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BAIE DE SOMME – JOUR 1

C’est de bon matin, un jour de mi-avril, que nous prenons la route en direction de la Baie de Somme. 3h30 de route au départ de Liège ! Pourquoi s’en priver ? 😍

Deux possibilités s’offraient à nous : péage or not péage ! 💲 A durée de trajet identique, nous avons privilégié le chemin des écoliers. Par de petites départementales, nous avons découvert des paysages superbes. Le jaune des champs de colza, le brun des terres fraichement labourées, le vert tendre des prés 🚜🐄🌳

Traversant des villages au nom parfois surprenant, nous avons pu admirer, de-ci de-là, de belles bâtisses, de jolis châteaux et de charmants patelins !

Notre première journée allait être soft. Eh oui, nous savons … parfois … nous la jouer cool😁

Première étape, le parc du Marquenterre 🦢🦆

Situé entre la Sibérie et l’Afrique du Nord-Ouest, le parc ornithologique du Marquenterre est une halte de migration pour des milliers d’oiseaux. D’une superficie de 200 hectares, il devient, en 1994, réserve naturelle nationale de la Baie de Somme, d’une superficie alors totale de 3000 hectares.

C’est un lieu privilégié pour observer la nature, les espèces animales et végétales de la baie de Somme. Le parc est aussi un quartier important de reproduction pour quelques espèces comme la spatule blanche, l’avocette élégante, la cigogne blanche, l’aigrette garzette …

En hiver, d’autres espèces y élisent domicile : la sarcelle d’hiver et quelques espèces de canards. 🦆

Mais avant de nous lancer à l’assaut de ce bel écrin de nature, l’estomac dans les talons, nous nous rendons au restaurant du site, La Tablée du Marquenterre, self restaurant de produits locaux et de saison.

Présentés dans des bocaux weck, chaque plat était une explosion de saveurs. Nous nous sommes régalés.

Un sentier de 6 km ponctué de treize postes d’observation permet au visiteur de circuler librement dans le parc à son rythme. Une équipe de guides naturalistes permanents animent la vie du site. Il est possible de raccourcir la grande boucle après 2 ou 4 km.

Ici une minuscule rainette, là un majestueux cygne, ou encore un canard souchet et sa dame, ou un foulque macroule voguant … Tout ceci sous le brouhaha des mouettes rieuses qui font un tintamarre pas possible.

Levons les yeux et admirons le vol d’une cigogne, d’un passereau ou d’une rapace.

Un peu plus loin, un couple de foulques s’attèle à la fabrication du nid.

Nous nous arrêtons un long moment pour observer le vol incessant des Grands Cormorans à la recherche de petites branches pour confectionner le nid. Un vol plané au dessus de l’eau, une acrobatie et hop le voici offrant à sa belle le fruit de ses trouvailles. On le dit silencieux mais nous pouvons vous assurer qu’il n’en est rien.

Nous terminons la boucle en allant admirer la zone des cigognes. Vous ne pourrez pas vous tromper, au loin on les entend claquetter ! D’un abri, on les distingue à une cinquantaine de mètres, perchées dans les arbres, partageant le territoire avec des aigrettes.

Sachez également que plus de 30 espèces de mammifères vivent dans le parc, utiles à la gestion des prairies.

En pratique, le parc dispose d’un grand parking gratuit. L’entrée, quant à elle, est payante mais d’un prix dérisoire pour une telle richesse : 10.50 € pour un adulte !

La durée de la visite est évidement difficile à estimer. En prenant bien notre temps, nous en avons eu pour 3 heures !

A NE PAS OUBLIER : Afin de profiter au maximum de ce magnifique spectacle que nous offre la nature, prévoyez des jumelles. Et si vous n’en possédez pas, vous pourrez en louer sur place !

Et maintenant , direction Saint-Valery-sur-Somme

En route !

Où dormir à Saint-Valery-sur-Somme ?

Et voici où nous avons posé nos valises … chez Isabelle, une chambre d’hôtes Chambres avec Vue. Tout un programme n’est-ce pas ? Voyez par vous-mêmes !

Un des premiers avantages de cet endroit est son emplacement : au pied de la cité médiévale tout en jouxtant la Porte de Nevers et à un jet de pierres d’un parking. Les 45 premières minutes sont offertes gracieusement par la ville (ce qui vous permet d’aller prendre possession de vos appartements). Par la suite, un tarif réduit de 50 % par 24 heures, à savoir 12 € !

Ensuite, l’emplacement est idyllique. Toutes les chambres ont vue sur la Baie ainsi que la salle du petit-déjeuner. Parlons en de ce dernier ! Une baguette (pain français pour les Belges 😂) terriblement aérée et croustillante, des viennoiseries différentes chaque jour, une petite attention sucrée faite maison, tout comme les délicieuses confitures. Un plateau de fromages, des yaourts et fruits vous calleront l’estomac pour une bonne partie de la journée !

Où manger à Saint-Valery-sur-Somme ?

Nous avions oublié de réserver un restaurant pour ce premier soir ! Mal nous en a pris, tout était quasiment complet ! Et sur conseil d’Isabelle, nous avons atterri à l’Ardoise, situé dans la rue principale, rue Ferté.

Carte réduite de 3 entrées, 3 plats et 3 desserts. Mais il n’en fallait pas plus pour nous régaler.

Ceci clôture ce magnifique premier jour en Baie de Somme. Vivement demain pour la suite de nos aventures 😍

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Syracuse l’envoûtante

La Fontaine Aréthuse

Ooooh oui … nous aimions tant voir Syracuse avant que notre jeunesse s’use et que nos printemps soient partis 🎶

Syracuse est une ville fascinante grâce au charme d’Ortigia et pour son grand parc archéologique Neapolis. Fondée au VIIIe siècle avant notre ère par des colons grecs partis de Corinthe, c’est la quatrième plus grande ville de Sicile, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, grâce à ses richesses archéologiques, architecturales et historiques.

En route pour la partie la plus ancienne de la ville : Ortigia, le centre historique !

Petite île d’un kilomètre carré, ses vestiges, pour la plupart remarquablement conservés, s’exposeront à vous à travers dédales de ruelles les plus pittoresques les unes que les autres !

On y accède tout d’abord par deux ponts. Attention de ne pas vous y aventurer en voiture ! ZTL oblige. De nombreux parkings (desservis par des navettes) sont accessibles à quelques centaines de mètres. Pour les plus téméraires, lancez vous à l’assaut des rues toutes proches de l’île !

C’est par le pont Umbertino que nous entamons notre visite. Dès l’entrée par le petit port (Porto Piccolo), on est frappé par la magnificence des palais au style vénitien !

Une petite halte s’impose, sous cette chaleur à vrai dire accablante, dans l’un des nombreux bars à jus de fruits frais ! Oranges, citrons et pastèques se disputent dans votre verre glacé ….. Un délice !

Puis nous découvrons le temple d’Apollon, considéré comme le plus ancien temple grec de toute la Sicile, remontant au VIe siècle avant notre ère. L’identification est certaine grâce à une inscription sur une des marches. Il était composé, à l’époque de 6 colonnes sur 17, d’une dimension de 58 mètres sur 24. Il fut tour à tour église, mosquée puis caserne !

Si vous remontez ensuite le Corso Giacomo Matteotti, vous arriverez sur la Piazza Archimede avec la fontaine de Diane.

Fontaine de Diane de nuit

En direction de la Piazza del Duomo, la charmante Via Roma vous dévoilera ses splendides façades et portes baroques, rejoignant ainsi la Piazza Minerve, sur un flanc de la cathédrale.

Sur la place de la cathédrale, du temps des Grecs, se trouvait l’acropole. Aujourd’hui, la place est entourée de très belle demeures baroques.

La cathédrale, quant à elle, est construite autour d’un temple du Ve siècle avant J.-C., était dédié à Athéna pour honorer la déesse après sa victoire contre les carthaginois en 480 av. J.-C.). On peut encore y voir des pans de murs et des colonnes incrustées. Au VIIe siècle de notre ère, le temple fut recouvert d’un édifice chrétien. L’élégante façade baroque s’élève sur deux niveaux de colonnes. Les deux statues au pied des escaliers représentent les saints Pierre et Paul.

A deux pas, nous visiterons ensuite un petit musée d’objets religieux et des reliques de Sainte Lucie, patronne de la ville.

Direction ensuite le Palais archiépiscopal pour y visiter la Bibliothèque Alagoniana , du nom de son fondateur Mgr Alagona, Evêque de Syracuse au 18e siècle. La plus grande valeur de cette bibliothèque sont ses 21 codex latins, grecs et arabes, dont une précieuse bible en caractères gothiques. Les plus anciennes éditions imprimées datent de la fin du 15e siècle.

Mais être en vacances, c’est flâner … c’est se perdre dans les ruelles … c’est découvrir une jolie petite place ou une grandiose … c’est observer la majesté d’une église …

Et puis … paf … on tombe nez à nez avec la mer et … la très belle fontaine Aréthuse ! Dans l’Antiquité, c’était une source d’eau douce qui alimentait en grande partie la ville en eau courante. Elle se situe en contrebas et est séparée de la mer par une digue qui sert de promenade. Une végétation de papyrus y a pris ses quartiers ! C’est un lieu rempli de charme et dégageant une certaine fraicheur bien appréciée lors de fortes chaleurs 🌞

Selon la légende, pour échapper à Alphée (dieu d’un fleuve qui la poursuivait), Aréthuse se jeta dans la mer sur la côte grecque, fut changée en source par la déesse Artémis et réapparut ainsi à la surface dans l’île d’Ortygie.

C’est également de cet agréable endroit que l’on a une jolie vue sur la mer, la marina et ses beaux yachts … Nous pourrions pousser la chansonnette ici aussi et interpréter « C’est un fameux trois mâts fin comme un oiseau … » 🎶

Car c’est précisément ce luxueux voilier, le Faucon maltais, que nous avons retrouvé dans divers ports de notre périple. Il est d’une élégance rare avec ses vergues courbés et ses 88 m de long. Jusqu’il y a peu c’était le plus grand voilier privé de luxe au monde ! Si cela vous dit, valeur actuelle : 75 millions de dollars et un coût annuel de plusieurs millions de dollars également ! 🙂

Le Faucon Maltais

En empruntant maintenant la Via Castello Maniace, agréable route piétonne, vous trouverez de quoi vous restaurer, à bon prix. C’est là que nous avons cassé la graine, simplement, autour de bonnes pâtes, au restaurant Cala Cala.

Et surtout, n’oubliez jamais ….

Au bout de ce chemin (à la pointe sud de l’île) se trouve le château Maniace, construit au 13e siècle, sur un ancien fort d’origine grecque. Même s’il ne reste qu’une des quatre tours d’angle, il est très bien conservé.

Et en plus, au pied, vous trouverez divers petits coins rocheux où vous prélasser les pieds dans l’eau sous la protection du château ! 🙂

Si vous avez également l’occasion d’aller jeter un oeil au sanctuaire Madonna delle Lacrime, basilique où l’on conserve une effigie de la vierge Marie qui aurait fait l’objet de plusieurs lacrimations miraculeuses. L’architecture de ce bâtiment est impressionnante. D’un diamètre d’un peu plus de 70 mètres et d’une hauteur de plus de 100 mètres, il est à voir tant de jour que de nuit !

Madonna delle Lacrime jour/nuit

Direction maintenant le Parc Archéologique de Neapolis

Littéralement « ville nouvelle », Neapolis fut construite au nord du centre antique de la ville grecque pour faire face à l’accroissement de population, dès la fin du Ve siècle avant notre ère, avec des constructions jusqu’à l’époque romaine. Il en reste des vestiges importants.

A travers d’agréables chemins, très bien entretenus, vous déambulerez à votre aise en direction du théâtre grec, des latomies ou de l’amphithéâtre …

L’oreille de Denys est une latomie, grande carrière de pierre, fermée et profonde. C’est la plus connue car la plus grande : 23 mètres de hauteur. L’acoustique y est exceptionnelle. Allez … faites vos vocalises 🎶

On trouve d’autres latomies, comme La grotta dei cordari (la grotte des cordiers) où les cordes étaient facilement tissées grâce à l’humidité des lieux.

Le théâtre grec, d’une blancheur éblouissante, daterait du Ve siècle avant J.-C. D’un diamètre de 138 mètres, il apparait comme relativement plat par rapport à ses équivalents. Il compte 67 niveaux de gradins où, de nos jours, on joue des spectacles, souvent sons et lumières.

Sur la terrasse supérieure, on y découvre des trous creuses dans la loge, peut-être des caveaux mortuaires et un nymphée, source considérée à l’origine comme sacrée.

Un peu plus loin, l’amphithéâtre. Il a été en grande partie taillé dans la roche dès le Ier siècle de notre ère. Avec sa grande taille (140 m de long sur 119 de large), il pouvait accueillir près de 20 000 spectateurs qui assistaient e.a. aux combats de gladiateurs ou de bêtes sauvages. Il y avait deux entrées dont la principal était au sud.

A l’entrée du site, à votre gauche ou à droite en sortant 😉, se trouve l’autel de Hérion II, datant du IIIe siècle avant notre ère. Avec ses dimensions de 198 m par 22 m, il était le plus vaste du monde antique. Malheureusement, il n’en reste que les soubassements taillés dans la roche. En face s’étendait un grand portique en forme de U avec 64 par 14 colonnes, et un bassin au centre.

En pratique, le parc se situe Via Ettore Romagnoli. Ouvert tous les jours de 8h30 à 18h30, il vous en coutera 10.00 € pour un tarif plein. Réserver vos entrées à Neapolis est assez simple. Il est à noter que beaucoup de sites touristiques sont gratuits le premier dimanche du mois … Affluence certaine ! Si vous vous y rendez en été, prévoyez de l’eau. Il peut faire très très chaud en Sicile !

De retour en soirée pour profiter de la ville sous les belles lumières orangées donnant une couleur plus chaude encore aux pierres, nous avons pu goûter à la joie de vivre en Italie dans les petite ruelles de cette superbe ville qu’est Syracuse.

Un autre soir, nous avions opté pour le restaurant l'Onda Blue Isola. Presqu’exclusivement pour son emplacement : en bord de mer avec une vue splendide sur Syracuse ! On y sert principalement des fruits de mer. J’en conviens le prix est un peu excessif pour un service pas toujours à la hauteur mais cette vue … Waow !

Ortigia

En ce qui concerne le logement, nous avions choisi de poser nos bagages à la Masseria Testaferrata. Une très jolie bâtisse dans la campagne à seulement 20 minutes de Syracuse. Le buffet du petit-déjeuner est merveilleusement bien garni. Une très bonne adresse.

BARCELONE – JOUR 5

La Fontaine Magique

La Fontaine Magique de Montjuic

Il ne faut pas se leurrer, Barcelone n’est pas « uniquement » à visiter pour ses beaux musées et sa célèbre Rambla. Le repos à la Catalane sur la plage où il fait bon se dorer au rythme des sangrias est très agréable aussi. C’est pourquoi, nous avons appliqué ce vieil adage « Charité bien ordonnée … » 😁

C’est donc après avoir profité de quelques plaisirs de la vie sous une musique lounge bien agréable que nous nous sommes dirigés vers le centre de Barcelone en longeant la magnifique plage de sable. Chaque portion est constituée d’agréables installations de sports en tous genres et de musculation (madame, les messieurs muscles se trouvent là-bas), d’espaces pour les nudistes (sans Cruchot à l’horizon) et d’espaces de jeux pour les enfants (pendant que madame apprend les secrets de la musculation avec un moniteur improvisé 😄).

Poisson de bronze à Barceloneta

Notre but, assister à la féérie connue partout dans le monde de la Fontaine Magique. Cette fontaine déjà impressionnante en journée, se révèle lumineuse et jaillissante à souhait sous les regards émerveillés de milliers de personnes tous les soirs au coucher de soleil. Un son et lumières à couper le souffle et le tout sous le magnifique Palau Nacional et ses pierres ocres.

Palau Nacional

Spectacle superbe à la Fontaine Magique

Et la nuit tombe doucement sur la Fontaine Magique et les touristes ébahis !

A n’en pas douter, un spectacle plaisant pour petits et grands. Après cela, s’asseoir et repasser devant ses yeux encore héberlués les images enregistrées permet de reprendre son souffle et de réaliser que, peut-être, une petite sangria ou un bon Rioja avec un bon menu serait intéressant. Après tout, pourquoi se gêner ? 🙂 Et donc direction les Arènes de Barcelone qui jouxtent quasiment la Fontaine Magique.

Ce bâtiment qui abritait autrefois les joyeusetés se déroulant dans l’arène a été refait de fond en comble. Galerie commerciale, cinéma, boutiques de mode, nombreux bars et restaurants sont incontournables. La plateforme surplombant le bâtiment est entièrement dédiée aux restaurants proposant diverses cuisines. Un bel endroit pour admirer la ville à 360° jusqu’au bout de la nuit catalane.

Barcelone et Gaudi : la suite !

Nous vous avions parlé de notre visite dans deux maisons de Gaudi dont la fameuse Casa Batllo. Ce matin, nous vous emmenons dans la troisième maison également fort connue et qui se situe entre Batllo et le Parc Guell : la Casa Vicens.

  • Casa Vicens

Première maison de Gaudi construite à ses 31 ans, cette maison explose de couleurs dès que l’on s’en approche via une petite ruelle. Rougeoyante, elle exhale le génie fou d’un homme qui aimait visiblement jouer avec les formes et les couleurs. Et quelle réussite !

Mais, que se passe-t-il ? Excès de sangria avec effet délétère des fruits macérés ou bien la folie géniale de Gaudi aurait-elle déteint sur Madame Sabbouvadrouille ? 😂

Cet excès de joie se prolongera à coup sûr jusque tard dans la nuit lorsque toutes les sangrias et tapas auront eu raison de notre motivation à faire la fête à Barcelone, ville qui où l’on dort peu, il faut le reconnaître 🙂

Nous reviendrons bientôt sans nul doute pour arpenter encore les maisons de Gaudi, les boulevards sans fin sous une verdure bienveillante, les petits bars de quartiers où l’on écoute les locaux parler dans un patois souvent dur à décrypter tout en dégustant une belle cuisine savoureuse. Nous aurons le plaisir de nous dorer sur de belles plages au sable fin et à l’eau accueillante. Nous profiterons enfin des musées et autres trésors culturels qui s’offrent quasiment à chaque coin de rue. Et nous dirons encore …

BARCELONE NOUS REVOILA 🙂

Gatsby wonderful night in Barcelona !

Gatsby

On nous avait tant parlé des nuits de Barcelone que nous avons voulu au moins une fois y toucher de près. Oh pas toutes les nuits, pas comme à nos 20 ans … les lendemains sont souvent chargés en visite donc nous avons fait un mix de nos envies by night et by day 🙂 !

Mais alors, où aller ? En bord de port ? A Barceloneta ? Sur Gracia ou plutôt El Born ?? Dur choix. Et nos recherches ont abouti à une soirée de type dîner/spectacle dans un haut lieu nocturne de Barcelone : GATSBY. Repos quasi total donc l’après-midi au soleil avant d’affronter Barcelona by night 🙂 🙂

La douceur d’une après-midi à Barcelona beach

Une fois notre habit de lumière préparé … en route !

Alors GATSBY, c’est un très grand night club de Barcelone où l’on peut combiner un repas assez haut de gamme et un spectacle où des shows de 4-5 minutes se suivent toutes les 25-30 minutes et cela tout au long de la soirée. Le tout se terminant par une parade de tous les artistes avant une longue nuit sous les lightshows d’un D.J. renommé.

Paillettes, bulles, bons vins et bonne nourriture font donc pied égal avec des artistes chanteurs et danseurs qui se répandent tant sur scène que dans la salle et qui virevoltent sous vos yeux ébahis toute la soirée ! RESERVATION OBLIGATOIRE !!

Pour vous donner un petit avant-goût, voici leur vidéo de présentation 🙂 🙂

Autant vous le dire de suite, ici les tenues sont priées d’être plus que correctes et un contrôle assez strict est fait à l’entrée par plusieurs « barbouzes » ! Une fois à l’intérieur au bout d’un long couloir rouge feutré, les messieurs sont en tenue de ville et les dames en tenues disons …. avenantes ! Ambiance nocturne à l’espagnole 🙂

Nous étions placés tout au début de la salle avec donc une vue périphérique sur toute la scène et une autre seconde scène plus petite avec un fond sur le thème New York où le show se déplace aussi de temps en temps. Bonne place donc 🙂

Le chanteur « phare » de Gatsby nous fait de l’Elton très entraînant

Show goes on !

Une fois 21 h, la majorité des clients ayant pris un cocktail dans le bar ouvert central au pied de la scène principale, la lumière se tamise, les projecteurs s’allument et les mirettes vont en prendre plein les yeux.

Une artiste juchée sur un cercle tournant accroché au plafond au milieu de la salle, des danseurs qui sortent de partout, un chanteur qui n’est plus Queer depuis longtemps … C’est parti !

Début de spectacle … en douceur ! 🙂

Entretemps, la mise en bouche finie, les plats commencent à défiler. Un excellent menu au choix avec de très bons accompagnements suivant plusieurs tarifs. (Attention, les prix ne sont pas nécessairement « bon marché »).

Il faut toutefois noter qu’un cocktail est à environ 12 euros et les vins font vite monter votre addition !! Comptez rapidement facilement plus de 300 euros la soirée à deux. Cher donc mais avec un top repas qui accompagne un grand show il faut parfois casser un peu sa tirelire non ? Voilà c’est dit and the show can go on ! 🙂 🙂

Ceux qui sortent pour fumer ou prendre l’air ratent à tous les coups l’un ou l’autre superbe moment de ce show où l’ambiance va crescendo et très très rapidement 🙂

Pour les romantiques, nous avons trouvé dans la carte un vin presque « abordable » dont l’étiquette a conquis Mme Sabbouvadrouille 🙂

La soirée se poursuit et l’ambiance monte encore quand toute la troupe exécute une dernière apparition avant de laisser la salle s’enflammer avec le D.J. qui connaît les morceaux qui explosent !

Une fois sortis à 3 h du matin, nous retrouvons des centaines de jeunes et moins jeunes dans la même rue qui tente de pénétrer dans les divers clubs à ambiance. La nuit n’est pas encore finie pour eux … Le reste de la ville palpite également et le port regorge de bars qui vous attendent ! Nous serons sages (pour une fois) car les visites nous attendent le lendemain.

Mais c’est sûr, notre route croisera encore celle de Gatsby … car nous reviendrons à Barcelone c’est promis !

BAIE DE SOMME – JOUR 5 – AMIENS

Amiens et Jules Verne

A peine avons-nous pris possession de notre chambre d’hôtes située à l’arrière du magnifique Cirque Jules Verne d’Amiens que nous avons pris conscience – un peu tard certes – que nous étions dans sa ville d’adoption qui lui rend un hommage appuyé quasi à chaque coin de rue ici par une statue, là par un nom de rue ou encore par un jeu de piste dans tout le centre.

Cirque Jules Verne

Ni une ni deux, nous décidons donc de visiter la Maison de Jules Verne sise à deux pas. Jules Verne est né en 1828 à Nantes. Jeune écrivain d’abord à peu de succès, il se fait peu à peu connaître et son nom arrive aux oreilles d’éditeurs connus. Grand passionné par les voyages lointains, il fait d’abord des publications puis des romans à succès très documentés. Notamment Cinq semaines en ballon, Michel Strogoff, L’Etoile du Sud, De la Terre à la Lune, Les aventures du Capitaine Hatteras, Vingt Mille lieues sous la mer etc …

Second auteur le plus traduit dans le monde (4751 traductions) juste après Agatha Christie mais devant Shakespeare, c’est l’auteur français le plus traduit dans le monde. Rien que ça !

Une fois l’entrée payée, vous accédez à la maison et déambulez de pièce en pièce. Tout semble figé ici. Horloges, sièges et mobilier d’époque, feuillets manuscrits sur le bureau comme si Jules était parti se chercher un café et allait revenir.

Et dans une pièce, vous vous retrouvez à bord d’un engin marin du futur et vous pouvez vous imaginer à la barre !

Au sol, une fresque retrace tous les voyages faits et/ou imaginés par Jules Verne. Le tout a servi à bâtir des romans tels que « Le tour du monde en 80 jours » ou encore « Robur-le-Conquérant ».

Planisphère de Jules Verne pour imaginer ses romans et aventures

Toujours dans la suite des pièces sur plusieurs étages, nous arrivons au grenier. Et la magie opère. Nous sommes des enfants, on regarde, on imagine … on rêve !!

Jules Verne avait aussi inventé le voyage vers la Lune. Comparons cela avec Tintin et « On a marché sur la Lune » de Hergé. Incroyable de ressemblance non ? 🙂

La descente, et donc « le retour sur Terre », se fait via un long escalier en colimaçon. Voilà, c’est fini, vous êtes sur le trottoir devant cette bâtisse qui a abrité un des plus grands faiseurs de rêves pour des générations et vous ne savez pas trop quoi dire tant l’émotion est vive. A voir sans hésiter donc. Prévoir deux heures pour bien profiter !

Amiens : la visite

Nous reprenons donc notre chemin et parcourons la ville à la découverte de très jolis bâtiments d’époque en direction du centre. Nous sommes au final très attiré par une horloge très atypique datant de 1892 et appelée Marie-sans-chemise.

Et puis, voilà la Cathédrale, monument visible à des lieues à la ronde. Aussi splendide à l’extérieur avec sa pierre jaunissant sous le soleil qu’à l’intérieur avec ses colonnes s’envolant vers le ciel et des vitraux plus beaux les uns que les autres !

Faisant 200.000m3, haute de 145 m pour 42 m sous voûte, elle fut érigée dès 1220 !! Trois styles gothiques s’y rejoignent tour à tour au vu des époques de construction. Le gothique classique puis rayonnant et enfin flamboyant se mêlent pour une réussite quasi parfaite.

Très belle de nuit, elle scintille à la fin du jour dans des tons orangés. S’asseoir sur le parvis, à distance, et puis scruter les détails du tympan et autres ornementations. Sans oublier les gargouilles bien sûr ! 🙂

Poursuivons enfin vers le centre où coule la Somme. Nous passons par un quartier qui semble très vivant et animé de jour comme de nuit tant l’Horeca est présent en nombre. Il y a de quoi satisfaire tous les goûts ici mais …. ne pas partir sans goûter les fameuses Ficelles Picardes bien entendu ! 🙂

Ficelle picarde

Amiens : les Hortillonnages

Les Hortillonnages sont une institution à Amiens, il faut voir les Hortillonnages car c’est la perle de la région, vous nous direz des nouvelles des Hortillonnages, vous n’avez pas encore été aux Hortillonnages ? » etc…

Mais qu’est-ce donc ?? Si on vous dit qu’hortus en latin veut dire jardin … et bien, les Hortillonnages c’est 300 Ha (10.000 au début) d’anciens marais à l’est de la ville. Au fil du temps, des particuliers ont acquis des parts de ces marais qui sont séparés par de nombreux petits canaux et ont transformé le tout en splendides jardins aménagés et bien décorés et carrés maraîchers qu’ils occupent de génération en génération ! Une parcelle se revend à prix d’or même !

C’est une association qui se charge de l’entretien des canaux (appelés ici rieux). Le tout débuta déjà il y a environ 700 ans quand la population utilisait la tourbe pour se chauffer. Au fur et à mesure, les canaux se creusèrent et l’aventure commença.

Des 1000 maraîchers du début, 15 à peine subsistent de nos jours sur +- 25 Ha.

Le point de départ se situe juste après le pont de Beauvillé. Et là, de longues barques avec ou sans moteur vous attendent pour une longue promenade relaxante sous les conseils avisés

Tout est paisible, le guide navigue en douceur et donne moultes détails et anecdotes. C’est extrêmement plaisant !

Nous apercevons un repas familial près d’une cabane aménagée. Tout se fait en barque ici … gare à celui qui oublie le beurre !! 🙂

Sur la barque, chacun prend des photos et écoute en silence … Seuls le clapotis de l’eau et la voix du guide sont perceptibles. Ah non ! … une poule d’eau signale son mécontentement ! 🙂

La visite s’achève, notre guide nous ramène à bon port. Nous en avons pris plein les yeux ! Retour le long du Canal et là … nous l’avons vu. C’est lui, c’est bien lui « l’homme du Picardie » 🙂 🙂

Après ce rapide clin d’œil aux cinéphiles, nous laissons la Somme poursuivre son chemin, nous abandonnons Marie-sans-chemise, et nous nous apprêtons à repartir vers le Plat Pays qui est le nôtre ! Mais … que voit-on ? Un présage ? Gageons que cela n’arrivera jamais …. 🙂 🙂

BAIE DE SOMME – JOUR 4

Et voilà … c’est déjà notre dernier jour à Saint-Valery-sur-Somme … Au programme du matin, une sortie en mer près de l’embouchure pour tenter de dénicher et observer les phoques et veaux marins présents en nombre.

Attention, ici il vaut mieux prévoir car il y a du monde en général !

Mais avant cela, une petite promenade dans la petite ville …

Nous avons donc ensuite pris congé de notre hôte Isabelle qui nous a superbement accueilli et ce n’est pas sans regret que nous nous éloignons de sa belle demeure.

Direction le port donc et le point de rendez-vous, càd en face de l’Office du Tourisme où sont stationnés les petits et grands bateaux du Petit Charcot.

Zodiac ou bateau confort : à vous de choisir !

Vous aurez donc le choix entre ces deux types de bateaux. Nous avons bien entendu pris l’option Zodiac car, en sus de la vue sur les phoques, vous avez droit à quelques passages à 90km/h en bateau. Ca défrise 🙂 🙂

Alors, après la sortie du port, direction la pointe du Hourdel en longeant la belle et longue plage de galets. Direction le bunker ensablé pour un premier arrêt avec des explications du guide à la clef.

Quand on vous disait que ça décoiffe hein 🙂 🙂

Petit arrêt à hauteur du bunker pour se remémorer qu’ici on s’est déchiré il n’y a pas si longtemps …

Et maintenant …. petits slaloms entre les bouées à 90 km/h … ça secoue quelque peu (c’est ça qui est gai n’est ce pas Madame Sabbouvadrouille ? 😀

Attention à vos casquettes, lunettes … N’est-ce pas Monsieur Sabbouvadrouille 😉

Une fois arrivés sur site, vous aurez deux possibilités. Soit vous êtes en marée haute (comme nous) soit en marée basse.

Il faut savoir que les phoques suivent la nourriture bien entendu. Marée basse, repos soleil sur les bancs de sable (dont vous ne pourrez pas vous approcher). Marée haute, c’est retour du poisson et lancement de la chasse à gogo pour se nourrir pour les phoques (vous les verrez de plus près … mais que la tête en général :)).

Si vous prévoyez de les voir en marée basse alors il vous faudra prévoir un appareil photo avec un très bon zoom car leur repos est primordial et les règles d’approche très strictes ! Les contrôles aussi … Il en va de leur survie.

Curieux ils sont mais farouches ils sont aussi. Ainsi, s’approcher oui mais de trop près et ils partent en plongée. Le guide coupe alors le moteur du bateau et se laisse dériver. Après un moment, les phoques (curieux vous dit on …) s’approchent pour voir ces curieux humains avec des jumelles sur un drôle de bout de caoutchouc !

Après un très long moment d’observation, c’est retour au port (en pleine vitesse pour se faire un peu plaisir). Puis, à l’approche du port, ralentissement et l’occasion de croiser des voiliers partant vers le grand large.

C’est l’heure de prendre congé de notre guide. Retour à la voiture et départ vers Amiens par les petites routes. Amiens nous attend pour se laisser découvrir.

NOYELLES

Après la sortie de Saint-Valery, nous passons par un tout petit village nommé Noyelles-sur-Mer qui a une énorme curiosité à proposer : un cimetière ! Allez, encore un qui va nous proposer des photos de soldats américains ou alliés morts après le débarquement … et bien non !! Nous allons vous parler chinois …

A Noyelles, vous trouverez rapidement le chemin vers le tout petit cimetière chinois. Nous parlons ici de centaines (+- 840) de « volontaires » chinois (sans jeu de mot :)) qui ont été recrutés par l’armée britannique lors de la première guerre mondiale pour faire la manutention à l’arrière du front en général même si certains connurent le feu. Terrassements, tranchées, ramassage de corps sur le champs de bataille, déminage, blanchisserie, etc … Ils furent utilisés, et surtout usés, à ces tâches ingrates. Beaucoup sont morts de la grippe espagnole.

Après la guerre, le gouvernement britannique décida de faire créer un lieu de recueillement pour ces « soldats civils » chinois qui ont tant donné pour l’effort d’une guerre qui ne les concernait pas au premier chef.

Beaucoup sont donc morts du cholera, de la tuberculose ou encore de la grippe espagnole. Sur les tombes, des idéogrammes chinois, très peu de mots en anglais et quasi pas de numéro de matricule.

On y fête chaque année la Fête du Qing Ming, fête des morts chinoise.

Nous reprenons la route et arpentons les chemins bucoliques qui nous mènent vers Amiens où nous allons découvrir de très beaux endroits dans un centre-ville bien accueillant.

A tout de suite ? 🙂

BAIE DE SOMME – JOUR 3

Le Hourdel

Ce matin, en route pour un petit trip dans la région le long de la côte en direction du sud. Il fait beau, quasiment pas de vent donc go go go 🙂

Premier arrêt à la pointe du Hourdel qui se trouve à l’embouchure sud de la Baie de Somme. Il ne faut que quelques minutes depuis Saint Valery pour rejoindre ce petit port de pêche tout mignon. Autrefois port réputé et couru, il a perdu de sa superbe au fil du temps suite à l’ensablement progressif. Un jour sûrement, des vaches remplaceront les bateaux …

Veillez à alimenter les horodateurs, même pour quelques minutes. Ca rôde sec 😠

A notre arrivée, un petit chalutier rentre justement au port avec son fond rempli jusqu’à la gueule de crevettes toutes frétillantes. Touristes et curieux se pressent mais c’est sans compter sur les quelques restaurateurs qui attendent avec impatience de pouvoir embarquer les cageots pour les cuisiner dans les heures qui suivent ! 🦐

Et hop, aussitôt amarré, la poulie électrique extrait des caisses en veux tu en voilà ! Un court palabre entre pêcheur et commerçant, une poignée de mains pour sceller le prix et le tour est joué, les camionnettes repartent déjà. Il y aura de la friture ce midi dans les restaurants 🙂 🙂

Le Hourdel, ce n’est pas que le petit port qui joue au yoyo avec la marée plusieurs fois par jour. C’est aussi un phare réputé pour avoir sauvé plusieurs marins en les ramenant « à bon port » lors de grains sévères.

Prolongeant quelque peu notre chemin à pied, nous arrivons sur une belle et longue plage de galets. Au loin, nous apercevons les phoques que nous découvrirons de plus près demain. Ils s’amusent et il est difficile de savoir si c’est nous qui les observons …. ou le contraire !

Au loin encore, nous apercevons le bunker allemand qui s’est décroché de son socle à force de marées et tempêtes. Vestige d’un autre temps, il fait partie des curiosités photographiées tant et plus par les visiteurs. Nous le photographierons depuis le bateau lors de notre excursion en mer.

Qu’il fut bon de s’asseoir sur ces galets et de voir les voiliers au loin qui luttent avec le vent, de s’imaginer toute la vie marine qui peut grouiller dans ces eaux riches en nourriture. Le soleil nous caresse, nous nous laissons faire. La dolce vita à la française est agréable ! 🙂

Cayeux-sur-Mer

Après avoir repris la route, direction Cayeux ! Par la D102 plutôt que la D3, plus agréable 😀 Seulement une vingtaine de minutes !

Coincée entre l’embouchure de la Baie au nord et les falaises immaculées de Ault au sud, cette petite ville est un havre touristique à la belle saison.

A notre arrivée d’ailleurs, les ouvriers s’affairent à monter les petits cabanons colorés en bord de plage où les touristes pourront louer l’espace pour s’y blottir en regardant le bleu azur de la mer.

Le parking y est aisé et gratuit sur le temps de midi.

On y compte pas moins de 400 cabines de plage à la belle saison. Le tout est bordé par le « chemin des planches » …. Longueur totale ? Deux kilomètres !!!!

Une petite terrasse au soleil face à la mer ne se refusant pas, nous nous prélassons donc tout en discutant avec un couple bien sympathique rencontré par hasard … et qui provient quasiment du même village que nous. Hasard quand tu nous tiens 🙂 🙂

Le téléphone sonne soudain … le travail appelle …. alors, que répond-t-on ici ? ….

Ault

Toujours plus au sud, direction Ault et ses falaises, également en une vingtaine de minutes. Ici, il n’est plus question de longues plages planes avec du plat pays en arrière. Non ! Ici, nous longeons de longues plages de galets surplombées par des falaises n’ayant rien à envier à Calais ou Douvres.

Sous la bienveillance de son phare à la tête rouge, la petite ville offre ses meilleurs atouts sur le front de mer faut-il dire. Mais il n’en demeure pas moins que le charme d’une promenade soit au sommet des falaises soit tout en-dessous (en gardant un œil en l’air, on ne sait jamais, par ici les chutes de roches sont très fréquentes tant la mer et le vent font leur ouvrage …) sur les galets à la recherche de petits crabes se dorant au soleil 🙂

Nous grimpons quelque peu à pied pour surplomber Ault ainsi que le Bois de Cise (qu’il ne faut pas louper pour y déambuler soit à pied soit en voiture) et ses belles villas abritées par un jolis bois fleuri !

Et une fois arrivés sur les prairies dominant la mer, nous voilà tête à tête avec un bel âne ne se doutant pas du risque qu’il peut courir dans son enclos si proche du bord de la falaise. Promenade très agréable le long des falaises.

N.B. : ATTENTION AUX ENFANTS PRES DE LA FALAISE !!!!

Mers-les-Bains

En route ensuite pour la dernière étape de notre mini road trip en Baie de Somme sous un ciel ultra bleu et avec un vent minimaliste. Conditions parfaites donc !

Après quelques minutes, nous atteignons Mers-les-Bains qui est une plus grande ville déjà. Petit parking rapidement trouvé, notre but est la longue digue où s’alignent d’anciennes maisons d’époque superbement décorées et/ou restaurées. Le tout avec une belle et longue plage de galets sous un superbe soleil.

De nombreuses autres maisons sont admirables tant de forme que de couleur aussi bien sur la digue que dans les ruelles perpendiculaires !

Après avoir pris quelques couleurs sur la plage de galets et avoir fait une petite sieste au son du vent calme, petite promenade sur le sable cette fois, la mer s’étant retirée.

Cela permet ainsi à Madame Sabbouvadrouille de se rendre compte que, tout compte fait, soleil ne rime pas toujours avec eau chaude 🙂 🙂 🙂

Et c’est là que les jeunes en prennent pour leur grade devant certainement un « habitué » de la trempette par tous temps ….

Et voici que se termine notre petite journée de visites dans ces jolies petites villes à un jet de galet de Saint Valery.

Rentrons vite pour un peu de repos, une petite douche revigorante avant de se laisser dorloter au coucher de soleil dans un charmant restaurant en bord de mer au Crotoy, au restaurant Belle Vue. Nous trinquerons sous la douce chaleur tirant sa révérence et revivrons chaque instant de cette très belle journée !

Demain saluera notre départ vers Amiens avec sa cathédrale, ses chouettes restos en bord de Somme et surtout ses fameux Hortillonnages à ne manquer sous aucun prétexte ! 🙂

BAIE DE SOMME – JOUR 2

Visite de Saint-Valery-sur-Somme

Le jour se lève sur la Baie de Somme et depuis notre splendide chambre de notre B&B « Chambres avec vue« , tenu avec une main de maître par Isabelle, nous percevons déjà tout ce que la baie peut nous offrir en beauté et plénitude. Le calme du matin rend encore la vue plus affolante. Cette nature, qui peut parfois se montrer dure et violente, est là devant nous, paisible, belle et intrigante à la fois. Comment autant d’eau, de sable et d’éléments peuvent-ils être déplacés plusieurs fois par jours sous nos yeux alors qu’aucune tempête n’est perceptible à l’horizon. Nous le découvrirons sûrement dans la seconde partie de notre journée.

La Baie depuis Saint-Valery avec vue sur Le Crotoy

Mais avant cela, après un (très) solide petit-déjeuner, nous quittons notre belle demeure pour arpenter le haut de l’ancien Saint-Valery.

REMARQUE : alors attention, attention mesdames et messieurs … ici on ne dit pas Saint-Valéry mais Saint-Valery ! Simple non ? 🙂 🙂 Pour faire simple on prononce « Saint-Valry » Aussi non, de suite vous êtes classé comme un béotien jamais sorti de son trou na ! 🙂

Notre demeure se situant juste au pied de la Porte de Nevers, nous débutons donc par là notre lente montée vers le dessus de la colline.

Porte de Nevers (dite du bas)

Construite au 16e siècle et faite de silex, de grès et de brique, on peut encore y voir les traces des espaces réservés à la herse et au pont-levis ainsi que la partie supérieure où se trouvait le corps de garde. Sur la gauche est encore apparente l’entrée de ce qui fut un cachot !

Sur le dessus également est bien visible la devise antique de la ville : FIDES !

Vieilles maisons bien entretenues, anciens pavés et venelles nous invitent à la promenade. Rendons-nous maintenant sur la tour de guet surplombant la Somme pour avoir une autre vue de cette magnifique baie. Elle est sur la droite juste après la Porte de Nevers et on y accède via un petit escalier en tunnel.

Escalier menant à la tour de guet

Une fois au sommet des courts escaliers, une première vue panoramique s’offre à nous. D’ici, autrefois, on pouvait voir et contrôler tout bateau s’approchant.

Vue de la baie à marée basse

Juste à côté de cette tour de guet, nous trouvons la belle et ancienne (mais à rénover) Eglise Saint-Martin. Datant du 13e siècle, elle a donc connu la Guerre de 100 ans et en a gardé quelques traces. Incendiée puis reconstruite. Vandalisée plus tard à la Révolution, elle en a vu dans sa longue vie ! Un financement serait utile pour l’intérieur de cette belle église.

Juste un rien plus loin encore, une petite rue bien calme avec des restes d’une architecture bien typique de la région.

Après quelques centaines de mètres encore, nous parvenons à la porte haute dite Porte Guillaume le Conquérant ou encore Porte Jeanne d’Arc. Cette dernière, capturée, serait passée par cette porte pour aller en captivité.

Porte Guillaume ou de Jeanne d’Arc

Concrètement sortis de la vieille (petite) ville, nous poursuivons vers le sommet de la colline en arpentant les quelques rues fort calmes menant à une vieille chapelle portant tout un symbole. En chemin, nous observons les premiers kayakistes de mer qui reviennent d’une expédition dans la Baie à la recherche des phoques.