Les Musées Capitolins

Situés sur la Piazza di Campidoglio en plein centre de Rome, nous vous parlons ici d’un ensemble de musées tous plus riches et intéressants que les autres pour autant, bien entendu, que statues, moulures et sculptures diverses vous parlent ! Car ici, attention aux torticolis il pleut plus d’œuvres d’art que de grenouilles à la saison des pluies 😁

Escalier spectaculaire menant au Capitole

Pour vous y rendre, trois solutions faciles s’offrent à vous, toutes plus intéressantes l’une que l’autre.

  • passer sur le flanc droit du Palais Victor Emmanuel II et vous tombez directement sur un gigantesque escalier menant à la Place du Capitole;
  • passer sur le flanc gauche du Palais Victor Emmanuel II et emprunter en pente douce la Via di San Pietro in Carcere;
  • passer par l’arrière du Forum Romain et emprunter en pente douce la Via Monte Tarpeo (et vous arrêter à la Roche Tarpéenne dont nous vous parlons);

Juchés sur le Capitole, la plus petite des 7 collines de Rome, là où tout a commencé pour Rome, les Musées Capitolins regroupent divers musées sur une même place principale qui jouxte d’un côté le monument Victor Emmanuel II (appelé « la machine à écrire …), le Forum romain mais aussi la Roche Tarpéienne d’où l’on précipitait les guerriers vaincus et l’une des Sabines pour cause de trahison d’avoir laissé entrer les Sabins dans la Cité. Du coup …. je suis un rien plus méfiant maintenant 🙂 🙂

Deux bâtiments principaux abritent toutes ces richesses illuminant le Monde. Le Palais Neuf et le Palais des Conservateurs. Un troisième, le Palais Caffarelli, complète l’ensemble. A noter que vous pouvez entrer dans le premier palais, le visiter entièrement à votre aise puis vous rendre dans le suivant, en face, via un souterrain qui ajoute encore un peu plus à la beauté de la visite. Michel Ange, et plus tard Della Porta, sont passés par là pour imaginer et implanter les édifices … excusez du peu !

De salles en salles, de couloirs en couloirs, vous allez découvrir pêle-mêle tout un lot de sarcophages, de sculptures, de marbres, de bustes tous plus beaux les uns des autres. N’hésitez pas à en zapper l’un ou l’autre …. tous n’étaient pas célèbres hein ! 🙂

Surtout, ne quittez pas le dernier musée sans vous rendre à la Terrazza Caffarelli qui se trouve juste à la sortie du Palais des Conservateurs. Tout d’abord, cela vous permettra de vous remettre d’aplomb en mangeant un petit sandwich ou une sucrerie tout en buvant un bon café italien. Vos jambes vous en remercieront !!

Ensuite, cette caféteria qui se trouve dans les étages supérieurs du bâtiment donne accès à une fantastique terrasse donnant une vue fantastique sur une grande partie de Rome avec Victor Emmanuel II, le Janicule, Saint Pierre, le Trastevere, le Panthéon, le Champ de Mars, …. bref que du bonheur. Et…. le comble… pas trop de visiteurs !!

Tivoli, jardin d’été des empereurs !

Pour ceux qui auraient déjà quelques connaissances de Rome pour avoir déjà bien fait le tour des principaux lieux, voici une très belle visite à faire à quelques encâblures de Rome : TIVOLI ! Petite ville située à une quarantaine de kilomètres de la Ville Eternelle, Tivoli a été marquée dans l’Histoire comme étant d’abord un lieu de repos impérial pour Hadrien. Ensuite, à la Renaissance et grâce à l’émulation de divers papes, elle fut un lieu idyllique pour les amateurs d’art via la construction de la Villa d’Este et Gregoriana (nous n’avons pas fait cette dernière donc nous ne pouvons pas vous éclairer à son sujet).

Comment aller à Tivoli depuis le centre de Rome ?

Au départ du centre ou de votre hôtel, rejoindre la ligne de Métro B en direction de Rebibbia. S’arrêter juste avant ce terminus à la station Ponte Mammolo. En sortant de la station de métro se trouve une gare routière. Via un bus de la société Cotral, vous pouvez embarquer pour un prix très modique vers Tivoli. Comptez une heure de trajet depuis Rome.

Repérez les bus de la ligne ou plus simplement demandez aux préposés qui se feront une joie de vous indiquer le bon bus. Demandez au chauffeur de vous arrêter pour la Villa Adriana… il saura ! Vous n’êtes pas le premier touriste à passer par là …. 🙂

A noter que nous vous conseillons de respecter un certain ordre de visite pour faciliter votre journée, à savoir de débuter par la Villa d’Hadrien puis reprendre le même bus (avec le même billet toujours valable) après votre visite et de poursuivre vers le centre de Tivoli en demandant l’arrêt pour la Villa d’Este. Gregoriana se trouve à proximité d’Este. Pour le retour, même ligne en sens inverse jusque Ponte Mammolo puis Métro jusqu’à Rome centre. Comptez une journée complète pour le tout. Quand on vous dit que ce n’est pas compliqué du tout.

Villa d’Hadrien

C’est à nouveau accompagnés de notre guide Françoise, qui nous attendait au petit guichet de l’entrée du site, que nous avons pu déambuler au milieu des ruines de l’immense espace de la Villa d’Hadrien. Splendide visite agrémentée de nombreuses explications historiques et d’anecdotes épiques, le lieu vaut vraiment le détour pour essayer de s’imaginer comment les lieux de vie, de repos, de soins, de délassement étaient organisés ici. Le tout agrémenté de splendide cyprès que nous n’avions jamais vu … de si près 🙂 🙂

Nous avons eu la chance de compter sur une journée avec très peu de monde. Il faut dire que le lieu est à 40 km de Rome et que n’y vont que les amoureux d’art… et vous :). Nous avons donc baigné durant toute la visite dans un calme impérial et relaxant.

Vous pouvez réserver idéalement votre visite via le site officiel de la Villa. Attention, à Tivoli le lundi TOUT est fermé. Evitez donc ce jour là pour votre visite !!

Il est fort possible que si vous enchaînez les villas sur la journée vous vous retrouviez dans le centre de Tivoli sur le coup de midi. No panic, plusieurs petits restos sympas vous y attendent avec des plats très frais même si quelque peu plus chers qu’ailleurs en Italie. Plats simples de pâtes fraîches et planchas vous combleront.

Villa d’Este

Après avoir repris le bus au même arrêt après votre première visite, vous serez déposés à quelques centaines de mètres de la Villa d’Este. Vous ne connaissez pas ? Mais si voyons…. petit effort de mémoire…. Le Corniaud, Bourvil… les gangsters dans les jardins avec les chûtes d’eau… C’est ici !!

La Villa d’Este respire l’art comme vous engouffrez de l’air lors d’un jogging. A peine avez-vous mis un pied sur le site que tout respire l’Art. Sculptures, bâtiments, peintures, tapisseries, fontaines et jardins sont opulents et il vous faut mille yeux (j’ai pas dit milzyeux 🙂 ) pour vous en sortir. Les photos vont pulluler vous êtes prévenus.

Les jardins et fontaines sont une pure merveille. Un vrai havre de paix et de repos car ici, des touristes oui mais pas en hordes !

Voici une petite video trouvée sur internet qui donne des vues sensationnelles sur la Villa d’Este et qui est due à l’émission Des racines et des Ailes.

Voici également une petite vidéo d’une fontaine très très spéciale… un orgue qui fonctionne grâce à l’eau : la Fontaine de l’Orgue. Sensationnel d’ingéniosité.

Cette fontaine émet une musique rayonnante qui fait le bonheur des touristes. Mais elle ne se déclenche pas tout le temps… soyez donc attentifs 🙂

« Une chambre éolienne s’emplissait d’eau, et l’air sous pression s’engouffrait dans les tuyaux tandis que l’eau entraînait la roue d’une composition musicale, ouvrant et fermant les valves des tuyaux. La voie mélodieuse de la Sibylle de Tibur, dont les légendes et les prophéties constituent le thème du jardin, psalmodiait sur cinq tons. Elle prédisait l’Apocalypse qui serait suivie par un déluge . (…) Au-dessous de la statue [de Diane de ‘Ephèse], se trouvait la grotte des petites sibylles, dont la chambre souterraine renvoyait les échos et réverbérait le message de la statue donnant l’impression que c’était la terre elle-même qui parlait. » Vivian Russell, Jardins d’Iralie d’Edith Wharton, éd. Albin Michel.

Attention, ici pas de site officiel pour réserver l’entrée. Nous avons fait une petite file à la caisse. Aucun souci.

Réellement une visite plus qu’enchanteresse. A voir si vous avez une journée complète. Et le soir, pour vous détendre après une belle journée, pourquoi ne pas essayer un de nos rooftops dont nous vous parlons dans notre article consacré à la vie nocturne à Rome ?

Hop au dodo …

Photo de Engin Akyurt sur Pexels.com

Lors de notre premier séjour, nous avons logé à l’hôtel Fori Imperiali Cavalieri. Idéalement situé dans une ruelle pavée très tranquille, entre le Forum et le Colisée, cet hotel 3* est un bon compromis. Nous l’avions également choisi pour sa proximité avec BiciBaci, notre loueur de vespa 🛵. La chambre n’était pas très grande ni la cabine douche d’ailleurs ! Vous pourrez y prendre le petit-déjeuner dans une petite salle au rez-de-chaussée. Une terrasse sur le toit vous permettra de prendre un verre en admirant les monuments historiques aux alentours. Non négligeable : une station de métro Colosseo est à 250 mètres. Cet hôtel peut être réservé également via Booking (côté 8,7).

La deuxième fois, nous avions opté pour le Piazza Cavour suite. Cette maison d’hôtes est située dans le quartier Vatican-Prati, à 500 mètres du château Saint-Ange et à 600 mètres de la Piazza del Popolo. Vous trouverez une station de métro (Lepanto) à 700 mètres et un arrêt de bus à une centaine de mètres. La chambre était spacieuse et très confortable. Cette maison d’hôtes n’a pas de réception permanente. NOus avons toutefois pu y laisser nos bagages après le check-out. Attention, en ce qui concerne le petit-déjeuner, et contrairement à ce qui est écrit sur leur site web, il ne se prend pas sur place. Vous recevrez un voucher pour vous rendre à la Pasticceria Il Catanese, à deux rues de l’hotel. Vous aurez droit à une boisson chaude (café, thé, chocolat), un « jus de fruits » et un « cornetto ». Autant vous dire que nous avons été déçus de cette formule, chère pour un prix petit-déjeuner compris !!! Cet hôtel peut être réservé également via Booking (côté 8,8).

Je terminerai par le plus fantastique de nos hébergements : le Lf View. Cette formule appartement de 50 m2 possède une terrasse à 360 ° surplombant le logement qui se situe lui-même au dernier étage de l’immeuble ! Vue imprenable sur la ville garantie. 😮 Il est bien équipé : cuisine avec micro-onde, plaque de cuisson, frigo … une magnifique salle de bain en marbre, à l’italienne, avec ouverture vers l’extérieur au plafond. La chambre n’est, quant à elle, pas très grande. Le tout est climatisé. Pour revenir à la terrasse, elle dispose d’un petit salon, de transats, d’une douche sur une superficie aussi conséquente que l’appartement lui-même.

Vue directe sur « la machine à écrire »

Le petit déjeuner est servi à l’extérieur, en été évidement. Vous avez le choix du type (continental, anglais …) et l’heure est fixée la veille. Tout était top : œufs brouillés, charcuterie, fromage, fruits frais, jus d’orange, café ou chocolat et la touche finale … la rose 😍

Accueil très sympathique et personnel aux petits soins pour vos désirs !

Petits bémols : l’accès à l’appartement se fait par un petit ascenseur jusqu’au 5e mais ensuite pour atteindre le dernier étage cela n’est possible que par un escalier relativement étroit. Nous qui revenions d’un voyage de près d’un mois, avec une grosse valise chacun, je vous assure que tous les jurons liégeois y sont passés pour faire cet étage ! 🙂 De plus, puisqu’il n’y a pas de réception, il n’y a pas non plus de possibilités de stocker vos valises après le check-out. Détail pour nous mais qui peut avoir de l’importance pour d’autres. Voir ici notre article abordant le sujet des consignes à Rome.

A la découverte du Trastevere

Le Trastevere, littéralement « au-delà du Tibre », est un des quartiers les plus agréables de Rome. Très pittoresque avec ses ruelles pavées, touristes nombreux et Romains s’y côtoient dans une belle ambiance à l’italienne !

Perdez-vous dans ces ruelles charmantes au détour desquelles boutiques, restaurants et brasseries foisonnent 😄

C’est dans ce quartier que vous ne devez absolument pas rater l’occasion de vous rendre au restaurant La Parolaccia dont nous vous parlons dans cet article.

Une très belle visite également est la basilique Santa Maria in Trastevere, située sur la jolie place éponyme. C’est l’une des plus anciennes églises de Rome dont la construction a débuté au IVe siècle. Elle a conservé le plan originel et les fondations antérieures. Certaines colonnes proviennent des ruines des thermes de Caracalla. Le plafond, en caissons en bois, est d’une grande beauté.

Ce qui la rend très remarquable, c’est le chœur décoré de mosaïques, datant du XIIe siècle.

C’est dans ce quartier que vous pourrez visiter également la Basilique Sainte Cécile Ne manquez pas non plus le Gianicolo avec sa Fontana dell’Acqua Paola et les tonitruants coups de canon tous les jours à midi !

Non loin de là, vous pourrez vous arrêter sur le beau pont en pierre Sisto qui traverse le Tibre entre les quartiers Regola et Trastevere. Pour vous y rendre, n’hésitez pas à descendre au bord de l’eau là où les touristes ne se bousculent pas et où le bruit de la ville se fait plus discret … Bonne promenade !

Pour un autre moment de détente, pourquoi ne pas vous rendre sur l’île Tibérine (Isola Tiberina). D’une longueur de 270 mètres sur 67, elle permet d’emprunter le plus vieux pont de Rome : le pont Fabricius datant de l’an 62 avant J.-C. C’est également sur cette île que l’on construisit le premier hôpital de Rome, dont l’intense activité s’est perpétuée jusqu’à nos jours.

Le Marché de Campo de Fiori

Nichée entre la Piazza Navona et le Palazzio Farnese, le Champ des Fleurs – autrement dit Campo de Fiori – est une belle place où sévissent les camelots tous les jours de la semaine sauf le dimanche.

L’on y vend poissons, fruits et légumes mais aussi les savoureux fromages de la région le tout dans un apparent capharnaüm qui est pourtant très bien huilé.

N’hésitez pas à vous y rendre pour prendre quelque peu le pouls de cette ville même si de nombreux touristes s’y rendent également. Arpentez les allées et délestez vous de quelques euros pour acheter ici un peu de délicieux jambon, là du fromage que vous consommerez un peu à l’écart avec un peu de vino bianco bien frais. Souvenirs plein la tête garantis 😍

Quelques restaurants bordant la place vous accueilleront également avec d’agréables petites terrasses permettant à monsieur de siroter un bon petit Frascati pendant que madame remplira son sac de victuailles par exemple ! 🙂

A noter que plusieurs autres marchés – dont certains sont renommés comme le Mercato Trionfale – peuvent sans problème être visités. Renseignez vous auprès de votre logement pour trouver le marché le plus proche !

Rome by night, rooftops

Nos lieux préférés pour la nuit

Bien entendu, vous ne trouverez ici que quelques lieux que nous avons visités et revisités alors que Rome foisonne de petits et grands endroits où célébrer la nuit et siroter un verre au son d’une musique lounge ou de lourds décibels d’une boîte de nuit. C’est donc sans prétention que nous vous présentons nos petits nids de nuit.

1. Hôtel Minerva (Piazza della Minerva)

Belle entrée en matière que ce splendide hôtel Minerva 5 étoiles qui se situe à un jet de mouche du très réputé Panthéon. Un valet d’hôtel en tenue vous ouvrira grand la porte de ce bel hôtel et vous pourrez déambuler dans le magnifique hall d’entrée sous verrière avant de vous diriger vers la gauche et les ascenseurs qui vous emmèneront sur une magnifique terrasse baignée de soleil.

Ce lieu est des plus agréables tant en journée qu’en soirée. Un magnifique bar très bien achalandé est tenu par des barmen connaissant tant et plus les cocktails mondiaux.

Le restaurant tant de l’hôtel que de la terrasse est réputé !

De nombreuses tables avec de grands parasols vous permettront de jouir d’une splendide vue sur la capitale italienne sur fond de musique lounge douce.

Relaxez vous ! Sentez-vous ce petit air de bella vita qui vous envahit ? C’est aussi ça Rome ! 🙂

A noter que parfois, la grande terrasse est quasi totalement réservée pour des mariages et l’on pourrait donc vous inviter à revenir une autre fois avec vos sandales et votre appareil photo !

2. Terrazza Les Etoiles (Via dei Bastioni)

Ce superbe rooftop se trouve également à l’intérieur d’un splendide hôtel, l’Atlante. Coincé dans le quartier Prati entre le Castel San Angelo et le Vatican, vous y trouverez un bel espace pour vous y détendre et boire un verre en extérieur au sommet de ce bel hôtel.

Sur la terrasse supérieure, vous pourrez jouir de la splendide vue sur la Basilique Saint Pierre majestueuse tant de jour que de nuit.

La Terrasse Les Etoiles de jour

3. Le bateau Baja (Lungotevere, Ponte Pietro Nenni)

A la fois bateau restaurant et lounge bar, le BAJA est un lieu magique car vous êtes ici à moins de 200 m de la Piazza del Popolo et du Champ de Mars.

Ici aussi, bien que la musique soit plus bruyante, vous pourrez vous relaxer à la mi-journée ou en soirée après de longues visites tout en ayant le Tibre à vos pieds qui s’écoule lentement.

Restaurant Baja

Facile d’accès depuis le pont Pietro Nenni en empruntant des escaliers « d’époque » dirons nous, un excellent bar bien approvisionné et un D.J. vous aideront à trier vos souvenirs au son des bavardages italiens et d’une belle sono.

Pour terminer à propos des rooftops, sachez que des lieux comme ceux-ci sont légion dans Rome, certains à petits prix d’autres aux cocktails prohibitifs. A vous de choisir donc !

Enfin autre lieu, autre ambiance mais pourtant tout autant tonitruante et typique à la vie nocturne romaine, se rendre au restaurant La Parolaccia dans le Trastevere. Nous vous en parlons mieux dans notre article BUON APPETITO …. versione salata . Pour à la fois déguster une très bonne nourriture italienne sans chichi tout en goûtant aux tremolos romains et à la bonne humeur que tout le personnel s’attache à faire naître chaque soir.

CENCIO LA PAROLACCIA – TRASTEVERE

Voici un lien qui nous a servi à préparer nos sorties nocturnes dans Rome, faites en bon usage 🙂

Coppede en Vespa !

Coppede, quand l’Art Nouveau bouscule l’Antiquité !

Outre les quartiers « classiques » à visiter dans Rome, les musées antiques qui s’offrent à vous, il y a de-ci de-là quelques très beaux coins qui ne vous laisseront pas indifférents. C’est le cas de Coppede !

Quartier situé un rien plus haut que la Villa Borghese, il faut – certes – sortir un peu du Centre. Et hop, grâce à Suzette de Bici Baci, nous voilà partis à la découverte de ce très joli quartier bâti début 20e par Gino Coppede autour de la Piazza Mincio. Munis de notre GPS nous voilà en route. Mais au fait, cela fait quelques minutes que l’on tourne… alors Sab c’est où ce magnifique quartier qu’il faut ABSOLUMENT voir ?

Et bien … euh.. comment dire ?

Heureusement, le quartier fut trouvé avant la tombée de la nuit 🙂 🙂

Une fois trouvé, il faut reconnaître qu’il s’agit d’un splendide quartier aux bâtiments et façades remarquables. Au total, on parle ici de 18 Palais et 27 bâtiments classés remarquables dont beaucoup sont occupés par des ambassades ou des privés …. qui veulent rester privés ! Cela n’empêche nullement bien entendu de déambuler et d’admirer ces façades qui attirent même nos yeux de béotiens.

Rendez-vous donc pour débuter à la Piazza Mincio. De là, laissez vous aller et arpentez rues et venelles accessibles, vous ne serez pas déçus.

La Fontaine des Grenouilles, le Villino des Fées, le Château de l’Araignée, le Palais des Ambassadeurs, ça ne vous parle pas ? Par ici la visite messieurs dames !

Au départ de cette très belle place, voici quelques exemples de bâtiments pouvant attirer vos mirettes.

Quartier très calme agrémenté également de belles villas, il vous changera du brouhaha règnant dans le centre de Rome. Profitez du moment, vous retrouverez les « vieilles » pierres par la suite !

Il faut signaler que des visites guidées sont possibles mais nous ne l’avons pas fait donc nous ne savons pas nous prononcer.

Alors Sab, au final…. cette visite de Coppede à scooter ? 🙂

Et toi alors ?

Via Appia et Catacombes … nous voilà !

Située à quelques kilomètres du centre de Rome, la voie Appienne est, parait il, la voie romaine la mieux conservée. Ses travaux commencèrent il y a plus de 2300 ans !! Le tracé initial débutait au sud de Rome, près des thermes de Caracalla jusqu’à Capoue en Campanie puis prolongée jusqu’à Brindisi dans les Pouilles. Longue de près de 500 km, elle permettait initialement l’envoi rapide de troupes vers le sud de l’Italie afin de consolider la domination de Rome sur cette partie du pays. La largeur de cette route (4,1 m) fut pensée pour que deux chars puissent se croiser. Un sentier de terre de part et d’autre permettait aux piétons de se promener ou de se désaltérer aux nombreuses fontaines qui jalonnaient le chemin.

Tout le long de cette magnifique route se trouvent d’antiques riches demeures, des églises et quantité de monuments funéraires. Il était en effet interdit d’enterrer les morts dans la ville de Rome. N’hésitez pas à l’arpenter. Vous pourriez y passer la journée sans souci.

Pour vous y rendre, plusieurs possibilités … Le bus 118 ou 218, un taxi (pour éviter la première partie de la route, ouverte à la circulation) ou comme nous … en vespa. Ce qui vous permettra de ménager vos petits petons car la route est longue 😉

Nous sommes donc allés visiter les catacombes de Saint Calixte, du nom du diacre qui « gérait » ce cimetière au début du 3e siècle. Près d’un demi million de chrétiens y ont été enterrés, dont des dizaines de martyres et 16 papes.

La réservation préalable est préférable pour éviter de trop longues files d’attente; la visite, par petits groupes, n’est possible que guidée, dans la langue de votre choix, au prix démocratique de 8 €. Un petit conseil … malgré la chaleur étouffante que l’on peut subir en été, vous allez descendre à 20 mètres sous terre, un lainage n’est donc pas superflu.

Voilà, la visite peut commencer. Pas fâchés d’avoir un guide … tout n’est que dédale de couloirs ! A s’y perdre. Imaginez près de 20 kilomètres de galeries sur 4 niveaux. Seul le 2e peut être visité.

Lieu le plus sacré et le plus important, la crypte des Papes est aussi définie comme le « petit Vatican ». De forme rectangulaire, elle pouvait accueillir 16 sépultures et une tombe monumentale. Sur les murs subsistent des stèles originelles, mais brisées, sur lesquelles des noms de Papes sont écrits en grec, selon l’usage officiel de l’église de l’époque.

Sainte Cécile voua sa vie très jeune à Dieu. En âge d’être mariée, elle parvint à convertir son marie au catholicisme; ainsi que de nombreuses autres personnes. Elle fut condamnée à être décapitée, chez elle. Elle était si belle et noble que même les bourreaux lui demandèrent de changer d’avis. Ce qu’elle n’accepta pas. Le bourreau, après trois tentatives infructueuses de décapitation à la hache, la laissa agoniser. La loi romaine interdisait un quatrième coup. Le sarcophage fut transféré dans l’église Sainte-Cécile du Trastevere, à l’emplacement de sa maison.

Dans ce couloir, quelques pièces ou tombes de familles aux fresques particulièrement bien conservées. Celles ci représentent le baptême et l’eucharistie. A travers ces représentations, les chrétiens des premiers siècles voulaient faire savoir à leurs contemporains ainsi qu’aux familles qui venaient rendre visite au cimetière, qu’à travers le baptême et une persévérance dans la vie chrétienne, ils seraient un jour à nouveau réunis .

Voici encore quelques photos de différentes salles aux fresques en bel état pour leur âge ! Ces chambres s’appellent en fait des cubicula et les petites niches dans lesquelles étaient déposés les défunts, des loculi. La taille de ces dernières est impressionnante de par leur « petitesse ».

Allez, avant de vous laisser, une petite énigme…. Que signifie ceci ?

Bon, ceux qui ont appris le grec à l’école… chuuut hein ! Alors voilà, le poisson est un bon indice.

Au début, l’art chrétien, notamment celui des catacombes (I à IIIe siècle) se limite à des graffitis et des symboles pour initiés : c’est le cas de l’ichtus chrétien, ce poisson très stylisé, (du grec ancien ἰχθύς/ ikhthús, qui signifie le poisson) dont les lettres grecques sont aussi les initiales de la profession de foi : Ιêsoûs Khristòs Theoû Uiòs Sôtếr, « Jésus-Christ Fils de Dieu, le Sauveur ». C’est une sorte de code pour les premiers chrétiens, contraints de vivre leur foi dans la clandestinité.

Et paf, vous ressortez ça un soir lors d’un souper en société… effet garanti 🙂 🙂

Ne vous découragez pas du fait que cet endroit est hors murs de Rome. C’est une « activité » qui en vaut vraiment la peine.

Il est à noter qu’il existe plusieurs autres catacombes dont notamment celles de Domitilla et Priscilla.

A la fin de votre visite, pourquoi ne pas vous rendre au Cirque Maxime et aux Thermes de Caracalla juste à côté et dont nous vous parlons dans cet article ?

Les Basiliques Majeures de Rome

Si vous allez faire un petit tour dans la Ville Eternelle, vous risquez de passer devant cent, mille églises ou plus …. Romanes ou gothiques, petites et engoncées, dans une ruelle parfois ou plutôt grandes et très connues pour telle ou telle raison, sobre ou alors excentrique; chacune des églises a sa raison d’exister. Faites un essai sur Google Maps en tapant Rome – Eglises …. Regardez via ce lien un article répertoriant les édifices. Et on ne vous parle pas ici des quelques abbayes et monastères que vous pourriez croiser également. Hallucinant !!

Mais ne ratez aucune des Basiliques Majeures de Rome ! Gigantesques, somptueuses, imposantes, riches …. voici quelques uns des qualificatifs qui reviennent tout le temps. Elles sont au nombre de 4 … dont Saint Pierre évidemment.

Mais tout d’abord, pour ne pas mourir et se présenter (éventuellement) devant sont Créateur sans savoir la différence entre église, basilique et cathédrale…. qu’en dit le Dico ? 🙂

Qu’est ce qu’une Eglise ?

Une église est tout simplement un bâtiment religieux qui héberge des rassemblements de chrétiens. Le terme vient en effet du terme grec « ekklesia », qui signifie « assemblée ». On trouve donc des églises catholiques, des églises protestantes mais aussi des églises orthodoxes.

Qu’est ce qu’une Cathédrale ?

La cathédrale est l’église principale du diocèse, où officie la plupart du temps un évêque. C’est d’ailleurs de là que vient son nom : la cathèdre est le siège réservé à l’évêque.

Qu’est ce qu’une Basilique?

Le titre de basilique est quant à lui attribué par le Pape à une église, pour plusieurs raisons : soit car l’église est construite sur le tombeau d’un saint, soit car y reposent ses reliques. Parfois aussi, les basiliques sont désignées car elles sont des lieux de pèlerinage.

Saint-Pierre du Vatican

En italien : Basilica San Pietro

Nous vous en parlons mieux dans cet article sur Saint-Pierre que nous avons pu visiter à deux reprises. Souvenirs fantastiques tant devant qu’à l’intérieur mais aussi au sommet de la Basilique. A NE PAS RATER tant la vue sur Rome est imprenable !!

Comment y aller : depuis Termini, Metro A, arrêt OTTAVIANO

Saint-Jean-de-Latran

En italien : Basilica di San Giovanni in Laterano

Son titre exact est Basilique du Très-Saint-Sauveur et des saints Jean Baptiste et Jean l’Evangéliste.

Premier édifice monumental chrétien construit en Occident, à partir de 320, elle est l’église cathédrale de l’Evêque de Rome, le pape. Tout comme le palais du Latran qui lui est contigu, elle est la propriété du Vatican et bénéficie à ce titre du privilège d’extraterritorialité. Elle est considérée comme la « mère » en ancienneté et dignité de toutes les églises de Rome et du monde. Elle porte le titre, inscrit sur le fronton, de « omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput », qui signifie « mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde ».

Pendant plus de dix siècles, les papes résidèrent dans le Palais du Latran. Que de secrets à l’intérieur de ces murs donc !

Comment y aller : depuis Termini, Metro A, arrêt SAN GIOVANNI

Saint-Paul-Hors-les-Murs

En italien : Basilica di San Paolo Fuori le Mura

Dès l’officialisation du christianisme avec l’Edit de Milan en 313, Constantin crée une basilique sur la nécropole contenant la tombe de Saint Paul, à environ 2 km de la muraille aurélienne qui ceinturait Rome, et place le corps du saint dans un sarcophage de bronze sous le maître-autel. Ce premier édifice, occidenté (c’est-à-dire dont la nef est dirigée vers l’ouest), est consacré le en 324 par le pape Sylvestre.

Faute de temps et en nous arrachant le coeur nous n’avons pu le visiter. Elle est reprogrammée pour notre prochaine visite dans la Cité Eternelle.

Comment y aller : depuis Termini, Metro B, arrêt BASILICA SAN PAOLO

Sainte-Marie-Majeure

En italien : Basilica di Santa Maria Maggiore

Elle est la propriété du Vatican. C’est le plus grand monument et la plus ancienne église romaine consacrée à Marie. La légende raconte que la nuit du 4 au 5 août 356, la Vierge apparut en rêve au pape Saint Libère, ainsi qu’à un riche romain nommé Jean. Elle demanda d’ériger un sanctuaire à un lieu déterminé. Au matin, constatant qu’il avait neigé en plein mois d’août, à l’endroit que la Vierge leur avait indiqué, le pape ordonna de construire la basilique Liberiana de « Santa Maria ad Nives » (« Sainte-Marie-aux-Neiges ») sur la surface enneigée en haut de la colline Esquilin.

En réalité, la construction démarre sous le règne de Sixte III pour célébrer la fin du Concile d’Ephèse. L’édifice a subi plusieurs modifications au cours des siècles. La façade notamment date du 18e siècle. Durant l’époque baroque sont construites les deux coupoles, ainsi que les façades occidentale et orientale.

Comment y aller : depuis Termini, 500 mètres à pied en descendant vers le Colisée par la Via Cavour.

Le Colisée, merveille antique !

IL COLOSSEO

Savoir que ce lieu antique a réuni pendant plus de 500 ans tout ce qui peut exister comme spectacles donnés à voir à des êtres humains laisse assurément pantois ! Combats d’animaux, naumachies, exécutions publiques, combats de gladiateurs, reconstitutions de batailles mettant Rome en valeur et représentations théâtrales ….. le tout devant quasiment 50.000 spectateurs à chaque fois ébahis ! Ca donne le tournis non ?

Et bien si. Déjà à l’extérieur lorsque vous êtes au pied de ce colosse de pierre vous pouvez ressentir l’excitation que pouvaient avoir les citoyens qui se rendaient à l’intérieur pour y voir un spectacle. Dans la file pour entrer, vous ressentez ce sentiment d’impatience, d’excitation. Puis, vous débouchez sur l’arène et les vestiges des différents étages où l’on peut aisément deviner où étaient le plancher, les couloirs pour amener les décors, les autres coursives pour emmener les animaux et gladiateurs morts. Spectaculaire, c’est le mot !!

Pour pouvoir profiter pleinement de cette visite, nous avons pris l’option de réserver via leur site une guide belge vivant en Italie (en fait Françoise et Graziella, mère et fille). Toutes deux ultra diplômées en art et histoire, elles nous ont facilité ce passage parfois difficile entre le moderne qui se trouve à quelque pas et cette arène antique. Fermez les yeux… ici un lion qui rugit… là le bruit des lames qui s’entrechoquent. Encore ici les esclaves s’activant à bouger les décors ou à faire du bruitage. Quel évènement grandiose !

Vous n’avez jamais vu le Colisée ? Menteurs que vous êtes … vous en avez à tous les coups dans votre poche ! Regardez bien… vous voyez cette petite pièce de 5 eurocent frappée en Italie ? Retournez la… Et alors ? 🙂 🙂

Attention, ici on parle d’un site touristique majeur. Hors Covid donc, il faudra vous armer de patience et encore de patience. Pour gagner du temps, les billets coupe-file compris dans les PASS sont plus qu’indispensables pour visiter ce monument. Voici le site officiel du Colisée.

Pour vous remettre, vous pourrez peut-être vous rendre chez Romelo e Remo l’un de nos restaurants préférés à Rome ?