qui papotent en se rendant dans le centre-ville, etc… Quelques « petits » kilomètres d’un grand plaisir donc à bord d’un des plus anciens trams au monde !

Un conseil, ne ratez pas l’opportunité de le prendre !

Quartier de Lapa

Une fois descendus au terminus du « bonde », vous êtes à Lapa ! Et quasiment juste en dessous de « l’arcos de lapa » sur lequel vous venez de circuler juste avant, à +- 45 m de hauteur ! 🙂

Vous vous retrouvez à ce moment là sur une grande place où de nombreuses boutiques ambulantes s’installent pour y rencontrer les besoins des touristes en souvenirs, boissons et nourriture 🙂 🙂 Mais aussi des désoeuvrés, il faut bien le dire, dont il faut tout de même se méfier quelque peu l’occasion faisant le larron. Paradoxe d’une ville qui a tout pour plaire et dont il faut également se méfier parfois …

**Arcos de Lapa (ancien aqueduc) avec Santa Teresa en arrière-plan**

Une fois les boutiques ambulantes passées, vous pénétrez dans Lapa. Petites ruelles, boutiques pour touristes mais aussi magasins plus typiques. Il s’agit d’un quartier fort fréquenté car il recèle une pépite connue dans le monde entier …. l’escalier Selaron !

En toute logique, il ne devrait s’agir que d’un escalier avec une trentaine de marches par palier qui mène vers les hauteurs. En soi, rien de bien original diriez vous ! Mais voilà … un artiste chilien, résident dans le quartier et qui aimait décorer l’espace public, s’est mis en tête de coloriser tout l’escalier. Des couleurs vives qui redonnent de l’éclat à un quartier un rien défavorisé.

Mais attention, pas n’importe comment.

L’escalier fait 125 mètres de longueur et totalise 215 marches. Il comporte 17 paliers et 16 entrées, et mesure 4 mètres de largeur. Il est orné sur toute sa longueur de plus de 2 000 carreaux de faïence venant de 120 pays différents. Seules les contre-marches sont carrelées. Les murs de part et d’autre de l’escalier sont à dominante rouge. Au pied de l’escalier se trouvent plusieurs baignoires qu’il a transformées en bacs de fleurs. Celles-ci ont été la première étape du travail réalisé pour l’escalier, et le seul réalisé dans ce sens pendant 6 ans ; il les a appelées avec humour, « jardins suspendus ».

Un très bel effet donc qui vaut le détour et qui est connu dans le monde entier !

Poursuivons quelque peu dans ce joli quartier.

Retour à notre hôtel après ce petit tour en ville dans le quartier de Santa Teresa et plus précisément au Largo de Guimaraes bourré de charme, de petits restos pas chers (même s’ils voient le touriste arriver … :)) et d’ambiance très « carioca ».

Bon, on se prend une petite douche puis un petit apéro « caïpi » dans un bar du coin et on s’envole vers une dernière nuit de folie dans le « Centro » ? Allez, go go… 🙂

Pas besoin de se demander où sortir à Rio, il y a un bar dansant ou une boîte à la mode tous les 50 mètres dans les quartiers chauds. Pour autant, on ne pouvait pas passer à Rio sans aller dans la rue et plus particulièrement au Rio Scenarium. Lieu de vie et de rencontres internationales, cette discothèque/restaurant est un haut lieu à Rio (mais pas le seul bien sûr). Se trouvant dans le Centro le long d’une petite rue pavée ne payant pas de mine en journée, elle se révèle fort fréquentée par un public fort divers. Hommes seuls, rencontres garanties 🙂 🙂

Un jeune couple de colombiens s’est même un peu rapproché de nous mais … nationalité mal réputée aidant … nous nous sommes un peu éloignés. Préjugés ou pas … on ne le saura jamais 🙂

Une disco pas comme les autres, du parquet au sol, des meubles en bois, des lumières tamisées, une ambiance chaleureuse où tout le monde sourit et oublie son quotidien !

Un mélange de salsas, sambas, forro mais aussi de tubes internationaux vous feront passer une délicieuse soirée avec des mojitos, vodkacaïpi, caïpirinhas et autres cocktails aux fruits exotiques à gogo jusqu’au bout de la nuit !

Allez hop, après de nombreux cocktails en tous genres, nous repartons vers Santa Teresa car demain nous prenons la route et longeons la côte vers le sud où une île fantastique (patron patron, l’avion… :)) nous attend avec une grande surprise : un papagayo de toute beauté ! 🙂 🙂

Rio de Janeiro – JOUR 3

Quartier « Centro », nous voilà !

Après une nuit reposante certes mais fort courte pour nos petits corps, nous entreprenons de visiter le Centre de Rio. C’est le centre névralgique, lieu du commerce digital, les plus grandes banques, des buildings commerciaux internationaux, des gratte-ciels. Mais c’est aussi là que se trouvent les plus beaux vestiges des débuts de cette ville tentaculaire. De beaux monuments, des bâtiments emblématiques de Rio et du Brésil. Bref, il faut y passer quelques temps également pour découvrir de très beaux lieux.

Ce n’est donc pas par hasard que nous avons choisi la photo de l’église baroque Candaleria de Rio pour illustrer notre journée.

Une des plus belles églises du Brésil se trouve ici, encaquée dans ce tissu urbain très moderne un peu à la manière de la Cathédrale Saint Patrick à NYC; elle trône fièrement et semble narguer les plus hauts buildings. Construite en 1775, elle rappelle, à tout qui veut l’entendre, l’histoire de marins espagnols arrivés à bord du « Candaleria » et qui ont échappé à une forte tempête. Pour se remémorer ces moments difficiles mais aussi pour remercier Notre Dame de Candaleria, une chapelle (puis ensuite l’église) fut construite.

Un peu plus loin, nous trouvons le Théâtre Municipal de Rio, un des plus beaux et attirants bâtiments de la ville. Datant du début du 20e siècle, il offre à chaque représentation à plus de 2000 personnes des pièces de théâtre, des opéras célèbres, des oeuvres contemporaines aussi. Doté de très belles sculptures diverses à l’intérieur, il rappelle quelque peu le Palais Garnier de Paris.

A quelques encâblures, nous découvrons l’Hôtel de Ville de Rio.

Non mais dites donc, vous avez vu l’heure ? Allez hop, petite pause et direction la Confeitaria Colombo. Littéralement, il s’agit d’une confiserie mais de manière plus générale on peut y prendre un petit-déjeuner rapide ou un brunch sucré/salé. Pour autant les pâtisseries et gâteaux foisonnent et les yeux ne savent plus où se poser. La digestion s’avère difficile, il faut le savoir 🙂 🙂

Bâti sur deux énormes et longs étages avec un milieu ouvert et un balcon sur tout le pourtour, cet intérieur vaut vraiment le détour. Il y a du monde, pléthore de serveurs, mais c’est une expérience vraiment sympa !

Après ce petit temps de pause bienvenu, nous nous dirigeons à quelques pas à peine vers un lieu emblématique de Rio, la Bibliothèque Publique. A grande majorité lusophone, les premiers écrits remontent à la période 1850 voire même avant. Construit en 1880, le bâtiment, inspiré directement du très connu Monastère Hiéronymite de Lisbonne, est clairement de style manuélin très répandu au Portugal.

Ne manquez surtout pas la visite virtuelle de leur site internet pour goûter aux pièces de ce temple de la littérature et de la beauté. En particulier la salle centrale où vous découvrirez les milliers de manuscrits anciens répartis sur plusieurs niveaux. A ne pas rater donc !! Le bâtiment est classé 4e sur les 20 plus belles bibliothèques au monde. On vous l’aura dit 🙂 🙂

Poursuivant notre chemin, nous tombons un peu par hasard, sur le Palais Tiradentes de Rio. Il s’agit du siège du Gouvernement Régional de Rio.

Joli bâtiment datant du début du 20e Siècle, il a servi aussi au début de prison (dans les sous-sols). Peut-être avaient-ils déjà prévu que certains élus pouvaient eux aussi fauter ? 🙂

Terminons cette longue journée au Musée de Demain qui borde l’océan et la magnifique baie de Rio depuis la Praça Maua.

Cet ensemble créé en 2015 par Calatrava et inauguré par Dilma Roussef, Présidente de l’époque, est un splendide musée avant-gardiste qui vous emmènera – au gré de la visite des diverses expositions proposées – à la découverte des richesses culturelles du Brésil. Muni de plusieurs milliers de panneaux solaires et climatisé grâce à un système de cooling par eau de mer, il met en avant la volonté du pays de se mettre en avant !

Nous terminerons la soirée par un passage dans l’inoubliable étendard de la restauration à Rio : APRAZIVEL ! Ce restaurant, sis dans Santa Teresa, a une vue à tomber tant en journée qu’au coucher de soleil. Il offre en sus des cocktails et des plats originaux aux goûts si inconnus dans nos contrées européennes qu’il semble difficile de ne pas y faire un petit passage lors de votre séjour.

Vous reprendrez bien un peu de cachaça dans votre caïpirinha ? ! 🙂

Oh, cher amateur de caipirinha, préparez-vous à goûter au Brésil comme jamais auparavant ! Préparez-vous à danser la samba avec vos papilles avec cette recette alléchante de caipirinha :

Ingrédients (préparez-vous à danser la samba) 🙂

1/2 citron vert coquin, coupé en quartiers coquins
2 cuillères à soupe de sucre de canne, parce que la vie a parfois besoin d’un peu de douceur
50 ml de cachaça, l’esprit qui fera danser vos papilles comme si personne ne regardait
Des glaçons, pour rafraîchir les choses (mais ne vous inquiétez pas, ça va chauffer rapidement)

Instructions (que la capoeira commence) :

Prenez un verre à whisky frais et jetez-y ces quartiers de citron vert, comme si vous jetiez des confettis au carnaval.
Saupoudrez de sucre de canne, car il est temps de sucrer les choses et de faire la fête.
Remplissez ce verre de glaçons jusqu’au bord, car cette boisson a besoin de se détendre.
Versez la cachaça et regardez-la tourbillonner et virevolter avec le citron vert et le sucre de canne.
Maintenant, prenez un moment pour mélanger délicatement le tout, comme une danseuse de samba glissant gracieusement sur la piste de danse.
Pour ajouter une touche d’élégance, garnissez votre caipirinha d’une rondelle de citron vert, car la présentation compte, chéri.
Enfin, portez ce verre à vos lèvres et savourez les saveurs vibrantes du Brésil. Ah, c’est magnifique !

Rappelez-vous, cette recette n’est qu’un point de départ. N’hésitez pas à ajuster les niveaux de sucre et d’alcool selon vos préférences. Alors, emportez vos chaussures de danse et préparez-vous à « caipirinher » toute la nuit ! Santé, les amis ! 🍹💃

Nous n’abuserons certes pas car demain ce sera une visite bien sympa du quartier Santa Teresa et l’occasion de prendre le « bonde »… 🙂 🙂

Rio de Janeiro – JOUR 2

Le Pain de Sucre

Après un solide petit-déjeuner pour se préparer à une longue journée de visites et d’émotions en tous genres, nous prenons la direction d’un des plus célèbres lieux à visiter de Rio : le Pain de Sucre.

Eperon rocheux situé dans une avancée à proximité de Copacabana, ce lieu mythique tant visité, photographié et filmé (Hollywood est passé par là à de nombreuses reprises) est un des symboles de Rio. Et il le mérite bien. Pour y accéder, deux téléphériques seront nécessaires au départ de la petite plage de Praia Vermelha (accessible facilement en bus et en taxi).

De cet endroit, vous avez une vue imprenable sur l’océan, tout Rio avec ses nombreux quartiers comme Botafogo, Santa Teresa, Lapa, etc …., les favelas et au sommet, un rien en retrait, l’incontournable Christ – Corcovado – qui nous attend de pied ferme pour le coucher de soleil à ne rater SOUS AUCUN PRETEXTE ! 🙂

Et bien entendu, comme Monsieur Sabbouvadrouille adorant faire des surprises à Madame Sabbouvadrouille – qui adore être surprise 🙂 – un petit survol de la côte et de Rio à partir du Pain de Sucre était de mise 🙂 :). Oh, Madame Sabbouvadrouille va aller aux infos pour se rassurer un peu … Avez-vous assez de carburant, avez-vous le bon permis, les requins ont-ils déjà mangé, …. ? Allez hop hop … on décolle, vous venez ? 🙂 🙂

Décollage en marche arrière, prise d’altitude avant un piqué à couper le souffle pour éviter les câbles du téléphérique …. sensations garanties !!! 🙂

Ensuite, les plages défilent et la vue depuis l’océan est magnifique. Les rochers d’Arpoador nous rappellent ce fabuleux coucher de soleil de hier, Copacabana est écrasée de soleil et de musique, les cariocas s’y pressent déjà. Le Pain de sucre se dresse fièrement et Corcovado veille 🙂

Nous resterons un très long moment au bar du sommet à deviser sur le vol, les sensations, le vent chaud qui nous caresse, le Christ qui – même de loin – est omniprésent dans cette ville qui en a tant besoin. Un moment inoubliable donc. Et ce n’est pas le dernier …

Bon, c’est pas tout ça mais … vous n’avez pas une petite faim vous ?

Allez hop, on redescend en profitant de la splendide vue et direction le Bar Urca – fameusement connu – dans le quartier éponyme juste au pied du Pain de Sucre. Et là, mes amis, vous allez voir la vue que l’on peut avoir sur Rio 🙂

Ce petit bar de quartier est devenu, avec le temps, le point de repère des cariocas et des touristes qui veulent s’en mettre plein les yeux avec une bière bien fraîche et quelques en-cas. Ici, point de grande cuisine, on mange et on boit sur le muret qui surplombe la baie de Rio ! Monsieur Sabbouvadrouille, qui connaissait déjà le Brésil, ne pouvait manquer de faire découvrir cela à Madame Sabbouvadrouille 🙂

Vous devinez là-haut la statue du Christ qui nous attend ? Et bien go alors ! Hep, taxi !! 🙂

Le Corcovado – Christ Rédempteur

La traversée se fait rapidement – tout en surveillant avec Maps que le chauffeur suive bien le trajet le plus direct 🙂 🙂 – et nous arrivons au pied de la colline du Corcovado. Alors là, vous avez le choix. Montée à pied (mais soyez de très bons sportifs !), montée en taxi (+- 3,5 km) ou alors plus bucolique le petit train qui serpente tout autour de la colline. Aspect sympa de cette montée, plusieurs petits arrêts (il y a quelques habitants dans la forêt de cette colline) permettent de descendre pour prendre quelques photos époustouflantes et attendre le petit train suivant pour poursuivre jusqu’au sommet !

Juché à 700 mètres d’altitude, c’est LE point d’orgue d’une journée de visite. La statue de 38 mètres, creuse à l’intérieure et visitable par quelques happy few, contemple ce peuple qui vit si souvent dans de mauvaises conditions. La douce blancheur de sa pierre s’adoucit sous les rayons couchant et réchauffe les coeurs vers une nuit qui sera propice à l’oubli des ennuis du tout un chacun ….

Tom Jobim, musicien célèbre et originaire des bas quartiers en a fait une chanson inoubliable. Amoureux de sa ville et désespéré de voir la pauvreté et la violence qui y règne souvent de jour comme de nuit, il a souvent réussi à la sublimer !

La montée est plaisante, dans l’ombre de la forêt. L’arrivée se fait à quelques mètres au dos du Christ et se termine par un escalator qui vous mène directement au socle de la statue. Le spectacle peut commencer !

**Gauche : Lac Rodrigo de Freitas – Droite : vue sur le Pain de Sucre et la Baie de Rio**

Attention, 600.000 visiteurs l’année, on ne se sent jamais seul au sommet du Christ 🙂

Et voici venu le moment tant attendu. La pierre se pare de plus en plus d’une belle couleur orangée, le public se serre pour LE selfie souvenir. Monsieur Soleil part éclairer d’autres terres !

Les belges venant de battre le Brésil à la Coupe du Monde, nous ne pouvions pas décemment laisser le Christ pleurer toutes les larmes de son corps sans lui remonter un peu le moral non ? 🙂

Bon, ok ok, les brésiliens présents n’ont pas tous souri (catastrophe nationale visiblement …) et peu après nous étions battus par ces satanés français ennemis footballistiques de toujours 🙂 🙂 Mais bon … nous on a bien ri et Corcovado nous a même fait un petit clin d’oeil bienveillant 🙂

Allez, on s’offre un petit verre à la santé du Christ ? 🙂 🙂

La nuit tombe vite à Rio, il a encore changé de couleur et est maintenant visible à des kilomètres à la ronde ! La fête peut commencer.

Et si nous allions nous dévorer un merveilleux plat sur Copacabana avant de se déhancher quelque peu au son des tambours dans les ruelles bruyantes de Rio ? Madame Sabbouvadrouille est-elle en forme ? 🙂

Rio a, bien entendu des centaines de restaurants les plus intéressants les uns que les autres. Chacun pourra y trouver son compte. Nous avons opté ce soir là pour le restaurant Marius Degustare sur Copacabana. Restaurant de fruits de mer avec une décoration disons « étonnante », nous y avons passé une délicieuse soirée relevée par d’excellents plats et des mojitos à tomber, le Brésil n’étant pas réputé pour ses vins.

Demain, nous nous attaquerons à un autre quartier important de Rio : Centro, son historique, ses bâtiments officiels, et le Musée…..de Demain 🙂 🙂

Ensuite, nous partirons vers Lapa et surtout Santa Teresa avant de quitter Rio pour aller voir le Papagayo d’Ilha Grande 🙂

Rio de Janeiro – JOUR 1

Après l’installation dans notre hôtel Grand Mercure sur Copacabana, nous nous dirigeons presqu’immédiatement vers Ipanema et sa longue plage de près de 3 km de sable qui se déroule à perte de vue. A la jonction entre les deux plages d’Ipanema et de Copacabana se trouve Arpoador ; un amas de rochers devenus emblématiques pour ses couchers de soleil sublimes où tout le monde se retrouve un verre de mojito à la main pour fêter le début de la nuit !

Une fois fait, il est temps d’aller goûter à ce fameux sable tant renommé, goûter une belle noix de coco et dire bonjour à Tom Jobim musicien et co-fondateur de la Bossa Nova malheureusement trop tôt disparu. Allez, on sirote au son des vagues et on attend que le soleil tire sa révérence ok ?

Un passage au Fort de Copacabana permet de prendre goût à la douceur de vivre de Rio, au son des vagues qui viennent mourir sur les pieds des cariocas et des touristes enchantés.

Ce fort fait partie d’un complexe de forts qui longent toute la baie de Guanabara. Ils ont été construits entre le 17e et 19e siècle pour protéger l’entrée de la ville. Modernisés puis abandonnés pour en faire musées et lieux touristiques. Rendez-vous ensuite au Cafe 18 do Forte pour y contempler la très longue plage de Copacabana tout en sirotant une petite caïpirinha par exemple !

Il est aussi possible d’aller, à un jet de pierre, à la renommée Confeitaria Colombo pour y déguster une des merveilleuses pâtisseries brésiliennes.

Petite remarque enfin sur la sécurité à Rio. Le jour tombe vers 18-19h. Et là, on se rend vite compte que les touristes doivent faire fort attention. Donc … attention aux gros appareils photos, aux cartes de banque que l’on utilise, etc… Bref, on se souvient vite que les quartiers défavorisés et les favelas sont juste à côté et la violence peut vite s’inviter à vous. C’est injuste, c’est dur … mais c’est ainsi. Et donc, alors que vous regagnez votre hôtel tranquillement en début de soirée, vous croisez de TRES nombreuses patrouilles policières et militaires armés jusqu’aux dents. Sans eux, les risques seraient apparemment énormes. Les taxis turbinent à Rio ……….

La journée fut courte vu le décalage horaire et les heures de vol, une bonne nuit sera donc la bienvenue. Allez, demain sera un autre jour. Cela sent déjà bon le jus de fruits frais, le pain sucré et l’hélico …. 🙂 🙂

Rio de Janeiro, Cidade Maravilhosa

Rio de Janeiro, Cidade Maravilhosa

Lorsque l’on débarque à l’aéroport international de Rio de Janeiro pour un voyage d’un mois au Brésil, il ne faut pas se mentir. Déjà lors du passage pour les formalités douanières, la samba est en vous, Copacabana est en vous, Cristo est en vous et la guitare de Tom Jobim vous tend ses cordes ! Vous avez tellement imaginé cette ville que plein d’images se bousculent dans votre tête et vous savez que vous allez devoir vous tenir au planning longuement réfléchi pour ne pas vous égarer dans tout ce que cette merveilleuse ville a à vous offrir.

Alors …. la plage sous un soleil éclatant, les cariocas se déhanchant au son de la musique sur Ipanema, le Bar Urca au pied du Pain de Sucre, le Christ qui protège la ville, la cachaça enivrante alors que la bossa nova vous pénètre … ça y est ? Vous y êtes même si ce groupe ne provient pas du Brésil mais que ça fait tout chaud à nos oreilles ? 🙂

Après un long mais très agréable voyage avec Air France, nous nous installons sur Copacabana à l’hôtel Grand Mercure Copacabana. Idéalement placé à côté du splendide Fort de Copacabana (à ne pas manquer de jour ou de nuit pour y manger un petit plat face à la plage et au Christ en arrière-plan) et non loin de la très splendide plage d’Ipanema, cet hôtel nous a servi de point de départ durant plusieurs jours pour nos randonnées urbaines dans la ville.

A noter également que, lors d’un séjour précédent, nous avions pu profiter d’un très chouette Hôtel Arpoador sur Ipanema qui a la particularité (et le très grand avantage) d’être le seul hôtel « pieds dans le sable » de Rio. Pas de voiture ni de boulevard devant vos fenêtres et le petit déjeuner se prend au rez-de-chaussée, vitres ouvertes pour laisser entrer le vent apporté par les rouleaux qui se situent à quelques mètres à peine de l’hôtel. A retenir donc ….

Mais avant tout cela, une petite présentation de Rio en très très bref et pour les novices 🙂

Les quartiers de Rio

S’étalant tout au long de l’océan pour monter sur les diverses collines légèrement en retrait, Rio est formé de très nombreux quartiers. Nous ne nous étendrons pas ici sur le réel des quartiers pauvres. C’est une réalité inégalitaire mondialement connue et qui côtoie le bling bling des plages et de certains quartiers très chics. C’est la réalité brésilienne avec ses dangers que nous rencontrerons également plus tard à Salvador.

Pour autant, certains quartiers résonnent dans nos oreilles d’occidentaux pour tout qui est un peu ouvert sur le monde : Centro, Lapa, Santa Teresa, Flamengo, Urca, Copacabana, Leblon, Tijuca.

**Le Bonde qui monte de Lapa vers Santa Teresa**

Les plages de Rio

Il faut s’imaginer que la ville est tentaculaire et que des dizaines de plages sont à disposition. Pour autant, si on s’y attarde, on s’aperçoit que chaque plage a tendance à attirer tel ou tel membre d’une communauté tels que les touristes occidentaux, les gays, les monsieurs muscles (de nombreuses machines sont à disposition sur les plages), les dames en recherche de touristes occidentaux (ou l’inverse :)), les familles etc … Il y en a donc pour tout le monde et pour tous les goûts. A noter que sur chaque plage et, suivant sa longueur, il y a des « Postos » (tour pour les sauveteurs) qui sont numérotées. On s’oriente donc pour un rendez-vous sur le Posto 9 ou le Posto 5 par exemple.

Les plus célèbres sont donc : Praia do Meio, Barra da Tijuca, Sao Conrado, Leblon, Ipanema, Arpoador, Copacabana, Leme, Vermelhe, Flamengo, Botafogo et enfin Gloria. Les autres sont aussi très belles mais plus éloignées et un peu moins connues. Juste en face de Rio se trouvent notamment Niteroi et Piratininga, deux splendides plages où les prix des bars et restaurants sont plus qu’alléchants. L’on s’y rend via un ferry en quelques minutes.

La musique et la danse de Rio

Découvrir Rio, c’est aussi se laisser balancer aux sons des musiques entendues dans les petits bars, les arrière-salles et voir ainsi les cariocas (et touristes bien sûr) se déhancher jusqu’au bout de la nuit en éclusant tant et plus de mojitos et caïpirinhas ….

Que ce soient la salsa, la samba, la bachata ou le forro, toutes ces danses lascives et sensuelles sont à portée de vos pieds dès que le soleil se cache derrière les collines. Il ne tiendra qu’à vous d’oser vous lancer. Ici, on danse dans les discos mais aussi en pleine rue près d’un bar d’ambiance ou encore sur la plage à côté des rouleaux de l’océan.

Autre musique, la Bossa Nova. Aaaah cette musique qui vous fait frétiller de la tête aux pieds. Allez, on s’écoute un petit morceau ? 🙂

Mais qui a donc inventé cette belle et séduisante musique ? Et bien les très connus João Gilberto, Antônio Carlos Jobim et Vinícius de Moraes sont les musiciens à qui l’on attribue cette nouvelle sonorité dans les années 50-60.

Quincy Jones n’est bien entendu pas le symbole de la Bossa Nova. Des milliers de groupes brésiliens et autres ont fait des succès quasi planétaires. Pour autant, Quincy Jones est parvenu à imprimer ces sons dans nos esprits donc pourquoi se priver ?

Allez, c’est le coucher de soleil sur Arpoador et ses rochers prennent une belle couleur ambrée … tout le monde applaudit comme pour remercier le soleil de son cadeau perpétuel …

Ecoutez ce son qui vous emmène pour une soirée douce et pétillante comme le Brésil peut vous en offrir ! Merci mille fois à Tom Jobim et Vinicius de Moraes ! Ipanema nous voilà 🙂

Ambiance de Noël à Cologne

Originaires de Belgique, plus précisément de la belle province de Liège, notre Marché de Noël n’a rien à envier à d’autres beaucoup plus connus, tels que Vienne, Berlin, Strasbourg … ou Prague dont nous vous parlerons un jour pour l’avoir vécu ! 🙂

Toutefois, avec un couple d’amis, Béa et Jean, nous avions envie de dépasser nos frontières 😍

Cologne est tout simplement enchanteur pendant la période des fêtes de Noël ! Au nombre de sept, les marchés de Noël qui s’y trouvent sont une véritable symphonie pour les sens, éveillant en vous une passion festive sans égal. Tous relativement proches les uns des autres, tout peut se faire à pied. Toutefois, un petit train ou le tram pourrait soulager des pieds endoloris 😉

Nous vous conseillons d’y passer au minimum une nuit afin de prendre le temps, de déambuler lorsque la nuit tombe et puis … le vin chaud étant à tomber … la voiture est à proscrire 😂

La place du Dom

Juste aux pieds de la majestueuse cathédrale gothique de Cologne, découvrez le charmant Marché de Noël de la cathédrale. En son centre, trône un majestueux sapin, enrubanné de milliers de guirlandes lumineuses, au pied duquel un podium accueille des chanteurs solo ou en groupe. Préparez-vous à être totalement captivé : des décorations de Noël éblouissantes, des cadeaux exquis faits à la main et l’arôme irrésistible d’un vin chaud allemand. Ecologie oblige, des gobelets réutilisables sont utilisés. Mais chaque marché de Cologne a toutefois sa propre tasse. Faites vous plaisir car lorsque vous ouvrirez la porte de votre armoire à la maison, Cologne et l’esprit de Noël seront toujours proches de vous.

Promenez-vous le long des étals pittoresques, émerveillez-vous devant les talents des artisans locaux. Pas moins de 150 exposants raviront des yeux écarquillés.

Laissez-vous ensorceler par l’atmosphère joyeuse et réconfortante autour d’une spécialité culinaire locale.

A quelques pas de cette place, descendez l’avenue Am Hof vers le Rhin. Une autre placette propose uniquement de la restauration. L’ambiance y est également très chaleureuse.

Les petits lutins (Heinzelmännchen)

Situé près de la mairie historique de Cologne, le marché d’Alter Markt est un véritable voyage dans le passé. Ici, il faut avant tout lever les yeux pour observer les toits des chalets décorés de lutins, animaux de la forêt et autres trolls …

Laissez-vous captiver par l’artisanat minutieux exposé. Des ornements en bois sculptés à la main aux photophores délicats; il y en a pour tous les goûts.

Laissez-vous tenter par les parfums qui flottent dans l’air et vous conduisent vers une multitude de délices culinaires. Offrez-vous une tasse de vin chaud épicé ou de chocolat chaud, accompagnée de biscuits en pain d’épice fraîchement cuits. Savourez les saveurs des plats hivernaux copieux, tels que la saucisse grillée, champignons à la sauce curry, la choucroute bien entendu et les châtaignes rôties, tous préparés avec amour et souci du détail.

Le Marché de Noël des Heinzelmännchen est bien plus qu’un marché, c’est une célébration de la convivialité. Rejoignez la liesse alors que des chorales locales enchantent les visiteurs avec des chants traditionnels, créant une ambiance magique qui réchauffe le cœur. Les enfants (mais pas que …) seront ravis des divertissements festifs, tels que des tours de manège, des marionnettes et des visites du Père Noël en personne.

Heumarkt

Le Marché de Noël de Heumarkt jouxte celui d’Alter Markt. Vous remarquerez encore des petites créatures un peu partout, des remontées mécaniques miniatures, une piste de curling. Mais ce qui fait son attrait c’est sa vaste patinoire, qui est un point de rassemblement populaire. Petits et grands glissent, pirouettent ou se gamellent … pour le plus grand bonheur des spectateurs postés en hauteur sur la passerelle 🤗

Marché des Anges (Markt der Engel)

Situé sur la place emblématique de Neumarkt, ce marché offre une ambiance céleste avec ses décors angéliques et sa décoration lumineuse. Il est aimé pour une atmosphère festive unique créée par des chalets de couleur blanche, des lumières brillantes ressemblant à un ciel étoilé, et des dizaines d’anges charmants. Le marché est illuminé par plus de 800 étoiles en bois installées dans les arbres. Atmosphère romantique à souhait. Vous y trouverez pas moins de 3 bars à vin chaud, à l’atmosphère particulièrement cosy ainsi qu’un bar à cocktails.

Village de Saint-Nicolas

Situé sur la Rudolfplatz, le marché est installé devant le château Hahnentorburg. Ici, on entre dans un monde féérique de Noël où Saint-Nicolas et le Père Noël sont omniprésents. Vous y trouverez des lieux comme La Maison de Saint-Nicolas, le Calendrier de l’Avent géant, la chapelle du village et un atelier des enfants

Ici, on a l’impression que le temps s’est arrêté … Vous serez enchanté par l’atmosphère dégagée sur cette place aux maisons à colombages du village.

Heavenue

A deux pas de la Rudolfplatz, exactement dans la Schaafenstrasse, se tient un marché communautaire et coloré. Ici, les chalets sont multicolores et mettent à l’honneur la communauté LGBT+. En soirée, musique et spectacles promettent le « paradis de Noël sur terre ».

Dans le jardin de la Ville (Stadtgarten)

Voici le marché de Noël le plus décentré. Nous avons d’ailleurs eu quelques difficultés pour le trouver. Situé dans le plus vieux parc de Cologne, vous y déambulez entre les arbres. Les stands proposent de l’artisanat traditionnel, des bijoux, de la déco design. Bien évidement, de nombreuses spécialités culinaires vous sont également proposées. Peut-être a t-il plus de charme à la nuit tombée …

Marché du Port (Hafen-Weihnachtsmarkt)

Ce marché est installé au bord du Rhin, juste à côté du Musée du Chocolat. Visite que nous n’avons pas faite mais qui, parait il, vaut la peine.

Ici on est baigné dans une ambiance maritime. On y retrouve notamment des stands de poisson et des hommes déguisés en marin. La décoration est faite de tentes blanches pointues et des planchers en bois qui évoquent les bateaux à voiles.

Une septantaine de stands proposant de l’artisanat et des décorations pour votre sapin n’attendent que vous 😍

Si vous aimez les sensations, lancez vous à l’assaut de la grande roue … Yes je l’ai fait 😁

Autre idée de sortie … nous vous relatons ci-dessous une soirée de gala tout en musique 🎷🎺🚢⚓

Quoi qu’il en soit, si vous avez l’occasion d’y aller, laissez-vous emporter par l’esprit festif de Cologne et savourez pleinement ces moments magiques en dégustant des bratwursts grillées, en croquant dans de délicieux bretzels et en sirotant du glühwein fumant. Que de délices à découvrir dans cette ville merveilleuse ! Imprégnez-vous de la magie de Noël, laissez votre esprit s’évader et créez des souvenirs inoubliables dans les marchés de Noël de Cologne.

Petite mise en garde : la saison des marchés ferment leurs portes le samedi précédent Noël !

Croisière sur le Rhin

En décembre 2021, au sortir de la période Covid, nous avons embarqués sur un bateau de croisière de la société KD. L’idée était de vivre une soirée de gala, buffet et musique live, en profitant d’une vue différente sur Cologne depuis le Rhin.

Pour info, différentes sociétés organisent des croisières de journée et/ou soirée tout au long de l’année.

Les femmes avaient revêtu leur plus belle robe et les hommes le nœud pap et costume 🙂

Au rythme du saxo et des guitares, nous avons chanté et dansé sur nos chaises … Covid oblige 🙄

On l’avoue, le repas ne fut pas exceptionnel mais la soirée fut tout de même mémorable. De plus, au sortir du bateau à 23h30, en déambulant dans un Cologne vide, les cordes vocales ne demandant qu’à 🎶 encore, nous avons pu entrer dans un bar, grâce à notre pass Covid. Et là …

En tout cas, où que nous allions avec Jean et Bea, c’est un réel plaisir. Merci à vous les amis ❤

Jour 1 : Châlons-en-Champagne

C’était un samedi de début mai. Plutôt que d’emprunter les autoroutes, nous avons choisi de flâner par les départementales. Itinéraire bucolique à travers champs de colza, prairies au vert tendre accueillant des vaches heureuses du printemps enfin retrouvé.

Châlons-en-Champagne se situe en France, dans la région Grand-Est, dans le département de la Marne, qui doit son nom à la rivière éponyme. Lors de notre séjour, nous nous sommes limités à ce département. Nul doute que les trois autres que sont l’Aube, les Ardennes et la Haute-Marne méritent le détour.

Au programme de ce premier jour :

Châlons-en-Champagne
Dégustation de champagne à Verzy
Logement à Bouzy
Repas gastronomique à Sillery

A une trentaine de kilomètres au nord de Châlons, nous nous arrêtons à l’Ossuaire de Navarin, monument en hommage à quelques 10 000 soldats tombés sur le Front de Champagne. Tout au long de ce séjour, nous ne pourrons oublier que cette région fut durement touchée pendant la première guerre mondiale.

Châlons-en-Champagne

A notre arrivée à Châlons, nous trouvons place sur l’avenue du Maréchal Lecler. L’endroit est idéal pour démarrer notre visite. Direction les Jards. Qu’est ce me direz vous ? Au nombre trois, les Jards sont des jardins. Véritables poumons verts de la ville, ce sont des lieux de promenade et de vie pour les Chalonnais.

Dessiné depuis plus de deux siècles, le Grand Jard est un jardin à la française. En son centre, un kiosque est le théâtre régulier d’animations musicales. Plusieurs bassins entourés d’allées bordées de marronniers et de tilleuls invitent à la balade ou à la course pour les plus courageux. Il offre une vue exceptionnelle sur la Cathédrale Saint-Etienne, depuis la passerelle enjambant le canal vers le Jard anglais.

Le canal d’un beau vert laiteux et la végétation en plein essor invitent à la flânerie. Même si l’on peut y assister à une dispute de couple 😂

Après avoir emprunté la passerelle, on se retrouve dans le Jard anglais. Ici la nature est plutôt à l’état sauvage. Un beau plan d’eau bordé d’une passerelle permet de côtoyer la faune. Des adeptes du yoga sont en pleine concentration. Un peu plus loin, un grand plan d’eau est squatté par des pêcheurs.

Nous nous rendons ensuite dans le dernier jardin, le Petit Jard, pour ma part, mon préféré. Particulièrement charmant, ce jardin se distingue par ses arbres remarquables. Un arboretum de pas moins de 200 espèces. Il abrite entre autre une douzaine d’arbres remarquables. L’une ou l’autre statue agrémente de-ci de-là les agréables allées. Il est impossible de passer à côté du joli Château du Marché, bâti au XVIIe siècle. Certains soirs, un spectacle son et lumières, Métamorph’eau’ses, met en valeur les canaux et monuments qui les bordent.

Direction la Cathédrale Saint-Etienne. Sa construction, commencée en style roman puis gothique, s’est étalée sur près de 500 ans depuis le XIIIe siècle. Passé le portail, on est ébloui par la clarté de la nef, due à la pierre claire. Les très beaux vitraux apportent couleur et élégance à ce splendide édifice.

Nous mettons ensuite le cap vers le centre, plus précisément vers la Collégiale Notre-Dame-en-Vaux. Nous avions téléchargé une application gratuite, IDVIZIT, pour découvrir les richesses de la Champagne. Approuvée 😃

En chemin, nous admirons quelques belles maisons à pans de bois.

La collégiale, dont la construction débuta au XIIe siècle dans un style roman puis en style gothique, ne nous a pas laissé un souvenir particulier. Elle s’effrite de partout et est heureusement en phase de restauration. Il y avait de plus un office ce qui ne nous a pas permis de déambuler librement. Elle se distingue toutefois grâce à ses vitraux du XVIe S et par son carillon de 56 cloches, du milieu du XIXe S, que l’on entend dans toute la ville.

On pique une petite point jusqu’au Pont des Mariniers le long du canal, surplombant le Mau. Très agréable balade.

Là, on commence à avoir l’estomac dans les chaussettes, direction Place Maréchal Foch, chez Ferdinand. Carte variée, bons vins blancs sous ce joli soleil et service impeccable. Quel sérieux Monsieur Sabbouvadrouille 😅

Un dernier petit tour dans la ville où il fait, ma foi, agréable flâner 😍

Nous abandonnons cette charmante petite ville qui a donné le jour à l’un des humoristes, caricaturistes, écrivains les plus connus jusqu’à ce qu’il nous soit arraché par une folie meurtrière incompréhensible ! Pensées donc pour cet amoureux de la liberté d’expression …

Dégustation de champagne à Verzy

Parce que nous sommes tout de même aller en Champagne pour se désaltérer aussi, direction la Maison Alain Lallement à Verzy. Nous avions eu l’occasion de goûter leur champagne grâce à des amis. Il nous avait plu donc voilà 🍾

Il est vrai que le choix n’eut pas été facile. Des chiffres donnant le tournis en Champagne : 320 maisons, 16200 vignerons, 130 coopératives.

Sur un seul village !

Nous consacrerons un article complet à ce merveilleux breuvage 😍

Dégustation particulière entre la pile de linge, le fer à repasser et un groupe d’Allemands qui a un peu abusé de la dive bouteille 🤣

Après avoir passé commande, direction les caves pour une visite privée.

Logement à Bouzy

C’est à une dizaine de kilomètres de Verzy que nous prenons nos quartiers au Bouchon champenois. Nous sommes accueillis à Bouzy, coupe de champagne à la main, par Denis. Il ne vous laissera pas en rade et sera de bons conseils pour visites et restos dans la région. Pour ne rien gâcher, cette maison d’hôtes est idéalement située dans les vignes. Le petit-déjeuner est copieux et varié. L’hôtel se trouve en plein milieu des vignes et de notre chambre nous avons les futurs grands crus à perte de vue !

Repas gastronomique à Sillery

C’est au Relais de Sillery que avions décidé de réserver pour notre premier repas, voulu gastronomique.

Dans une auberge élégante, anciennement relais de poste, nous sommes accueillis par le chef en personne, Philippe Vazart. Après quelques mots échangés sur le parcours de son fils en Belgique dans ses débuts en restauration, nous sommes conduits à notre table dans une vaste salle à manger dominant le jardin et le petit cours d’eau, la Vesle. Une belle terrasse permet … aux beaux jours … de profiter de ce cadre bucolique. Nous nous laissons tenter par un menu … services, découverte de vins et champagnes comprise.

Ce fut tant un régal pour les yeux que pour le palais. 😍

BARCELONE – JOUR 5

La Fontaine Magique de Montjuic

Il ne faut pas se leurrer, Barcelone n’est pas « uniquement » à visiter pour ses beaux musées et sa célèbre Rambla. Le repos à la Catalane sur la plage où il fait bon se dorer au rythme des sangrias est très agréable aussi. C’est pourquoi, nous avons appliqué ce vieil adage « Charité bien ordonnée … » 😁

C’est donc après avoir profité de quelques plaisirs de la vie sous une musique lounge bien agréable que nous nous sommes dirigés vers le centre de Barcelone en longeant la magnifique plage de sable. Chaque portion est constituée d’agréables installations de sports en tous genres et de musculation (madame, les messieurs muscles se trouvent là-bas), d’espaces pour les nudistes (sans Cruchot à l’horizon) et d’espaces de jeux pour les enfants (pendant que madame apprend les secrets de la musculation avec un moniteur improvisé 😄).

Notre but, assister à la féérie connue partout dans le monde de la Fontaine Magique. Cette fontaine déjà impressionnante en journée, se révèle lumineuse et jaillissante à souhait sous les regards émerveillés de milliers de personnes tous les soirs au coucher de soleil. Un son et lumières à couper le souffle et le tout sous le magnifique Palau Nacional et ses pierres ocres.

Spectacle superbe à la Fontaine Magique

Et la nuit tombe doucement sur la Fontaine Magique et les touristes ébahis !

A n’en pas douter, un spectacle plaisant pour petits et grands. Après cela, s’asseoir et repasser devant ses yeux encore héberlués les images enregistrées permet de reprendre son souffle et de réaliser que, peut-être, une petite sangria ou un bon Rioja avec un bon menu serait intéressant. Après tout, pourquoi se gêner ? 🙂 Et donc direction les Arènes de Barcelone qui jouxtent quasiment la Fontaine Magique.

Ce bâtiment qui abritait autrefois les joyeusetés se déroulant dans l’arène a été refait de fond en comble. Galerie commerciale, cinéma, boutiques de mode, nombreux bars et restaurants sont incontournables. La plateforme surplombant le bâtiment est entièrement dédiée aux restaurants proposant diverses cuisines. Un bel endroit pour admirer la ville à 360° jusqu’au bout de la nuit catalane.

Barcelone et Gaudi : la suite !

Nous vous avions parlé de notre visite dans deux maisons de Gaudi dont la fameuse Casa Batllo. Ce matin, nous vous emmenons dans la troisième maison également fort connue et qui se situe entre Batllo et le Parc Guell : la Casa Vicens.

Première maison de Gaudi construite à ses 31 ans, cette maison explose de couleurs dès que l’on s’en approche via une petite ruelle. Rougeoyante, elle exhale le génie fou d’un homme qui aimait visiblement jouer avec les formes et les couleurs. Et quelle réussite !

Mais, que se passe-t-il ? Excès de sangria avec effet délétère des fruits macérés ou bien la folie géniale de Gaudi aurait-elle déteint sur Madame Sabbouvadrouille ? 😂

Cet excès de joie se prolongera à coup sûr jusque tard dans la nuit lorsque toutes les sangrias et tapas auront eu raison de notre motivation à faire la fête à Barcelone, ville qui où l’on dort peu, il faut le reconnaître 🙂

Nous reviendrons bientôt sans nul doute pour arpenter encore les maisons de Gaudi, les boulevards sans fin sous une verdure bienveillante, les petits bars de quartiers où l’on écoute les locaux parler dans un patois souvent dur à décrypter tout en dégustant une belle cuisine savoureuse. Nous aurons le plaisir de nous dorer sur de belles plages au sable fin et à l’eau accueillante. Nous profiterons enfin des musées et autres trésors culturels qui s’offrent quasiment à chaque coin de rue. Et nous dirons encore …

BARCELONE NOUS REVOILA 🙂

Gatsby wonderful night in Barcelona !

Gatsby

On nous avait tant parlé des nuits de Barcelone que nous avons voulu au moins une fois y toucher de près. Oh pas toutes les nuits, pas comme à nos 20 ans … les lendemains sont souvent chargés en visite donc nous avons fait un mix de nos envies by night et by day 🙂 !

Mais alors, où aller ? En bord de port ? A Barceloneta ? Sur Gracia ou plutôt El Born ?? Dur choix. Et nos recherches ont abouti à une soirée de type dîner/spectacle dans un haut lieu nocturne de Barcelone : GATSBY. Repos quasi total donc l’après-midi au soleil avant d’affronter Barcelona by night 🙂 🙂

**La douceur d’une après-midi à Barcelona beach**

Une fois notre habit de lumière préparé … en route !

Alors GATSBY, c’est un très grand night club de Barcelone où l’on peut combiner un repas assez haut de gamme et un spectacle où des shows de 4-5 minutes se suivent toutes les 25-30 minutes et cela tout au long de la soirée. Le tout se terminant par une parade de tous les artistes avant une longue nuit sous les lightshows d’un D.J. renommé.

Paillettes, bulles, bons vins et bonne nourriture font donc pied égal avec des artistes chanteurs et danseurs qui se répandent tant sur scène que dans la salle et qui virevoltent sous vos yeux ébahis toute la soirée ! RESERVATION OBLIGATOIRE !!

Pour vous donner un petit avant-goût, voici leur vidéo de présentation 🙂 🙂

Autant vous le dire de suite, ici les tenues sont priées d’être plus que correctes et un contrôle assez strict est fait à l’entrée par plusieurs « barbouzes » ! Une fois à l’intérieur au bout d’un long couloir rouge feutré, les messieurs sont en tenue de ville et les dames en tenues disons …. avenantes ! Ambiance nocturne à l’espagnole 🙂

Nous étions placés tout au début de la salle avec donc une vue périphérique sur toute la scène et une autre seconde scène plus petite avec un fond sur le thème New York où le show se déplace aussi de temps en temps. Bonne place donc 🙂

Le chanteur « phare » de Gatsby nous fait de l’Elton très entraînant

Show goes on !

Une fois 21 h, la majorité des clients ayant pris un cocktail dans le bar ouvert central au pied de la scène principale, la lumière se tamise, les projecteurs s’allument et les mirettes vont en prendre plein les yeux.

Une artiste juchée sur un cercle tournant accroché au plafond au milieu de la salle, des danseurs qui sortent de partout, un chanteur qui n’est plus Queer depuis longtemps … C’est parti !

Début de spectacle … en douceur ! 🙂

Entretemps, la mise en bouche finie, les plats commencent à défiler. Un excellent menu au choix avec de très bons accompagnements suivant plusieurs tarifs. (Attention, les prix ne sont pas nécessairement « bon marché »).

Il faut toutefois noter qu’un cocktail est à environ 12 euros et les vins font vite monter votre addition !! Comptez rapidement facilement plus de 300 euros la soirée à deux. Cher donc mais avec un top repas qui accompagne un grand show il faut parfois casser un peu sa tirelire non ? Voilà c’est dit and the show can go on ! 🙂 🙂

Ceux qui sortent pour fumer ou prendre l’air ratent à tous les coups l’un ou l’autre superbe moment de ce show où l’ambiance va crescendo et très très rapidement 🙂

Pour les romantiques, nous avons trouvé dans la carte un vin presque « abordable » dont l’étiquette a conquis Mme Sabbouvadrouille 🙂

La soirée se poursuit et l’ambiance monte encore quand toute la troupe exécute une dernière apparition avant de laisser la salle s’enflammer avec le D.J. qui connaît les morceaux qui explosent !

Une fois sortis à 3 h du matin, nous retrouvons des centaines de jeunes et moins jeunes dans la même rue qui tente de pénétrer dans les divers clubs à ambiance. La nuit n’est pas encore finie pour eux … Le reste de la ville palpite également et le port regorge de bars qui vous attendent ! Nous serons sages (pour une fois) car les visites nous attendent le lendemain.

Mais c’est sûr, notre route croisera encore celle de Gatsby … car nous reviendrons à Barcelone c’est promis !

Gatsby

BAIE DE SOMME – JOUR 5 – AMIENS

Amiens et Jules Verne
Amiens : la visite
Amiens : les Hortillonnages

Amiens et Jules Verne

A peine avons-nous pris possession de notre chambre d’hôtes située à l’arrière du magnifique Cirque Jules Verne d’Amiens que nous avons pris conscience – un peu tard certes – que nous étions dans sa ville d’adoption qui lui rend un hommage appuyé quasi à chaque coin de rue ici par une statue, là par un nom de rue ou encore par un jeu de piste dans tout le centre.

Ni une ni deux, nous décidons donc de visiter la Maison de Jules Verne sise à deux pas. Jules Verne est né en 1828 à Nantes. Jeune écrivain d’abord à peu de succès, il se fait peu à peu connaître et son nom arrive aux oreilles d’éditeurs connus. Grand passionné par les voyages lointains, il fait d’abord des publications puis des romans à succès très documentés. Notamment Cinq semaines en ballon, Michel Strogoff, L’Etoile du Sud, De la Terre à la Lune, Les aventures du Capitaine Hatteras, Vingt Mille lieues sous la mer etc …

Second auteur le plus traduit dans le monde (4751 traductions) juste après Agatha Christie mais devant Shakespeare, c’est l’auteur français le plus traduit dans le monde. Rien que ça !

Une fois l’entrée payée, vous accédez à la maison et déambulez de pièce en pièce. Tout semble figé ici. Horloges, sièges et mobilier d’époque, feuillets manuscrits sur le bureau comme si Jules était parti se chercher un café et allait revenir.

Et dans une pièce, vous vous retrouvez à bord d’un engin marin du futur et vous pouvez vous imaginer à la barre !

Au sol, une fresque retrace tous les voyages faits et/ou imaginés par Jules Verne. Le tout a servi à bâtir des romans tels que « Le tour du monde en 80 jours » ou encore « Robur-le-Conquérant ».

**Planisphère de Jules Verne pour imaginer ses romans et aventures**

Toujours dans la suite des pièces sur plusieurs étages, nous arrivons au grenier. Et la magie opère. Nous sommes des enfants, on regarde, on imagine … on rêve !!

Jules Verne avait aussi inventé le voyage vers la Lune. Comparons cela avec Tintin et « On a marché sur la Lune » de Hergé. Incroyable de ressemblance non ? 🙂

La descente, et donc « le retour sur Terre », se fait via un long escalier en colimaçon. Voilà, c’est fini, vous êtes sur le trottoir devant cette bâtisse qui a abrité un des plus grands faiseurs de rêves pour des générations et vous ne savez pas trop quoi dire tant l’émotion est vive. A voir sans hésiter donc. Prévoir deux heures pour bien profiter !

Amiens : la visite

Nous reprenons donc notre chemin et parcourons la ville à la découverte de très jolis bâtiments d’époque en direction du centre. Nous sommes au final très attiré par une horloge très atypique datant de 1892 et appelée Marie-sans-chemise.

Et puis, voilà la Cathédrale, monument visible à des lieues à la ronde. Aussi splendide à l’extérieur avec sa pierre jaunissant sous le soleil qu’à l’intérieur avec ses colonnes s’envolant vers le ciel et des vitraux plus beaux les uns que les autres !

Faisant 200.000m3, haute de 145 m pour 42 m sous voûte, elle fut érigée dès 1220 !! Trois styles gothiques s’y rejoignent tour à tour au vu des époques de construction. Le gothique classique puis rayonnant et enfin flamboyant se mêlent pour une réussite quasi parfaite.

Très belle de nuit, elle scintille à la fin du jour dans des tons orangés. S’asseoir sur le parvis, à distance, et puis scruter les détails du tympan et autres ornementations. Sans oublier les gargouilles bien sûr ! 🙂

Poursuivons enfin vers le centre où coule la Somme. Nous passons par un quartier qui semble très vivant et animé de jour comme de nuit tant l’Horeca est présent en nombre. Il y a de quoi satisfaire tous les goûts ici mais …. ne pas partir sans goûter les fameuses Ficelles Picardes bien entendu ! 🙂

**Bars et restos vous tendent les bras en bord de Somme à l’ombre de la Cathédrale**

Amiens : les Hortillonnages

Les Hortillonnages sont une institution à Amiens, il faut voir les Hortillonnages car c’est la perle de la région, vous nous direz des nouvelles des Hortillonnages, vous n’avez pas encore été aux Hortillonnages ? » etc…

Mais qu’est-ce donc ?? Si on vous dit qu’hortus en latin veut dire jardin … et bien, les Hortillonnages c’est 300 Ha (10.000 au début) d’anciens marais à l’est de la ville. Au fil du temps, des particuliers ont acquis des parts de ces marais qui sont séparés par de nombreux petits canaux et ont transformé le tout en splendides jardins aménagés et bien décorés et carrés maraîchers qu’ils occupent de génération en génération ! Une parcelle se revend à prix d’or même !

C’est une association qui se charge de l’entretien des canaux (appelés ici rieux). Le tout débuta déjà il y a environ 700 ans quand la population utilisait la tourbe pour se chauffer. Au fur et à mesure, les canaux se creusèrent et l’aventure commença.

Des 1000 maraîchers du début, 15 à peine subsistent de nos jours sur +- 25 Ha.

Le point de départ se situe juste après le pont de Beauvillé. Et là, de longues barques avec ou sans moteur vous attendent pour une longue promenade relaxante sous les conseils avisés

Tout est paisible, le guide navigue en douceur et donne moultes détails et anecdotes. C’est extrêmement plaisant !

Nous apercevons un repas familial près d’une cabane aménagée. Tout se fait en barque ici … gare à celui qui oublie le beurre !! 🙂

Sur la barque, chacun prend des photos et écoute en silence … Seuls le clapotis de l’eau et la voix du guide sont perceptibles. Ah non ! … une poule d’eau signale son mécontentement ! 🙂

La visite s’achève, notre guide nous ramène à bon port. Nous en avons pris plein les yeux ! Retour le long du Canal et là … nous l’avons vu. C’est lui, c’est bien lui « l’homme du Picardie » 🙂 🙂

Après ce rapide clin d’œil aux cinéphiles, nous laissons la Somme poursuivre son chemin, nous abandonnons Marie-sans-chemise, et nous nous apprêtons à repartir vers le Plat Pays qui est le nôtre ! Mais … que voit-on ? Un présage ? Gageons que cela n’arrivera jamais …. 🙂 🙂