BARCELONE – JOUR 2

Les maisons de GAUDI

Aujourd’hui, le grand jour ! On nous en parlait depuis longtemps avec nos amis qui avaient déjà été à Barcelone. Du bien, du mal … de tout ! Nous allons découvrir les trois maisons les plus connues de Gaudi, célèbre architecte catalan, à savoir : Batllo, Mila, Vicens. Par choix et après analyse des avis et du programme de la journée, nous ne visiterons complètement que la première. L’intérieur des secondes fera l’objet d’une visite à notre prochaine descente sur Barcelone soit … juin 2022 ! 🙂 🙂 Articles suivront bien entendu 🙂

Gaudi, architecte fou ou visionnaire, chacun aura sa propre idée mais … pour cela il faut visiter ! La photo ci-dessus n’est pas innocente, il s’agit d’un cliché pris dans les sous-sols de la Casa Battlo à la fin de la visite. On vous fait entrer au compte goutte dans un cube qui se referme sur vous et une société a mis au point un système de projection en 3D de ce que les concepteurs imaginent qu’il se produisait dans le cerveau de Gaudi lors de ses cogitations pour ses projets. Vous en prenez plein la vue durant de longues minutes au point de déstabiliser certains ! Concept très original et qui a le mérite d’exister à la fin d’une splendide visite. On en reparle plus bas.

Casa Batllo

Située à +- 500 m plus haut que la Place Catalunya, point central à Barcelone, on pourrait passer en voiture devant sans la remarquer vu la rangée de grands arbres qui bordent la belle avenue Passeig de Gracia. Pourtant, de nuit, la Casa Batllo (regardez bien la belle présentation de leur vidéo sur leur site) brille de mille feux !

Par contre en journée, une fois devant sur le très large trottoir …. woaw ! Et la maison qui la jouxte est, elle aussi, splendide !

Monsieur BATLLO, gros industriel de Barcelone au début du XXe siècle, voulait détruire complètement l’ancien bâtiment pour reconstruire un tout nouvel édifice. Gaudi, après âpres discussions, parvint à le convaincre, plans à l’appui, que le bâtiment ancien avait de grandes qualités pour se lancer dans une rénovation innovante. Ainsi, après avoir visionné une maquette de plâtre préparée par Gaudi, ils tombèrent d’accord pour rénover toute la façade et une grande partie de l’intérieur pour y loger sa petite famille, les gens de maison et recevoir des hôtes de marque. Plus tard, quelques locataires aussi. La maison fut rehaussée de plus de 10 m et avec un gain de 1000 m² supplémentaires portant chaque étage à +- 450 m² …. Pour la plus grande joie de nos mirettes actuellement !

Lors de notre visite, une animation très originale de la vision de Gaudi et son rapport avec la nature se déroulait dans l’étage inférieur. Excellent début de visite avant de poursuivre vers les étages.

Puis, c’est le début de l’ascension vers la découverte des étages supérieurs qui nous mènera jusqu’aux combles et le toit magnifiquement décoré. Tout au long de la visite, la décoration des meubles, portes, escaliers, murs, vitraux etc se rapportera à la lumière, la nature et à l’eau.

Ici, un poêle pour se réchauffer en hiver dans un coin « cosy », là une déco de lustre laissant penser à une goutte qui formerait une onde dans l’eau, là encore des fentes à ouvertures réglables dans les portes et murs pour laisser passer ou pas la fraîcheur et ventiler au maximum la maison, tout ici n’est qu’invention pour la beauté du lieu et le confort des occupants.

A l’étage, on débouche sur une grande terrasse à la décoration châtoyeuse et inventive également même sur la façade arrière qui devait caresser l’oeil des visiteurs.

Une fois un peu de repos pris sur la grande terrasse pour savourer la vue sur tout le bas de la ville, on redescend par un joli escalier superbement décoré de mailles métalliques bougeant avec la ventilation et laissant voguer l’imagination. Une fois arrivés dans les sous-sols, nous trouvons l’animation dont nous vous parlions au début.

Le prix d’entrée pourrait vous rebuter (35.00 €) mais cela les vaut bien ! Splendide fin de visite donc pour ce qui est un des point d’orgue de Barcelone.

Casa Mila – La Pedrera

Un peu plus haut après être sortis de la Casa Batllo, nous trouvons un autre édifice de Gaudi. Monsieur Mila, richissime homme d’affaires et ami de Monsieur Batllo, voulut lui aussi se lancer dans l’édification d’une maison sortant de l’ordinaire (que bien entendu tout le monde admirerait :)) et il convoqua donc Gaudi en lui passant commande. La Casa Mila – Pedrera était née !

Casa Vicens

Toujours un rien plus haut, nous passons également devant un troisième édifice réputé de Gaudi, la Casa Vicens. Il s’agit d’un projet majeur pour Gaudi et, il faut le reconnaître, une belle réussite également.

Monsieur Vicens, qui avait également bien réussi dans la vie dirons nous, avait envie d’une résidence secondaire et son regard portait sur Gracia, actuellement quartier de Barcelone mais à l’époque ville à part entière jouxtant Barcelone.

Parc Güell

Nous poursuivons toujours à pied vers la colline Güell où se trouve le renommé Parc Güell. Attention, par fortes chaleurs la montée, qui n’est pas une ascension mais assez longue tout de même, peut laisser des traces en fin de journée 🙂 Heureusement, dans une petite rue, nous trouvons des escaliers mécaniques, judicieusement placés à cet endroit, qui nous facilitent bien la montée. (Pour les moins courageux, Metro L3 arrêt Vallcarca. Un bus venant du centre s’arrête aussi devant l’entrée.) En se retournant, on a déjà une très belle vue sur la ville.

Le Parc Güell est aussi dû à Gaudi qui, décidément, était omniprésent début 20e siècle à Barcelone.

Monsieur Güell, mécène fort connu dans Barcelone, commanda à Gaudi la construction d’un grand parc comprenant une cité-jardin, une soixantaine de maisons et une chapelle. Malheureusement, la difficulté des travaux et le budget nécessaire au projet firent que 4 maisons seulement virent le jour. Quinze ans de travaux furent nécessaires pour accomplir l’achèvement du parc.

Le parc comprenant de très nombreux petits sentiers circonvoluant un peu partout et vous menant ici aux lieux touristiques du parc, là à une aire de pic-nic ou encore un peu plus loin à des zones de repos où il fait bon respirer un air un peu plus frais qu’en ville en plein été. C’est un lieu très reposant et très agréable. Et pour la modique somme de 10.00 € !

Après, comme dans tout lieu touristique, il faut parfois attendre un peu pour avoir le bon cliché ou la bonne place 🙂 🙂

En progressant encore dans le parc, on trouve de très chouettes endroits beaucoup plus calmes et (petit conseil que nous n’avions pas suivi) prévoyez-vous votre petit pic-nic pour en profiter dans un de ces nombreux endroits bien reposants !

Plus loin, une fois que tous les touristes agglutinés ne sont plus dans votre entourage, vous découvrirez quelques pépites avec de beaux points de vue sur la vallée et la mer.

Vue sur le pont de Muhlberg

Après avoir emprunté de jolis chemins, nous tombons sur un de nos buts : le pont de Muhlberg. Passerelle surplombant un impressionnant ravin, elle poursuit votre promenade dans la colline boisée.

Si vous poursuivez encore un peu, la colline boisée s’estompe pour laisser place à l’urbanisation. Il est alors temps de redescendre vers la ville par les sentiers et vous arrêter à l’hôpital. Vous êtes un peu malade non ? 🙂 🙂

Hôpital Sant Pau

Cet hôpital, ultra moderne sur l’un de ses flancs, est en réalité un très ancien hôpital. Il s’agit, pour la partie ancienne, bien entendu, d’un lieu à ne pas rater dans votre séjour à Barcelone. Proche d’un arrêt de métro si vous ne faites pas notre promenade à pied, il vous sera facile d’accès mais vous pourrez y découvrir ce que des architectes ont pu faire de merveilleux même dans un caractère à but social à l’époque.

Cet Hôpital Sant Pau (visite guidée possible), fut construit par le même architecte qui a fait le Palais de la Musique Catalane. Quelques ressemblances sont à voir d’ailleurs. Contemporain de Gaudi, l’architecte Domenech i Montaner a brillé lors de cette construction qui a mis 30 ans à s’achever.

Juste à côté de cette magnifique ancienne entrée débute une somptueuse avenue toute en pente légère, l’Avenue Gaudi. Arborée, remplie de petits restos et bars accueillants, vous pourrez vous y reposer quelque peu avant de redescendre dans la même avenue pour déboucher au coucher de soleil sur la Sagrada Familia qui vous attend à bras ouverts !

Pour nous ce soir là, le resto découverte sera le fruit du hasard. Planté à quelques mètres de notre hôtel, le restaurant Patagonia Beef & Wine nous reçoit malgré une arrivée un peu tardive. Mais quel bonheur ! Un superbe décorum, un Malbec à tomber pour accompagner des viandes argentines succulentes et un dessert hmmm. Et au final, un petit verre du patron en fin de repas. Excellent souvenir.

Après une bonne douche et un peu de repos à votre hôtel, n’oubliez pas non plus que Barcelone se vit aussi la nuit…. 🙂

BARCELONE – JOUR 1

Trajet Aéroport/Barcelone

Arrivés la veille en fin d’après-midi, nous avions emprunté la navette AEROBUS pour rejoindre le centre-ville. Hyper pratique et stationnée sous l’aéroport avec un départ toutes les 5 minutes, vous pouvez soit effectuer la réservation par internet soit prendre votre billet à l’embarquement. Quatre arrêts sont prévus dans Barcelone. A vous de choisir celui le plus proche de votre hôtel !

Bus climatisé avec des espaces de rangement pour vos valises, il emprunte de nombreuses voies BUS ce qui fait qu’en +- 30 minutes vous êtes Place Catalunya (dernier point d’arrêt). Des écrans dans le bus vous montre le délai entre chaque arrêt et vous permettent donc de bien suivre votre itinéraire. Enfin…. des prises pour charger votre GSM durant le trajet. Le bonheur pour 10 euros qu’on vous dit ! 🙂 🙂

D’autres possibilités existent aussi (bus régulier, moins cher mais …), taxi (bcp plus cher), train…

Une fois arrivés et installés dans notre hôtel, l’estomac se rappelle à notre bon souvenir. Donnons lui donc raison dans un gastrobar renommé Elsa Y Fred ! 🙂 Un synonyme de Barcelone ? Et bien .. Tapas voyons 🙂 🙂 🙂

Sagrada Familia

Nous ne nous tenions plus, le premier soir nous devions la voir et donc avant de nous faire notre petit resto « accueil du premier soir », hop go go go pour la voir 🙂

Le lendemain, après un excellent petit déjeuner au buffet de notre hôtel GRUPOTEL Gran Via 678 , nous prenons la route à pied sur les grands boulevards, nez en l’air, oreilles au vent. Ou bien le contraire peut-être ? 🙂 🙂

Après quelques minutes à peine de marche dans le joli et moderne quartier EIXAMPLE, nous apercevons au-dessus des toîts des grands immeubles au riche passé, les sommets des tours de cette fameuse Sagrada Familia.

Officiellement appelée Temple Expiatoire de la Sainte Famille dès son érection en 1882, cette Basilique mineure est l’oeuvre d’un génie qu’est GAUDI. Monument emblématique et inachevé, disons le de suite, on adore ou pas ! Nous, on a été autant éblouis qu’écrasés tant ce monument est un véritable mastodonte d’architecture.

Etant « expiatoire », le financement des travaux s’est fait exclusivement sur base de l’aumône ce qui a pu expliquer parfois la lenteur de certains avancements. On a pu dire beaucoup de choses sur GAUDI mais un élément est sûr pour le caractériser : l’AUDACE !!

En combinant certaines formes architecturales qui auparavant paraissaient non assimilables, il a réussi à faire de ce mastodonte un joyau connu à travers le monde entier.

Ce qui frappe au premier abord, ce sont les 4 grandes tours. La Tour des Apôtres, la Tour des Evangélistes, la Tour de Marie et la Tour de Jésus. Cette dernière, une fois terminée, sera haute de 172,5 m càd un mètre de moins que la colline de Montjuic; Gaudi estimant que l’oeuvre de l’homme ne pouvait dépasser celle de la Création. Plusieurs ascenseurs permettront de monter dans les tours, une passerelle reliera des tours. Quand on vous parlait de gigantisme !!

Vue arrière de la Sagrada

Une fois le parvis dépassé, nous entrons dans l’édifice et là, paf, la gifle…. De la lumière à travers une multitude de vitraux, tous plus beaux les uns que les autres. Par le haut, par les côtés, la lumière entre et frappe les colonnes de pierre, le marbre au sol, les objets, les visiteurs … un océan de couleurs réparties de manière très réfléchie !

Les 4 côtés de l’édifice font penser aux 4 saisons et donc 4 couleurs prédominantes !

En ressortant par le côté opposé au parvis actuel (en sachant que dans le futur cela devrait être l’inverse), il n’y a plus qu’à s’éloigner quelque peu dans le parc qui jouxte le bâtiment pour observer encore mieux les détails architecturaux et prendre conscience du génie de cet homme Gaudi. A noter, par exemple, dans la photo ci-bas, le carré magique où toutes les sommes sont chaque fois égales à 33 … l’âge du Christ !

Poblenou : quartier en plein renouveau

Après la Sagrada, nous empruntons l’Avenue Diagonale, splendide boulevard, qui nous mène vers l’Est et le quartier Poblenou en plein boum économique et renouveau. D’anciennes usines ont été partiellement ou totalement abattues, des hangars désaffectés abritent maintenant des lofts haut de gamme, des restaurants et boutiques se mêlent aux nouvelles tours et hôtels en construction. Plusieurs discothèques réputées font partie de ce quartier dont le très fameux Razzmatazz. Ce quartier est aussi réputé pour être le refuge de splendide street art. Ca bouge au Poblenou !

Le Palais de la Musique Catalane

Après être passés devant le Château des 3 Dragons (ci-dessus), nous nous dirigeons vers une visite fort attendue, le Palais de la Musique fort renommé pour sa beauté. Nous avons pour cela réservé une visite guidée via leur site. Niché dans un dédale de petites ruelles, ce Palais propose tout un paquet d’activités musicales ou vocales. Des concerts classiques ou modernes et des chorales mais aussi des ténors viennent se présenter ici à vos oreilles.

Splendide bâtiment construit de 1905 à 1908, il est basé sur une structure métallique avec des voûtes gothiques pour le soutenir. Il regorge de mosaïques, vitraux et ferronneries remarquables.

A noter que l’architecte est aussi responsable de la construction de l’Hôpital Sant Pau dont nous vous parlerons dans un autre article de nos visites de Barcelone.

Et au premier étage, la salle principale de concert… la lumière pénètre par le haut de manière si incroyable dans la salle que l’on peut rester assis un très très long moment pour admirer ce fabuleux plafond.

Arrivés au second étage, l’émerveillement est total !

Le soleil se couche, la journée et les jambes sont bien remplies. Une seule solution…. 🙂 Direction le restaurant La Dentellière. Nous vous l’accordons, peut-être serez vous déçus comme nous l’avons été … de l’accueil et du service ! Mais le détour en vaut la peine, la paëlla est une vraie tuerie !

En chemin vers notre hôtel, nous croisons d’autres bâtiments ou symboles de Barcelone comme la Tour Agbar qui s’illumine différemment à chaque instant mais aussi l’Arc de Triomphe spécialement construit pour l’Expo Universelle de 1888 qui consacra la renommée de Barcelone dans le monde entier. Dieu qu’il fait bon déambuler et flâner dans cette ville si bouillonnante.

Un dernier passage devant la Casa Battlo de Gaudi qui fera l’objet de notre JOUR 2 !

A demain…. 🙂 🙂

Taormine : une perle !

Taormine est située sur la côte est de la Sicile, à peu près à mi-chemin entre Messine et Catane. Elle s’étend sur une terrasse du Mont Tauro à 200 m d’altitude.

La ville est en balcon sur la mer face à l’Etna. La Calabre, distante d’environ 30 km, est visible par temps clair ainsi que la nuit.

Si cette ville n’a pas une densité de population élevée, il n’en est pas vraiment pareil en période estivale ! Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le Saint-Tropez sicilien ! Il faut dire qu’avec ses ruelles médiévales, ses points de vue et ses vestiges de ville antique, elle a de quoi séduire !

Fondée en 403 avant J-C par les Grecs, la ville passe sous domination romaine, byzantine, normande avant de devenir italienne.

Suivez le guide ! Tout d’abord, ne vous hasardez pas à vouloir vous garer dans la ville (haute), elle est piétonne ! Et les seules routes accessibles en voiture sont ZTL (Zone à trafic limité = PV) ! Dirigez vous plutôt vers l’un des nombreux parkings. Des navettes sont à votre disposition ou, si vous préférez, à pied selon l’éloignement !

Ce qui fait avant tout la réputation de Taormine, c’est son théâtre antique !

Le théâtre grec est l’un des vestiges gallo-romains les plus fréquentés de Sicile en raison de son bon état de préservation. Construit au cours du 3ème siècle avant notre ère par le tyran Grec Géron II, son emplacement sur la partie haute de la ville permet une superbe vue sur l’Etna et sur la mer.

Si vous aimez l’histoire de la Grèce antique et de l’empire romain, c’est un site incontournable. Le théâtre mesure 109 mètres de diamètre et peut accueillir jusqu’à 5400 personnes. Les fondations sont grecques mais l’architecture en briques montre que la majeure partie du bâtiment date de l’époque romaine. L’acoustique y est reconnue comme exceptionnelle ! En période estivale, des événements musicaux et théâtraux s’y déroulent !

Alors, foncez. Achetez vos billets ici. Et surtout, n’hésitez pas à déambuler. Suivez e.a. le chemin qui vous mènera au plus haut du site. Vous y découvrirez une vue … WAOW !

Une fois votre visite terminée, descendez vers la vieille ville. Après quelques dizaines de mètres, empruntez les escaliers sur votre gauche. Vous vous dirigerez ainsi vers la Villa Comunale, jardin public de la ville, appartenant jadis à une riche propriétaire anglaise.

Il est composé de terrasses reliées par des escaliers, avec des petites places desquelles on a de belles vues sur la baie, plusieurs espèces originales d’arbres et un petit jardin botanique. Y ont été construites des bâtiments originaux d’influence orientale. C’est un véritable havre de paix !

Rendez vous ensuite vers la vieille ville. Elle s’organise autour du Corso Umberto I, petite ruelle centrale, reliant la Porta Messina (autrefois, la ville était protégée par des remparts arabes) à la Porta Catania.

Le long de cette rue, on peut voir les principaux monuments médiévaux de Taormina.

C’est aussi une rue piétonne très touristique, bordée de magasins de souvenirs, de restaurants et de boutiques de vêtements. On y trouve également de très jolies céramiques !

Ne manquez pas de vous poser sur la Piazza IX Aprile ! D’une part, elle est jolie et la vue y est à couper le souffle !

L’église San Giuseppe trône au fond de la place. Construite aux alentours de 1700, elle dispose un bel escalier à double rampe d’où vous pourrez prendre un peu de hauteur !

La place est fermée par l’ancienne Tour de l’Horloge  séparant la partie de la ville d’origine antique du quartier médiéval. Elle fut érigée autour du XIIe siècle sur les vestiges de l’enceinte antique de la ville, puis reconstruite au XVIIe siècle.

C’est ici que Monsieur Sabbouvadrouille marqua 10 000 points lorsqu’il emmena, à la nuit tombée, Madame Sabbouvadrouille au restaurant Baronessa ! La vue, l’assiette, le service, la terrasse surplombant la mer ainsi que les salons intérieurs du restaurant … Tout était parfait 😍

Bon, revenons les pieds sur terre et reprenons notre visite ….

Le Corso Umberto rejoint la Piazza del Duomo avec sa belle fontaine de style baroque.
La cathédrale San Nicolò di Bari a été construite au XIIIe siècle sur les vestiges d’une église plus ancienne. Elle fut souvent rénovée au cours des siècles.
Son aspect austère et cubique évoque les édifices normands. 

Non loin de la Porta Messina, ne manquez pas de visiter l’église San Pancrazio. Saint Pancrace, évêque et martyr, est le saint patron de Taormine. Cette église se dresse sur les ruines du temple grec de Jupiter Serapis. Son architecture baroque date de la seconde moitié du XVIe siècle.
Le portail principal est remarquable avec son architrave et ses deux colonnes de style ionien. Il y a de très jolies peintures à l’huile à l’intérieur.

Si vous souhaitez prolonger votre visite des alentours de Taormine, vous trouverez surplombant celle-ci le village de Castelmola d’où le panorama est parait il saisissant. Ce dernier est également classé plus beaux villages d’Italie. On y accède soit par un chemin pittoresque « via dei saraneci » soit par une jolie route sinueuse.

Nous avons également manqué de temps pour nous rendre dans la vallée et les gorges de l’Alcantara qui est un parc naturel magnifique !

Nous n’avons pas non plus eu le temps de nous rendre sur Isola Bella. L’ilot est un des emblème de Taormine. Il fut acheté en 1860 par une noble anglaise qui y vécut en exil. Elle se consacra à la culture de plantes, créant un jardin toujours présent et construisit une charmante demeure.

Pour ce périple, nous avions posé nos bagages à l’Hôtel Sikè, tenu par deux charmantes jeunes femmes. Le petit déjeuner est garni de différentes spécialités siciliennes. Le jardin héberge quelques agrumes, amandiers et arbustes en tout genre. Vous remarquerez des traces noires sur les fruits et au sol qui ne sont que les retombées de lave de l’Etna tout proche, prouvant ainsi encore une fois l’activité réelle et récente de ce volcan ! Un véritable havre de paix !

Suivez la suite de notre trip en lisant, par exemple, l’article sur Catane ou Savoca !

Catane, port de lave

Catane : port et pierre de lave

Deuxième ville de Sicile, Catane est une capitale provinciale à ne pas manquer pour divers aspects tels que la vue sur l’Etna, son marché au poisson Pescheria (à ne surtout pas manquer !) mais aussi ses très beaux bâtiments, monastères ou églises qui sont répartis dans toute la ville. On ne parle pas ici d’une petite ville au charme sympathique mais d’une ville de 300.000 habitants avec des quartiers où il fait très bon flâner. Comptez un jour ou deux pour visiter au gré de vos envies tant la ville a des attraits !

Visiblement à la merci du monstre rugissant qui est son voisin, Catane a beaucoup à vous offrir. Ravagée tant et plus par la lave ou les tremblements de terre et parfois même les deux simultanément, elle a su se relever à chaque fois même après une énorme coulée de lave en 1669 où la ville a été quasiment totalement engloutie. Les habitants ont appris de leurs malheurs, ont érigé des bâtiments sur des fondations de lave, ont construit les murs de leur jardin avec cette même pierre et ont aussi tracé les rues de leur ville « nouvelle » avec ce que Dame nature a pu leur offrir. Pour se faire un peu pardonner peut-être ? 🙂

Au détour d’un petit tunnel qui devrait nous mener à la Pescheria, nous tombons nez à nez avec une petit groupe de siciliens du 3e âge, comme l’on dit, qui tapent le carton d’un jeu local tout en devisant de tout et de rien. Evidemment, aucune femme à l’horizon 🙂 🙂

Immersion immédiate garantie !! Le tout dans la bonne humeur du sud bien entendu. Après ce beau moment de détente, nous progressons de quelques dizaines de mètres pour découvrir la Pescheria.

La Pescheria

Après avoir trouvé sans trop de problème un parking surveillé à deux pas du centre, nous nous dirigeons rapidement vers ce Marché aux poissons de Catane dont tout le monde nous parle depuis que nous préparons ce voyage. La Pescheria, lieu mythique !

La Pescheria est un marché où l’on trouve de tout naturellement mais il est plus réputé pour son espace dédié aux poissons frais en tous genres. Il se trouve idéalement placé entre l’ancien port et la place principale avec la Fontaine de l’Eléphant et la réputée Cathédrale Sainte Agathe.

Et de fait, dès l’entrée sur le site, nous pouvons profiter d’un délicieux mélange de brouhaha, d’odeurs de poisons frais à la découpe, de grillades à emporter …. et d’un parfum si typique à la Sicile qui vous donne envie de flâner tant et plus. Chaque arrêt à un étal est un délice pour les yeux !

Nous poursuivons nos découvertes de ce petit marché toujours dans un vrai ravissement si l’on fait abstraction de nos critères d’hygiène de nos marchés si surveillés ….

Ici, ce soir, c’est sûr, les chats vont se régaler 🙂 🙂 🙂

La découpe minute du poisson frais

Des prix bas à n’en plus finir, des dégustations offertes par les camelots à chaque instant. Nous prenons le temps de déambuler.

Réellement impressionnants de savoir-faire, les vendeurs vous interpellent, proposent un prix qui visiblement peut se discuter. On dit qu’ici on peut acheter son poisson et le faire cuire dans un des restaurants qui se trouvent à proximité directe du marché !!

Les derniers étals se profilent, nous allons poursuivre notre route vers les autres surprises que Catane peut nous réserver.

Merci encore à ces habitants et camelots pour cette belle expérience si unique ! Souvenirs garantis 🙂

Attention, le Marché n’ouvre que le matin. Pensez-y donc dans vos préparatifs !

En quittant la Pescheria en direction de la Piazza del Duomo en empruntant un grand escalier tout en lave, vous trouverez la splendide Fontaine Amenano en marbre de Carrare. Son nom est dû au (petit) fleuve qui coule juste sous la fontaine. Une partie de l’eau est récupérée, remonte et retombe en cascade via la fontaine. Splendide petit écrin jouxtant la place, elle est très photographiée.

La fontaine à l’Eléphant

Située sur la Piazza del Duomo, la fontaine à l’Elephant, symbole de protection de la Ville face à l’Etna, est taillée entièrement dans le basalte provenant directement des restes de coulées de lave précédentes. Sainte Agathe et sa Cathédrale veillent perpétuellement sur Catane qui est, en permanence, en danger depuis des siècles. Les habitants ont donc appris à vivre avec leur peur !

Après avoir franchi la lourde porte en bronze massif qui garde les richesse de l’édifice et une fois à l’intérieur de la Cathédrale, on peut découvrir la beauté du marbre taillé et qui règne en maître dans toutes les parties de l’église.

Fortifiée avec des tours, des murs avec créneaux, des poivrières et des meurtrières, la puissante construction représentait un infranchissable avant-poste militaire contre les innombrables attaques venant de la mer.

En ressortant, sur le côté, un petit jardin vous permettra de vous reposer à l’ombre tout en observant une belle statue représentant Sainte Agathe, patronne de Catane qui a eu fort à faire entre éruptions et tremblements de terre au fil des siècles.

En prolongeant de quelques minutes votre marche à l’intérieur de la ville, vous découvrirez également une belle place avec fontaine qui fait face au superbe Théâtre Bellini, un des plus beaux d’Europe dit-on mais malheureusement fermé lors de notre passage.

Bon, tout cela donne soif…. il fait plus de 40°C ici… pfff chaud chaud chaud… On se boit un coup ? 🙂

Et quand on vous dit qu’il fait chaud, nous repartons vers l’Eglise Sainte Agathe de la Fournaise, non ça ne s’invente pas Madame !! 🙂 On vous dit tout.

Alors voilà, Sainte Agathe, mal vue des autorités religieuses, fut soumises à la torture. De ce temps là, c’était plus courant. Maintenant, on fait de longs procès sans parfois aboutir 🙂 :). Elle fut donc questionnée par le feu (le four..).

L’ église en soi n’est pas mal à voir mais est contournable. Par contre, si vous regardez bien, vous devinerez l’épaisseur de la lave qui fut taillée pour y construire un gigantesque amphithéâtre romain. On parle ici de plusieurs mètres laissant ainsi deviner la quantité astronomique de lave ayant pu s’écouler jusqu’à la mer !

Un des clous de la visite de Catane vient ensuite : l’Eglise de Saint Nicolas l’Arena. Pourtant peu engageante de l’extérieur et au premier regard, elle nous a ébloui par sa taille, sa majestuosité, sa fraîcheur dans la lumière et puis…. et puis surtout par ce que l’on a découvert !

Pourtant construite après la mega éruption de 1669 qui détruisit une bonne part de la ville, l’église laisse un sentiment d’inachevé. A l’intérieur, par contre, on peut y découvrir de très très lourds chandeliers portés à bouts de bras par de nombreux hommes lors des processions en ville. On dit qu’il faut 12 hommes pour un seul de ces chandeliers lors des processions. Il y en une petite dizaine à vue d’oeil !

Alors que nous allions ressortir, notre attention est attirée par une sorte de gravure dans le marbre au sol. Des noms de mois, des traits, … répartis sur de nombreux mètres.

Et puis soudain nous comprenons… le petit cercle blanc que vous apercevez, là vous le voyez ? C’est de la lumière du jour qui vient d’un trou percé volontairement dans la coupole. Et cette lumière bouge, évolue sur la ligne… et donne an, mois, jour, heure…. et même le signe zodiacal du moment ! Un splendide et gigantesque cadran solaire en pleine église !

Pile poil 40 mètres de long sous une voûte à 23 mètres, 91 centimètres et 7 millimètres de hauteur !! Une précision incroyable de la part des créateurs

Regardez attentivement notre vidéo.

En sortant de cette belle et imposante église, nous marchons quelques mètres jusqu’au Monastère des Bénédictines de San Nicolo Arena.

Repère de silence s’il en est, ce lieu est un régal pour les yeux et les oreilles tant il est plaisant d’admirer l’architecture des bâtiments que d’entendre…. ben rien ! 🙂 🙂

Nous avons pris l’option de ne pas le visiter complètement car nous avions déjà visité plusieurs monastères dont le magnifique lieu de prière à Monreale dont nous vous avons déjà parlé dans nos premiers jours en Sicile.

Après ce bel échantillon d’architecture et d’art maîtrisé dans la pierre de lave, le tout sous une chaleur accablante… direction Piazza del Duomo, voiture et …. 🙂 🙂 🙂

Bien situé géographiquement en fonction de nos visites et de notre road trip, notre hôtel Masseria Testaferrata était situé face à l’île d’Ortigia dont nous vous parlerons dans notre article sur Syracuse. Quasi au bord de l’eau et entouré de champs et de vignes, il nous fut très utile comme base de départ au quotidien mais aussi pour nous reposer après des heures sous des chaleurs TRES intenses 🙂 🙂

En soirée, nous avons opté pour un très chouette resto Onda Blu Isola (qui fait aussi poissonnerie) dans la baie d’Ortigia à quelques minutes de notre hôtel. A noter qu’un autre Onda Blu se situe dans le centre de Syracuse aussi. Situé face à Syracuse, vous mangez poissons frais et crustacés quasi les pieds dans l’eau avec un bon vin blanc bien frais. Le soleil se couche, la chaleur sur votre peau s’apaise, tout va bien ! 🙂 🙂 🙂

Repos total et rafraîchissements de rigueur….. bientôt, Noto, Modica et Raguse nous attendent impatiemment 🙂 🙂

Savoca et son Parrain

Savoca est un village perché sur une crête, avec son château médiéval en ruine. On y accède par une route relativement sinueuse. Tellement sinueuse, qu’il est très fréquent d’entendre le klaxon des autocars qui s’annoncent !

C’est un village qui a un charme fou. Mais qui n’est pas évident à visiter par fortes chaleurs au vu de ses ruelles escarpées ! Mais ses panoramas magnifiques et tellement variés sur la mer Ionienne ou sur l’Etna vous feront oublier les efforts !

Ce village a vu défiler du beau monde : Francis Ford Coppola y a tourné deux des films de la trilogie du Parrain qui ont pour acteurs principaux Al Pacino (Michael Corleone, fils), Marlon Brando (Don Vito Corleone allias Le Parrain), James Caan (Santino Corleone, fils) et Robert Duvall (Tom Hagen, fils adoptif du Parrain).

Au pied du centre historique, sur une jolie petite place se trouve le bar Vitelli, un des lieux de tournage. N’hésitez pas à entrer pour jeter un coup d’œil aux photos prises lors du tournage !

C’est un charmant endroit où il fait bon se détendre sous la pergola ombragée. A la carte e.a. croque-monsieur et salade. Mais ce qui fait également sa réputation c’est son granité citron Zibibbo accompagné du biscuit Zuccarat qu’on laisse se décomposer 😊

Requinqués, nous nous lançons à l’assaut de la grimpette !

La ville était fortifiée au moyen-âge. On y entrait par deux portes, dont l’une existe toujours, du XIVe siècle.

Un peu plus haut, sur votre droite, l’église San Michele, datant de 1250. Elle a deux jolis portiques et, parait il, un bel intérieur mais … elle était fermée …

Lorsque vous continuez cette route, vous arriverez à l’église San Nicolo (erronément appelée Santa Lucia). Sous des airs de forteresse, elle date du 13e siècle.

C’est dans cette église qu’eu lieu le mariage d’Al Pacino (Michael Corleone) avec Apollonia.

Tout au long de ce chemin, vous profiterez de magnifiques panoramas sur les environs.

Si, au départ de la place, vous empruntez la Via Pentifurri, vous arriverez à la Chiesa Madre ainsi qu’aux ruines du château .. où nous ne sommes pas allés.

Nous avons toutefois terminé notre visite du village en nous rendant au Convento dei Cappuccini, par la Via éponyme. Le Mont Calvaire porte bien son nom … Il y a d’ailleurs un chemin de croix ! C’est un ancien ermitage perché en haut de la crête, transformé en église par les jésuites au XVIIIe siècle. Vous sonnerez à la porte dont la photo est ci-dessous et pour quelques pièces (laissé à votre appréciation), vous pourrez observer les momies de personnages du début du XIXe siècle. Par respect, les photos sont interdites. Vous pourrez ensuite vous rendre dans l’église ainsi que sur la terrasse la jouxtant d’où vous jouirez une fois de plus d’une magnifique vue !

Lorsque vous redescendrez sur la place, vous pourrez emprunter la Via Rina (à gauche du bar Vitelli) pour faire une petite balade. C’est dans cette rue que nous étions garés.

Nous gardons vraiment un excellent souvenir de cette petite halte 😍

Nous pouvons dès lors poursuivre vers notre prochaine destination, la splendide et haute Taormina. 😀🤩

Lipari, fille italienne du grec Eole !

Lipari, nous voilà !

Plus nous roulons vers l’Est à partir de Cefalu et plus la tension monte dans notre véhicule. Nous nous dirigeons vers le petit port de Milazzo qui sera notre point de départ en ferry pour nous rendre sur une île des Eoliennes : la renommée Lipari. Nous avons beaucoup lu à son propos bien entendu mais restons tout de même sur nos gardes. Touristique à outrance, sale, peu intéressante ou enivrante …. ? On allait savoir. Et on a vite su ….

Mais tout d’abord, c’est quoi les Iles Eoliennes dites donc ? Et bien, c’est un ensemble de petites îles nommées par ordre de taille : Lipari, Salina, Vulcano, Stromboli, Panarea, Filicudi, Alicudi. Pour donner un ordre d’idée, Lipari, c’est +- 10.000 habitants …. Alicudi c’est 150 habitants ! Sans compter les moutons, les chiens et les chats of course ! 🙂 Alors, pourquoi Lipari et pas une autre ? Et bien, nous avons fait simple pour tout dire. La plus grande, la plus aisée mais peut être que d’autres sont plus belles ou plus charmantes …. quand nous reviendrons on vous tiendra au courant promis 🙂

Au petit matin, après un bon repas du soir dans l’un des restos du front de mer et une nuit bien reposante dans notre petit mais confortable hôtel Maredomus de Milazzo face à la petite marina, nous nous rendons sur l’embarcadère de la compagnie LIBERTY LINES

Vue depuis notre chambre sur la marina de Milazzo

Les tickets étant réservés assez longtemps à l’avance, aucun problème pour embarquer sur un de leur drôle de navires 🙂

Tout de même plus que confortable, ce gentil navire et son équipage vont nous mener (quasi vu qu’il s’arrête d’abord à Vulcano qui a l’air très charmante) tout droit jusqu’à Lipari. La voiture, étant laissée à proximité du port dans un garage surveillé pour 7 euros la nuit durant notre séjour sur Lipari, nous étions plus tranquilles quant à son intégrité physique; nous en avons dès lors profité pour louer deux scooters 125cc pour tout notre séjour à Lipari, histoire de pouvoir se déplacer librement et faire le tour de l’île.

Vulcano

Installation ensuite dans notre très bel hôtel CARASCO un rien à l’écart du centre de Lipari, petites photos et puis hop … en route pour prendre possession de l’île ! 🙂

Et hop, en route sur nos scooters quasi flambants neufs (hum… :))

Sachant que le tour de l’île ne prend qu’une heure ou deux quasi sans s’arrêter nous avons pris l’option …. de nous arrêter le plus souvent possible pour profiter pleinement des paysages offerts ! Départ donc en trombe en sens anti-horlogique pour la visite de l’île 🙂

Et tout de suite, après quelques minutes de route peu fréquentée même en juillet vu que les débarquements de touristes d’un jour consistent à rester le plus souvent dans le centre-ville, petit arrêt à Coral Beach. Plage de galets mais située bien en face de la belle Panarea.

Ensuite, petit arrêt à White Beach, juste pour la vue depuis la route.

Un peu plus loin en direction de Porticello, arrêt devant une ancienne carrière de pierre ponce qui a fait les beaux jours (et la fortune) de certains sur l’île. Aujourd’hui, tout est à l’abandon mais avec un certain charme tout de même !

Et baignade dans le petit port en ruine et totalement ignoré des touristes donc hop hop hop petit plongeon dans de l’eau turquoise rien que pour nous 🙂 :). Ca fait un bien fou parce que voyez vous, m’sieur dame, sous le casque en juillet … et bien on sait mieux ce que ressent l’oeuf à la coque ! 🙂 🙂 🙂

Les Iles Eoliennes s’enchaînent dans la mer

Petit arrêt repas ensuite (et oui…) à Aqua Calda avec une splendide vue sur les îles qui nous font face alors que le vin blanc est bien frais dans un petit resto de bord de plage quasi vide, l’Aurora.

Ensuite et pour faciliter la digestion, nous reprenons la petite route de bord de mer en direction de Quattropani et commençons à monter vers les villages accrochés à la pente de Lipari. La vue nous éblouit encore plus.

Quattropani, tout petit village à la pointe nord de Lipari, nous accueille en son sommet par une toute petite chapelle blanche qui surplombe le grand bleu avec en face les soeurs éoliennes. Et là tell le coyote avec le bip-bip …. la langue tombe au sol. Ouille, ça brûle 🙂 🙂 🙂

Nous poursuivons notre tour jusqu’à l’Observatoire Géophysique de Lipari dans le sud de l’île. A nouveau, le point de vue est à tomber de sa chaise sur la charmante île de Vulcano et son cône volcanique heureusement apaisé.

Nous redescendons ensuite tranquillement en scooter jusqu’à l’hôtel pour un petit repos piscine et apéro bien mérité. Le dos nous en remercie encore à ce jour 🙂 🙂

Splendide vue depuis les hauteurs sur la vieille ville de Lipari

Le soir, nous repartons à bord de nos fiers destriers pour arpenter, toujours sous un air chaud, les petites routes des collines de Lipari. Direction, un très très chouette restaurant avec la vue magnifique sur la mer et le soleil couchant. Nous sommes le 21 juillet 2021, jour de fête nationale. Vive la Belgique ! Vis longtemps et fièrement !

Après cette démonstration de fierté nationale sincère et assumée, direction pour des choses tout aussi sérieuses, le restaurant Sangre Rojo où nous avons passé une délicieuse soirée avec des plats de gastronomie italienne et la vue surplombant la mer.

Le lendemain matin, nous nous rendons dans le petit centre de la ville de Lipari et visitons ruelles et échoppes jusqu’à l’entrée de son vieux château. Nous n’avons pas pris l’option de le visiter préférant humer l’iode sur la splendide place jouxtant le château avec vue sur quelques splendides voiliers.

Stromboli nous voilà !

Après un repas léger arrosé tout aussi largement (menteur Monsieur Sabbouvadrouille !), nous nous dirigeons vers le port car nous avons décidé de nous rendre sur Stromboli pour voir ce fameux volcan cracher tant et plus sa lave de nuit. « Spectacle magnifique, inoubliable, images dantesques, vous ne le regretterez pas, la plus belle chose romantique à voir »…. bref, le vendeur connaît bien son texte. Et nous embarquons 🙂 🙂

Après une courte mais houleuse traversée (n’est-ce pas Madame Sabbouvadrouille ? ), nous arrivons pour une courte halte sur Panarea. Visiblement très très touristique, des touristes en masse arpentes les mini ruelles de cette très belle île qui a, hors saison, une population de … 750 habitants !! Déception donc … mais bon, nous sommes en juillet aussi hein, si les touristes abondaient en mars, cela se saurait 🙂 🙂

Pas de voiture à Panaréa … les ruelles sont trop étroites !

Après cette jolie halte, le bateau repart en direction de Stromboli. Volcan haut de quasi 1000 mètres, il trône comme Artaban en snobant les autres îles. Nous nous réjouissons de le voir éructer, cracher peut-être. « Dis moi Alessandro, est-ce dangereux de s’approcher ? » « Ma no, ce ne pas dannegereux signore ! » (pas mal hein l’accent écrit :))

Il est là, il fume, il gronde, il nous attend ! Nous accostons. Stromboli, nous voilà !

Deux petites heures de halte pour découvrir un peu le petit village qui est en permanence en danger au pied du Stromboli qui peut, à tout moment, entrer en furie ! Des ordinateurs, capteurs électroniques et gardes humains veillent sur le Stromboli et oeuvrent chaque jour pour protéger la population. Tremblement de terre, éruption et tsunami font rarement bon ménage pour les humains !!

Depuis la Piazza San Vincenzo, très joli panorama et très jolie église, avec une animation un peu kitsch mais amusante. C’est également ici que se situe le départ de l’ascension vers le volcan.

Aussi non, à part cela, les touristes prennent le soleil sur une plage de sable noir provenant directement de Monsieur Stromboli, les pêcheurs refont leurs filets, la houle berce calmement les barques …. qui se croirait sur une vraie poudrière ?

Hop, retour au bateau à la tombée de la nuit, nous allons nous éloigner quelque peu de Stromboli pour prendre la mesure de la taille du volcan puis faire le tour de l’île et stagner pendant un long moment en regardant le crachat rouge vif de ce volcan et en voyant la lave qui s’écoule lentement vers la mer agrandissant peu à peu l’île de quelques mètres carrés à chaque fois. Oui, nous allons voir les fumées épaisses, sentir l’oeuf pourri des gaz, scruter le tournoiement de la lave. Ca va être magique.

En route, nous passons devant Strombolicchio, reconnaissable avec sa tête de dragon. C’était la cheminée volcanique d’un plus ancien cratère, vieux d’environ 200 000 ans, formé de couches de lave et de roches.

Voilà …. vous avez vu ? Non ? Ben comment ça ? Comme nous alors ?? :). Mais comment cela se fait-il ? Comment est-ce possible alors qu’il y a quelques semaines à peine il crachait tant et plus ? Et bien mesdames et messieurs, cela s’appelle un jour sans, un jour férié, une grève spontanée des fournisseurs attitrés de lave, un repos dominical ou une extinction de voix. .. Circulez, il n’y a rien à voir !! 🙂 🙂

Et c’est l’âme en peine que nous retournons sur Lipari, Gros-Jean comme devant avec plein de questions en tête et une légère amertume. Mais voilà c’est par une splendide lune romantique ou Madame Sabbouvadrouille se réconforte auprès de Monsieur Sabbouvadrouille au frais sur le pont extérieur alors que les lumières de Lipari se rapprochent …

Bye bye Lipari …

Et voilà, nous retournons vers la Sicile pour visiter Savoca lieu culte du tournage du Parrain … 🙂 🙂

Nebrodi, par monts et par vaux

Bienvenue dans une région relativement méconnue de la Sicile : les monts Nébrodes, chaîne de montagne faisant partie des Apennins. Le Mont Soro culmine à plus de 1800 mètres. Ses étendues boisées, les plus grandes de Sicile (environ 50 000 hectares), regorgent de chênes, hêtres, ifs, suivant le versant sur lequel on se trouve. Il s’y trouve également une faune très riche et variée donc des aigles royaux. Deux lacs artificiels y furent aménagés : Ancipa et Bivière di Cesaro. Sans oublier la Grotta del Lauro et la cascade de Catafurco.

Vous l’aurez compris … c’est le paradis pour y pratiquer la randonnée et l’escalade !

Nous l’avons joué beaucoup plus soft en visitant de-ci de-là quelques villages … Suivez les guides !

Les vues s’annonçaient grandioses …

Les routes par contre …

Levez le pied; vos amortisseurs vous en seront reconnaissants 😂

Malgré cela, les paysages campagnards pour mener à notre première halte, Sperlinga, furent de toute beauté. Les gros ballots de paille donnent un cachet très bucolique 🥰

Sperlinga en vue …

Sperlinga est une charmante bourgade pittoresque où nous pensions prendre le petit déjeuner en arrivant sur la petite place près du château … Que nenni ! Le seul bar ouvert était déjà pris d’assaut par quelques locaux qui échangeaient, à tue-tête, les propos du jour ! C’était toutefois très sympa et nous y avons été très bien accueillis !

Nous nous sommes garés sur une jolie petite place où trône une toute petite église … fermée ! Nous avons ainsi raté l’occasion d’observer un précieux crucifix en bois !

Ah oui, à propos, vous voyez la Fiat Panda ? C’est l’occasion de vous signaler qu’il est hasardeux de vous aventurer dans les ruelles des villages si vous ne possédez pas ce genre de petite voiture ! L’étroitesse des « rues » vous donnerait des sueurs froides 😂 Soyez également vigilants aux zones ZTL, réservées aux locaux. De petites caméras ne vous louperont pas et un joli PV suivra …

Poursuivons notre visite. Nous voici au pied du château. Celui-ci aurait été construit par les Normands au 15e siècle. Il est en grande partie creusé dans la roche.

Pour un ticket à prix modique acheté au bar-tabac, vous pourrez d’abord visiter le musée dédié à la vie d’antan.

La suite de la visite vous conduira vers de longs couloirs et de petites pièces ayant probablement servis d’écuries, de prison, d’entrepôt.

N’hésitez pas à emprunter l’escalier très raide et très très irrégulier qui vous mènera à la tour du château. Les créneaux médiévaux et la vue splendide vous feront oublier cet exercice très physique !

Jolie vue que vous aurez toutefois en partie au niveau du château !

Vous trouverez également, dans les environs proches du château, beaucoup de grottes et cavernes. Mais elles étaient fermées … Regardez également ces maisons construites dans la roche …

Toujours par monts et vallons, nous arrivons à Troina. Mais avant cela … 🎶

Un bon conseil, garez vous dans la vie basse ! C’est là que nous avons failli rester coincé entre deux murs 😩🤣

Inscrit parmi les plus beaux villages d’Italie, Troina est donc la première capitale normande de Sicile. S’élevant à près de 1100 mètres, les panoramas sont magnifiques 😍

Un peu d’histoire … En 1062, lors de la conquête de la Sicile par le comte Roger de Hauteville, celui-ci y établit la première capitale normande sur l’île. Il fit de la ville son fief et un point de départ pour ses campagnes militaires contre les musulmans, y construisant la première église de l’île dédiée à la Vierge ainsi que la première cathédrale normande de Sicile.

La cathédrale normande Maria Santissima Assunta et sa jolie tour, construite à partir de 1060. Sous la cathédrale se trouve l’Oratoire des Saints Sacrements. Il correspond à la crypte et au transept de l’ancien édifice normand, à l’origine dédié au culte de Sainte-Lucie. 

Malheureusement, tout au long de notre voyage, nous nous sommes retrouvés devant des portes closes. Idéalement, il faudrait éviter de visiter entre 12h et 16h !

Troina a aussi vécu la guerre 40-45, l’occupation et la libération, des photos en rue témoignent !

Reprenant notre route, nous avons fait une halte casse croute improvisée ici !

Il y régnait une ambiance à la fois extrêmement calme et joyeuse …

Et malgré les beautés de Mère Nature, Madame Sabbouvadrouille était toute déçue … Pourquoi direz vous ? Eh bien, elle n’avait pas vu les cochons noirs semi sauvage faisant partie du « folklore » local des monts Nébrodes 🤣

Mais au détour d’une route … ils étaient là 🐷😁

Il est temps de reprendre la route direction Milazzo. C’est là que nous logerons avant de prendre le ferry pour les îles Eoliennes.

Nous avions pourtant prévu de visiter d’autres villages de ce gigantesque parc : Montalbano Elicona, Nicosia, Randazzo, San Marco d’Alunzio … Nous avions juste perdu de vue qu’une journée ne compte que 24 heures 😉 et que les kilomètres en montagne prennent « un peu » plus de temps …

Les Madonies et son Carbonara

Nous voici partis pour une journée de visite du Parc naturel régional des Madonies, d’une superficie de près de 40 000 hectares !! Autant vous dire que nous n’en avons vu qu’une infime partie …

Cette chaine comporte six montagnes dont la pizza Carbonara … euh pardon le Pizzo Carbonara, d’une altitude de 1979 m !!

Notre première halte n’était pas à l’ordre du jour. Nous nous y arrêtions pour prendre le petit déjeuner et … ce fut un réel coup de coeur ! Voici Isnello ! 😍

Ses ruelles étroites, ses petites places, ses petits commerces, y compris ambulants ! Ambiance très typique surtout lorsque l’on se retrouve devant l’épicerie à tailler une bavette avec les aînés … Et que dire de cette petite boulangerie jouxtant le bar tabac Pink Panther où l’on se pose au soleil …

Dans certaines maisons, la peur des vampires semble être réelle 🙂 🙂 🙂

Il est encore tôt dans la journée et pourtant … quelle chaleur !! Heureusement que Dame nature offre ce qu’elle a de mieux … une eau fraîche à souhait 🙂

Allez, il est temps de reprendre la voiture; le programme est chargé … Au gré des routes de montagne et des magnifiques paysages, nous croisons les habitants des lieux …

C’est loin la mer ? Meuhh non !

Non pas là, juste ici en dessous … un chevreuil 😉

Sortez les chaînes … Nous sommes tout de même à 1100 mètres … à Piano Zucchi, une station de ski.

La prochaine étape est Petralia Sottana. Charmant village, à une altitude de 1000 mètres, qui offre de très jolies vues sur la vallée. Ses ruelles pavées, ses jolies églises donnent envie de s’y promener !

Direction Petralia … Soprana ! Ce village voisin, classé parmi les plus beaux d’Italie, surplombe une belle partie de la Sicile, avec des panoramas s’étendant de l’Etna aux monts palermitains !

Petralia Soprana est l’un de ces village, comme tant d’autres, où il faut déambuler, se laisser se perdre dans les dédales de ruelles. Pousser les portes des églises …

Nous en avons profité pour faire une pause déjeuner … à presque 15h !! Dans un premier temps, nous n’étions pas les bienvenus … Mais le repas fut excellent et le service top ! Lu Carmé est donc une bonne adresse !

Le village suivant, encore un classé plus beaux d’Italie, est également un coup de coeur ! Il s’agit de Gangi.

Le centre historique est vraiment remarquable avec son caractère médiéval et ses palais prestigieux !

La chaleur de l’après-midi nous accable quelque peu ! Nous nous poserions bien un instant avec les locaux …

Dernier village de notre périple du jour : Geraci Siculo ! Encore un beau village d’Italie !

Son origine remonte à l’antiquité, avec une implantation grecque. Au Moyen Age, elle devient le fief des Ventimiglia, famille ligure dont des membres prirent part à la conquête normande à la fin du XIe siècle.

Pour visiter ce village, il faut des mollets bien entraînés et un souffle à toute épreuve !

L’attraction du village est également une passerelle en verre, appelée Salta dei Ventimiglia (Saut des Ventimiglia). L’histoire raconte que Francesco Ier Ventimiglia se serait jeté dans le vide, à cheval, pour échapper aux troupes de Pierre II d’Aragon. Très joli point de vue au dessus du vide ! Attention… frissons garantis ! 🙂 🙂

Magnifique n’est-ce pas ? 😍

Eh bien les amis, voici encore une journée bien remplie qui touche à sa fin.

Délibérément, nous avons zappé Castelbuono. Comme on le dit souvent à notre époque … nous étions au bout de notre vie 😂

Cefalu : bourg au charme fou

Située sur la côte nord, à 70 kilomètres à l’est de Palerme, Cefalù est l’une des destinations les plus prisées en Sicile. Elle tire son nom du grec Kefaloidion (« tête ») à cause du promontoire rocheux contre lequel elle fut bâtie.

Il est d’ailleurs possible de monter à son sommet par un petit chemin. La chaleur étant déjà suffocante (juillet) sur le plancher des vaches, nous n’avons pas eu le courage d’y aller. Il y a pourtant une magnifique vue sur Cefalu et des ruines d’un ancien château !

La Rocca, rocher de 270 mètres de haut !

Cefalù fait partie du parc national régional des Madonies dont nous vous parlons dans un autre article 🙂

C’est avant tout une station balnéaire où, en été, il faut parfois jouer des coudes. Mais son centre avec ses ruelles d’origine médiévale vaut le détour. Entre autre, le Corso Ruggero, artère principale, bordée de beaux palais et d’églises baroques.

Cefalù côté plage. C’est soit se coucher sur le sable … très très chaud et avoir son parasol, soit louer pour 20 € à la journée un transat/parasol dans les nombreux lidos 👙

Cefalù côté rocher où il fait bon flâner sur un petit sentier …

Etant restés plusieurs jours sur Cefalu pour explorer la ville et ses environs, nous en avons aussi profité pour prendre le temps, pour nous… et savourer ci et là de délicieux moments de calme avec une belle vue ! 🙂

La cathédrale

C’est le monument le plus connu de la ville de par son style arabo-normand et sa mosaïque de style orthodoxe byzantine représentant le Christ pantocrator ! Sa construction, au pied du rocher, commença en 1131 sous Roger II. Il y avait un office lorsque nous y sommes allés ! C’est ainsi que nous avons peu de photos …

La cathédrale et son cloître

N’hésitez pas à vous poser sur la place du Dôme où un ancien monastère et quelques élégants palais sont à admirer !

Tout en déambulant dans le petit centre-ville, vous pourrez faire le plein de cartes et objets souvenirs en tous genres ou découvrir de chouettes petites boutiques avenantes !

Ceci est un magasin … de chaussures 🙂

Les restaurants

Porta Ossuna Cefalù. Comme tous les restaurants situés en bord de mer, la vue est évidement sublime … à condition que l’on y aille quand il fait jour car la nuit, bien entendu, la vue est plus courte 🙂 !! Répertorié comme restaurant de fruits de mer avec aussi une spécialité de poisson en croûte de sel à la découpe devant vous, vous pourrez y déguster toutefois une pizza qui avait l’air délicieuse !

Découpe du poisson à la demande

Nous avons opté pour quelques huîtres, qui s’avéraient être…. françaises ! Quant aux poissons, eux bien locaux, nous avons été invités à jeter un œil à l’étal, bien achalandé, pour nous aider à nous décider ! Attention toutefois de demander le prix des suggestions qui vous sont énoncées … votre portefeuille s’en portera mieux !!

Pensez qu’il faut ajouter à votre note le « Coperto » (couverts), une sorte de taxe sans laquelle vous seriez condamnés à manger avec vos doigts 🤣 Comptez de 1,5 à 3 euros suivant les restaurants !

Petit conseil également : Vérifiez votre note ! Nous avons eu quelques fois des boissons erronément comptabilisées ! Parfois une bouteille de vin !

Al Porticciolo. Lors de nos voyages, nous avons pris l’habitude de réserver l’un ou l’autre restaurant et d’en faire la surprise à l’autre. Ce sont soit des restaurants plus chicos soit des restaurants qui offrent une vue … waow ! Celui-ci avait été réservé par Mme Sabbouvadrouille car elle avait vu, sur les photos de présentation, la mignonne terrasse en bois, tout au bord de mer ! Ca avait l’air trop romantique ! Sauf que voilà, déception, elle n’existe plus ! Peut-être emportée par cette belle mer très souvent sauvage ! Quoiqu’il en soit, la grande terrasse était très agréable également. Nous avons bien mangé et le personnel aux petits soins même s’il faut l’avouer, c’est un peu l’usine ! Les chats errants en contrebas vous tiennent compagnie et attendent impatiemment un vol plané de viande ou poisson !

Kentia. Très belle salle de restaurant et terrasse agréable. Ne perdez pas de vue, qu’en Italie, les pâtes sont servies en Primi et si vous commandez un « filetto » ou un « bistecca », vous n’aurez que cela; Il faut y ajouter les « contorno », pommes de terre et légumes ! Nous vous parlons de cela dans cet article lors de nos voyages à Rome.

En conclusion, Cefalu nous a laissé un très bon souvenir mais nous devons préciser que nous avons eu la « chance » du Covid, à savoir qu’il y avait certainement moins de touristes que d’habitude en juillet/août. En temps « normal », il paraît que la ville est sillonnée par de très nombreux touristes ce qui pourrait quelque peu gâcher votre plaisir selon nous. 🙂

Lors de notre séjour à Cefalu, nous en avons profité pour rayonner quelque peu et notamment faire un petit tour dans le splendide parc des Madonies dont nous vous parlons dans un autre de nos articles !

MONREALE LA GRANDIOSE

MONREALE

Après en avoir pris plein les yeux à Palerme durant 4 jours, nous prenons notre véhicule de location à l’aéroport puis nous nous éloignons quelque peu de la côte pour nous rendre par les petites routes dans la belle commune de Monreale qui surplombe Palerme et la mer. Ancien haut lieu de la Mafia, la commune ronronne actuellement sous le soleil du sud et vous invite à la flânerie plus qu’au racket.

Une fois le parking trouvé, nous nous trouvons dans le petit centre historique et pouvons arpenter les ruelles jusqu’à notre but ultime : la Cathédrale !

La Cathédrale de Monreale

La Cathédrale Santa Maria Nuova mérite réellement le détour dans votre périple. Construite et consacrée au 12e siècle, elle détonne tant à l’intérieur par sa décoration et son ampleur qu’à l’extérieur lorsque l’on arpente son splendide cloître.

De style normand-gothique avec des touches byzantines, elle mesure 102 m sur 40 m pour 35 de hauteur. Les murs sont d’une épaisseur phénoménale rendant encore l’aspect plus massif et majestueux à la fois.

Mais attention (et pour rappel), nous entrons dans un lieu religieux et …. parfois comme ailleurs en Italie….

Et oui, juste avant l’entrée, il n’y a pas que votre ticket que l’on regarde … mais la longueur de votre jupette par rapport à vos genoux … et ça se paie cash à la caisse si l’on veut entrer, n’est ce pas Madame SABBOUVADROUILLE ? 🙂 🙂

Des mosaïques toutes plus belles les unes que les autres, des tableaux et tapisseries fines. C’est un vrai régal. Le tout avec peu de visiteurs renforce la sensation de calme qui prévaut dans ces lieux ! Un orgue majestueux laisse deviner la sonorité qui peut résonner ici lors des célébrations.

Le torticolis nous guette. 🙂 🙂

Il est temps de se rendre dans le cloître du monastère qui jouxte la Cathédrale de Monreale. Lieu de recueillement pour les bénédictins pendant des lustres, il nous est depuis lors accessible; alors nous en profitons et savourons pleinement notre chance.

S’asseoir, écouter, regarder …. trois règles de base ici pour profiter au maximum de cette délicieuse ambiance où l’air chaud extérieur se mêle au frais des couloirs du cloître, où le bleu intense se décale d’une légère obscurité apaisante.

Et à la sortie de cette très belle visite, bien entendu, nos appétits étaient aiguisés et donc….

Après ce très joli et sympathique repas dans une petite ruelle, en route vers CEFALU où nous arriverons dans l’après-midi pour assister à son superbe coucher de soleil.

On vous emmène à CEFALU ? 🙂 🙂