Les Musées du Vatican – La Basilique Saint-Pierre – Le Castel San Angelo

Les musées du Vatican

Pour visiter cet endroit emblématique de Rome, nous avions fait le choix de prendre une guide. Nous nous sommes tournés vers Françoise, une belge vivant à Rome. N’hésitez pas à consulter son site Promenades dans Rome. C’est vrai que cela a un certain coût mais nous ne l’avons nullement regretté. Quatre heures de visite tout de même !

Tout d’abord, il est indispensable de réserver votre visite à l’avance. Comme sur beaucoup de sites touristiques, les Pass et billets coupe-files vous épargneront souvent des heures d’attente.

Nous commençons la visite par un petit exposé de notre guide dans les jardins du Vatican, coincés entre la coupole de Saint-Pierre et la Pinacothèque.

Et c’est parti mon kiki … Quelques chiffres … Troisième musée le plus visité au monde, 12 musées, 5 galeries totalisant 7 km, 1400 salles ….

Les collections des musées vont de l’Antiquité égyptienne et étrusque aux œuvres contemporaines. De nombreuses galeries sont consacrées à l’art romain. La Pinacothèque, que nous n’avons pas visitée, contient des œuvres d’artistes tels que Caravage, De Vinci, Raphaël …

Que de finesse dans ces sculptures ! Ne vous limitez pas à regarder ces merveilles, levez les yeux … l’art est partout !!!

Les Galeries des Tapisseries abritent des œuvres réalisées, par des élèves de Raphaël, à Bruxelles et à Tournai, et exposées pour la première fois en 1531.

La Galerie des Cartes géographiques est également très impressionnante. Mesurant 120 mètres de long sur 6 de large, vous y trouverez une quarantaine de cartes des régions italiennes et des territoires de l’Eglise. Admirez aussi le splendide plafond 😍

Nous arrivons ensuite dans les Chambres de Raphaël. Au nombre de quatre, elles forment une suite de salles de réception dans la partie publique des appartements papaux. Les fresques, oeuvres majeures de la Haute Renaissance, ont été réalisées par Raphaël et ses élèves.

La visite des musées se termine par la Chapelle Sixtine, joyau de la Renaissance. Réputée pour son plafond, peint par Michel-Ange, elle l’est également pour le symbole qu’elle représente lorsque les cardinaux, réunis en conclave, élisent le nouveau pape ! Vous savez … la fameuse fumée blanche !!!

On pourrait y passer des heures à observer les murs latéraux et le merveilleux plafond tant il y a de scènes de la vie de Moïse, du Christ … mais, pour ma part, c’était un peu gâché par le bruit assourdissant des visiteurs et des gardes qui faisaient autant de bruit en criant « chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttt » toutes les 15 secondes !

Il n’empêche que c’est une visite à planifier impérativement !

De là, vous avez la possibilité de sortir par la Basilique Saint-Pierre (visite gratuite). Ce qui est peut-être plus judicieux lorsque l’on voit les files interminables, parfois sous un soleil de plomb ou sous une pluie diluvienne !!! Visite indispensable … Suivez la guide 😀 A ce propos, possibilité de location d’audio guide à l’entrée.

La Basilique Saint-Pierre

Et voilà une visite, même si l’on n’est pas catholique, qui ne laisse pas indifférent ! Il y règne une atmosphère tout à fait particulière. C’est peut-être psychologique me direz-vous ! En tout cas, elle en impose ! D’une superficie de plus de 20 000 m2, elle a une longueur de 220 m sur 150 m de large.

Comme pour tous lieux religieux, adaptez votre tenue … pas d’épaules dénudées !

Elle aurait été consacrée, par l’empereur Constantin, en 312 à l’endroit où les premiers pèlerins venaient rendre un culte à Saint Pierre.

Saint Pierre, premier évêque de Rome …

Elle abrite des oeuvres de toutes époques. Entre autres, les statues associées aux saintes reliques primaires de la Basilique. Sainte Véronique, Sainte Hélène, Saint Longin le Centurion et Saint André.

Le baldaquin, oeuvre du Bernin, surmonte le maître-autel. Pièce de bronze dorée de 60 tonnes et de 29 mètres de haut, est donné pour être la plus grande structure de bronze au monde.

Ici et là, d’autres remarquables oeuvres …

Poursuivez votre visite dans les Grottes vaticanes. C’est une immense crypte contenant bon nombre de chapelles mais également des tombes de rois, de reines et de papes. 148 de ces derniers y auraient été inhumés.

Vous ne voudriez pas manquez ce panorama n’est-ce pas ? Alors, suivez nous dans le Dôme 🥰

Quelques chiffres pour vous impressionner ! Même s’il n’y a pas besoin de cela pour vous laisser sans voix ! D’une hauteur totale de plus de 136 mètres du sol au sommet de la croix (dans laquelle se trouverait, dans un coffret, un morceau de la Vraie Croix, celle sur laquelle Jésus-Christ a été crucifié) qui la surplombe. Son diamètre intérieur est d’un peu plus de 41 mètres.

On y accède par le côté. Deux possibilités pour l’ascension : ascenseur jusqu’au niveau de la terrasse puis 320 marches (10 €) ou pour 2€ de moins 551 marches 🤣🤣 C’est vous qui voyez !!!

Pour notre part, nous avons choisi la « facilité ». Arrivée sur la terrasse qui est déjà impressionnante en soi … Belle vue sur le dôme et surtout, l’on se trouve au niveau des statues : le Christ, Jean-Baptiste et onze des apôtres !

Vient ensuite « l’ascension » vers le dôme. L’escalier, légèrement penché, puisqu’il suit les courbes du dôme, est très étroit et les claustrophobes pourraient être dérangés. Ceux qui ont le vertige vont être gâtés également. Moi qui en souffre, j’ai longé les murs en n’en profitant pas beaucoup mais pour découvrir ceci … ça en vaut la peine !

Quelle merveille !!! On ne peut qu’être éblouis de tant de beauté ! Quel chef d’oeuvre initié par Michel-Ange ! Des milliers, voire des millions de petits carrés de mosaïques qui représentent la vie du Christ.

Splendides mosaïques sous le Dôme

Ensuite, dirigez vous vers l’extérieur et là … Rome est à vos pieds ! 🤩🤩

Maintenant il est temps de redescendre, au propre comme au figuré !!! Attention… les murs sont tous arrondis 🙂

Avant de vous rendre sur la place Saint-Pierre, faites d’abord un petit détour par la porte Sainte. Elle n’est ouverte, par le pape, que lors des années saintes, c’est-à-dire tous les 25 ans ! Les 16 panneaux décrivent des scènes de la vie de Jésus.

Une autre « attraction », ce sont les gardes suisses dans leur bel uniforme rayé 😁

Pourquoi suisse me direz vous ? En 1505, le pape Jules II fit engager des soldats pour sa protection. A l’époque, les mercenaires suisses étaient les plus réputés. 💪 Actuellement, cette armée est une des plus anciennes. Avec ses 135 militaires, c’est également une des plus petites armées au monde. Les conditions de recrutement sont très strictes : être citoyen suisse masculin catholique, mesurer au minimum 174 cm, avoir entre 19 et 30 ans et être célibataire … au moment du recrutement ! Mesdames, vous avez toutes vos chances 🤣

La Garde Suisse veille au grain !

Maintenant, il est temps de se poser sur cette merveilleuse Place Saint-Pierre. Observez tout de même l’imposante façade de la basilique et son Parvis. Nous avions effectué notre premier voyage à Pâques; ce qui explique la belle décoration florale 🌼🌷

Cette place est grandiose, majestueuse … 340 mètres sur 240 … pouvant accueillir 300 000 personnes 😮😮

En son centre, un obélisque, apporté d’Egypte, mais également deux fontaines , une rose des vents, un cadran solaire et … les colonnades, ornées de 140 statues, situées à 20 mètres de haut et d’une hauteur de 3,20 mètres !!!! Ca donne … encore le vertige !

Posez vous et admirez … c’est le moment de la … dolce vita 🥰

Castel San Angelo

Situé Lungotevere à deux pas du Vatican et construit sous Hadrien, en rotonde, pour en être son mausolée au même titre que le bâtiment assez semblable créé pour Auguste, il fut pourtant vite détourné à des fins militaires pour défendre la Ville puis, plus tard, à des fins d’emprisonnement. Enfin, fin 19e S, les militaires de l’Etat d’Italie reprirent l’ensemble au Vatican. Au final, il devint musée de peintures et d’armures.

Pour la petite histoire, lors d’une grave épidémie de peste, le Pape Grégoire aurait vu l’Archange Saint-Michel au sommet du château … raison pour laquelle une statue à son effigie trône au sommet du château !

A noter aussi que lors de la construction, deux précautions valent mieux qu’une, un couloir « Il Passetto » long de 800 mètres a été prévu pour que le Pape puisse s’échapper en cas de danger … et ce couloir a servi ! 🙂

A deux reprises, nous avons tenté de nous y rendre pour le visiter mais à chaque fois une foule interminable nous en a empêché. Au vu de notre timing du moment, nous nous sommes donc réorientés le coeur en peine. Mais promis… à notre prochain voyage à Rome, ce sera fait et nous alimenterons donc le blog de nos photos et impressions 🙂

Nous laissons ici le lien vers le site du Castel San Angelo.

Enfin, au vu des différents commentaires sur le château, il est à noter que les avis sont généralement mitigés quant à la nécessité vitale de le visiter. A chacun de faire son propre avis comme toujours dans ces cas là. Nous vous tiendrons au courant une fois notre avis fait.

Une fois votre visite de ce coin de Rome terminée, pourquoi ne pas se rendre au Champ de Mars de l’autre côté du fleuve pour y voir quelques belles places de notre article ?

Tutti a Gianicolo !!

VUE DEPUIS LE JANICULE

Nous vous l’avions dit, nous vous emmènerons (parfois) à des endroits connus mais où les touristes, s’ils n’y sont pas conduits, n’iront pas car souvent excentrés. Il en est ainsi du Janicule !

Située sur la rive droite du fleuve, cette belle et verdoyante colline mérite d’être arpentée. Outre les logements sympathiques et quelques villas de personnes bien aisées dirons nous, vous allez y découvrir l’une des plus belles vues sur la Ville Eternelle. Mais tout d’abord, excentrée cela veut dire quoi ?

Bien entendu, pour s’y rendre, les transports en commun peuvent être utiles mais, croyez-nous, cela ne sera peut être pas l’épisode le plus rapide. Pas de métro et, suivant votre point de départ, comptez 2 bus (par ex depuis Piazza Del Popolo…). En bus, +- 40 minutes. En voiture, ou mieux en scooter +- 10 minutes, cela dépendra de votre conduite à l’européenne ou plutôt italienne comme Bouba qui a vite appris us et coutumes sur le bitume 🙂 Nous ne rappellerons jamais assez l’utilité d’un scooter type 125 pour se déplacer tant en journée qu’en soirée dans Rome. Pas cher, facile d’utilisation, stationnement pfuut :), maniabilité dans la circulation. Pas mal d’avantages à nos yeux !🛵🛵🛵

Pour les petites explications historico-géographiques, voici un petit lien explicatif sur le Janicule . Vous y apprendrez ainsi qu’il s’agit d’une des huit collines de Rome et que son occupation remonte jusqu’au temps des Etrusques. Egalement que l’armée française est venue s’y battre en 1849 pour défendre le Pape et que Garibaldi y a défendu chaque centimètre bec et ongles avec une troupe largement inférieure en nombre jusqu’à son anéantissement. Un mausolée et un ossuaire, construits à deux pas de la belle place où trône Garibaldi et son fidèle cheval, rappellent encore ces heures douloureuses pour la Ville mais aussi l’Italie. De là sortit, notamment, l’hymne national qu’un soldat Garibaldien (poète de son état) a écrit en 187. Fortement blessé sur la colline à la bataille en 1849, c’est lui qui est à la base du Chant des Italiens.

La place surplombe toute la ville et avec un plan vous allez vous régaler pour situer les lieux visités ou à visiter plus tard. C’est vraiment un magnifique endroit et reposant.

Et calme ! 🙂

BOUM !!!!

Mais qu’est-ce donc ? Ca, ma petite dame, c’est l’horloge, il est midi partout dans Rome ! Mais, comment ça ?

Et bien voilà, auparavant toutes les églises donnaient LEUR heure, et bien entendu, dans un pays où le moment de la messe est un moment sacré, ça fait tâche ! On a donc décidé de faire donner un coup de canon à blanc TOUS LES JOURS depuis le Castel San Angelo au départ pour que toute la ville puisse mettre à jour ses toquantes. Puis, Pie IX décida de faire monter le canon sur le Janicule pour un meilleur effet sonore (et aussi pour moins déranger certains nantis paraît-il).

Et croyez-nous, ça dégage ferme !!

Ce coup de canon est bien connu des touristes avisés mais aussi des locaux qui apprécient tout le cérémonial des soldats préposés. Par beau temps il peut donc y avoir une petite foule. Le canon est sorti de son enclos sécurisé par plusieurs soldats dont un chef qui par petits ordres secs place hommes et canon. Placement de la bourre, décompte et coup de canon sous les applaudissements nourris du public. A voir au moins une fois !! 🙂

Après cela, vous n’avez plus qu’à vous laisser guider par vos pas jusqu’au Phare du Janicule, autre point de vue sur la vue également.

Phare du Janicule
Rome et au loin les prémontagnes

En poursuivant un peu et toujours à la recherche d’un joli point de vue, arrêtez-vous à la terrasse du Bar Tasso de la Passeggiata Del Gianicolo (juste en face d’un hôpital) dans la descente vers le Vatican. En sirotant un petit rafraîchissement qui risque d’être le bienvenu, vous pourrez admirer la Ville à 180° MAIS également les prémontagnes en direction des Abruzzes qui, suivant le moment de votre périple, seront encore bien enneigées. Le tout sous des tonnelles plus que bienvenues en été croyez-nous !! Se trouver au coucher de soleil au Janicule est souvent signe d’un souvenir impérissable !

Si vous décidez par contre de prendre la descente opposée pour poursuivre vers le Trastevere, arrêtez-vous à la Fontana Dell’ Acqua Paola. Majestueuse et également reposante, vous pourrez y rafraîchir votre crâne exposé au soleil tout en ayant un autre point de vue sur la ville et ses monuments millénaires !

Dernière petite info, depuis le Janicule, il est possible de redescendre à pied soit vers le centre soit vers le Trastevere au travers d’un joli parc qui vous mènera au Parc Botanique de Rome à hauteur de fleuve en 15 minutes. Et après cela, pourquoi ne pas aller manger un bon plat romain au Trastevere ?

Tous les chemins mènent à Rome !

Quel aéroport choisir à Rome ?

Deux solutions principales possibles pour arriver en avion à Rome : Fiumicino et Ciampino. A moins bien entendu que vous n’arriviez en jet privé via le 3e petit aéroport !

Ayant été déjà plusieurs fois à Rome, nous avons pu tester les deux. Pour ce qui est des aéroports, les deux se valent; selon nous Ciampino étant un rien plus petit mais bon ce point n’est pas important. La différence se situe surtout dans la facilité pour entrer dans Rome rapidement. Maintenant, lors de votre réservation d’avion ayez tout de même à l’oeil la situation de l’hôtel où vous comptez séjourner histoire de ne pas un peu économiser sur votre billet mais devoir payer plus pour faire la jonction aéroport/hôtel.

Quoi qu’il en soit, selon votre choix il y a plusieurs solutions possibles à divers prix !

L’option Ouest : Fiumicino – Leonardo Da Vinci

L’aéroport officiel de Rome et le plus grand. Desservi par de nombreuses compagnies nous n’avons rien trouvé à redire quant à la qualité des services proposés. Diverses solutions donc pour vous rendre à Rome.

En train avec Leonardo Express : 32 minutes !

Les trains Leonardo Express partent toutes les 15 minutes environ. Les horaires pour rallier la Gare de Rome Termini se situent entre 6h40 et 23h40.

C’est la navette aéroport la plus rapide et confortable. Le prix est de 14 euros. Ce n’est pas la solution la plus économe mais vous êtes assurés d’effectuer un trajet rapide et d’arriver dans le centre de Rome. Depuis la Gare de Termini il sera facile de rallier votre logement.

En période touristique « chaude », il est préférable de réserver son billet via l’un des sites de réservation comme celui-ci pour obtenir son ticket. Sinon, avant d’entrer dans l’espace gare, vous pouvez vous adresser à un guichet ou via l’automate. Attention, vous n’entrez dans la gare que muni d’un ticket. Bon à savoir !

En taxi

Il est bon de savoir que la Ville de Rome a conclu un accord avec les sociétés de taxi pour uniformiser les tarifs et donc éviter les filouteries. Coût aéroport/Termini : 45 euros !

En bus

Diverses plateformes vous offrent la possibilité de réserver un ticket de bus qui vous mènera à tel ou tel arrêt prévu dans divers points de Rome. Cette opportunité n’est pas chère et vous permet de vous transporter facilement dans des bus climatisés.

Louer une voiture

Même si beaucoup de sociétés de location sont présentes sur le site de l’aéroport, cette option n’est pas recommandée car se frayer un chemin dans la circulation puis trouver une place de stationnement peut se révéler disons….. compliqué !! 🙂

L’option Sud : Ciampino

De nouveau, ici rien à dire à propos de l’aéroport que nous avons trouvé d’un niveau de modernité et d’accès globalement bon.

Pour ce qui est de se rendre dans le centre, autant vous le dire de suite, nous n’avons pas pris la solution la plus aisée. Après notre périple dans les Pouilles, nous devions rentrer la voiture de location à Ciampino mais nous restions encore plusieurs jours à Rome. Donc … navette !

Nous avons pris l’option du bus jusqu’à la station de métro toute proche. Nous sortions à Barberini. Effectivement, le prix des deux billets est plus qu’abordable. Le bus s’arrête devant l’aéroport et vous emmène vers le centre. Nous sommes descendus juste devant la station de Métro ANAGNINA de la Ligne A. Toutefois, chaleur d’août aidant et grosses valises, le transfert du bus à pied jusqu’au métro ne fut pas aisé du tout, surtout dans les escaliers. Pas top !

Il semble donc préférable de prendre depuis le même arrêt un bus direct via TERRAVISION ou alors SIT BUS SHUTTLE qui vous laissera à Termini d’où vous pourrez rallier votre hôtel.

Les autres options

Bien entendu, il vous reste loisible d’utiliser un taxi ou de solliciter un Uber mais les prix vont alors bien entendu sensiblement monter.

La Gare Centrale de Termini

Grande gare internationale, elle vous permet aussi de partir pour visiter Pompei par exemple.

Moderne et en position centrale sur le haut de la Ville, elle est reliée bien entendu au Métro, à la gare des bus et aux stations de taxis.

Attention toutefois ! Ultra fréquentée par les touristes et les citoyens, elle n’en demeure pas moins le refuge (repère…) de beaucoup de défavorisés et voleurs en tous genres. Attention donc aux valises et valeurs ….

Si vous souhaitez prendre un ticket à un automate, surtout refusez toute aide spontanée de personnes de type roumain. Des grappes de gitans traînent dans la gare et certaines gitanes se proposent de vous aider à encoder vos données et – bien entendu – être là au moment où vous paierez par carte tout en visionnant votre code. Egalement, si vous deviez payer en liquide, il vous sera demandé un petit pourboire.. Fuyez ces gens, du personnel officiel est disponible pour cela ! La police a beau être présente, ils squattent la gare aux endroits stratégiques. Vous êtes prévenus !!!

Où stocker vos bagages à Rome ?

Cela vous arrivera peut-être aussi, tout comme nous, votre avion part en début de soirée (chouette vous restez plus longtemps) mais vous devez libérer la chambre à 10 h ET exceptionnellement l’établissement ne sait pas garder vos bagages pendant quelques heures.

La consigne : moyen plus qu’utile.

Deux solutions. Soit vous arpentez les rues de Rome comme un touriste du pays du Soleil Levant avec votre grosse valise jaune dont d’ailleurs une des roues a tendance à démissionner sans vous prévenir. Soit, vous faites appel à un service de CONSIGNE.

Autant vous le dire, ces services regorgent à Rome. Des sites spécialisés aux hôtels qui gardent les bagages que les autres hôtels ne veulent pas garder, vous aurez une belle amplitude de choix. Nous avons opté pour la facilité avec la seconde option, pas chère non plus, l’hôtel AGORA juste à côté de Termini vu que nous prenions le train vers Fiumicino.

Voici un petit éventail :

Etant pris au dépourvu, nous avons choisi AGORA car nous ne voulions pas perdre du temps à créer un compte sur un site, voir si il restait encore des consignes (en été les consignes sont vites complètes), valider la réservation etc … Petit hôtel de gare sans prétention, il vous permet de déposer/retirer vos bagages 24/24 ce que les autres consignes ne font pas ! Bon à savoir…

Un appel en anglais à l’hôtel AGORA et hop nous y avons déposé nos bagages en 2 minutes (ticket de preuve à l’appui) pour ensuite profiter pleinement de notre journée.

NOTRE AVIS

Comme nous le disions plus haut, il semble plus que nécessaire de jongler entre la position de votre hôtel et les offres des compagnies aériennes pour choisir au mieux (et en fonction de vos dates bien entendu) et ne pas passer trop de temps dans les trajets de jonctions.

Sachez qu’il faut éviter à tout prix les transports « pirates » où vous n’aurez aucune sécurité à bord (surtout de nuit).

Les deux aéroports sont pratiques et faciles d’accès. A vous de voir ! 🙂 🙂

Pour savoir comment vous déplacer dans Rome une fois sur place, lisez notre article sur les diverses possibilités offertes.

Se déplacer dans Rome, facile ou pas ?

Comment se déplacer dans Rome ?

Le moins cher, le plus rapide, le Métro !

Comme partout dans le monde, le Métro – quand il est bien pensé – est une super solution pour les déplacements en ville. Rome ne fait pas exception et son plan d’agrandissement en dit long sur la volonté de la Ville de faciliter le transport tant aux citadins qu’aux touristes.

Faciles d’accès, les bouches les plus utilisées vous feront gagner pas mal de temps tout au long de votre journée. Pour un peu plus d’un euro, votre ticket valable pour une heure vous permet, si vous goupillez bien vos visites, de faire par exemple deux visites avec un seul ticket. Et même si vous prenez plus de temps, pensez au gain de temps et d’énergie, ce n’est pas négligeable pour vos mollets le soir venu !

Petit conseil donc lors de la réservation de votre hôtel, tenez cet aspect là à l’oeil cela vous épargnera sûrement pas mal de temps.

Tous les chemins mènent à Rome ? Prenez le bon alors !

Voici le lien vers le Metro de Rome . Vous pouvez même y télécharger le plan PDF si vous le souhaitez. Il est tenu à jour et contient toutes les infos donc vous auriez besoin.

Où acheter son ticket ?

Dans chaque entrée de métro il y a des automates polyglotes. Dans beaucoup de bouches de métro il y a des préposés qui vendent divers tickets selon vos besoins.

Bon marché mais pas très rapide : l’autobus

Une fois que vous aurez visualisé où se trouve votre arrêt le plus proche et les diverses lignes soit sur le site ATAC soit via Google maps, vous pourrez sans souci patienter quelque peu, ou patienter encore un peu. On s’explique. Les bus à Rome ne sont pas reconnus pour être ponctuels. Climatisés, ils le sont, colorés, ils le sont, bruyants, ils le sont. Mais ponctuels ça non.

Toutefois, il faut reconnaître que leur réseau est bien développé et les lignes centrales sont relativement fiables. Via un PASS comme celui-ci de 72 heures, vous pourrez circuler assez librement pour pas cher du tout et, si vous deviez attendre un peu, n’hésitez pas à entamer la discussion, les romains ne vous refuseront pas un brin de causette !

Où acheter son ticket ?

Dans tous les kiosques à journaux.

Le taxi ? Oui, mais …

Oui mais voilà, le romain est souvent affable, le taximan romain lui peut être parfois un petit filou ! Ne vous fiez pas trop à sa volubilité qui n’aura d’autre sujet que de vous dérouter du compteur de son tableau de bord.

En soi, à Paris ou à NYC les chauffeurs sont ils différents ? Non bien entendu mais gare à ne pas trop faire chauffer votre portefeuille, il faut en garder un peu pour un petit tiramisu en fin de journée 🙂

Où prendre le taxi ?

Partout en ville, il y a des points d’arrêt pour les taxis où ils se rassemblent (principalement près des lieux touristiques). Vous pouvez également tenter de le héler à son passage.

Plus cher mais chic, UBER !

Une de nos premières expériences avec le service UBER (mais sans Hubert :)) … il faut le reconnaître, pas la plus désagréable. A chaque fois, des voitures allemandes haut de gamme, propres, climatisées avec souvent un chauffeur (ou une même) affable, poli, ouvrant les portières et plus que rapide. Que demander de plus.

Au niveau prix, nous avons souvent utilisé UBER en soirée ou de nuit (moins de bouchons fatalement); donc depuis l’hôtel jusqu’à notre restaurant ou notre lieu de rendez-vous nous avons payé une dizaine d’euros maximum pour deux. Et le tout ne prenait que quelques minutes. Et bon, avouons le aussi, se faire déposer devant un chouette resto avec un chauffeur aux yeux charbonnés qui vous ouvre la portière… que demander de plus ? 🙂

Comment faire pour UBER ?

Simplement via l’appli UBER

Ma liberté à fond : la Vespa !

En mopette avec Suzette de BICI BACI (mais il y a d’autres sociétés de location)… c’est ainsi que nous avons surnommé notre premier scooter, type Vespa. Alors autant vous dire que à deux dessus pour +- 50 euros la journée, avec le smartphone pour chercher son chemin, ça peut être rock and roll ! Hein Sab 🙂

Et pourtant, quel plaisir de sentir le vent chaud qui vous entre dans les narines, cet air respiré par tant de personnages illustres ou non qui ont circulé au pied du Colisée et ont croisé tel ou tel empereur… Si si, cette image vient souvent à l’esprit … vous verrez même si, ok, c’est plus Alberto du quartier que vous entendrez crier sur vous parce que vous vous êtes arrêté au feu rouge. Ah ça monsieur, il y a des règles qu’ici l’on ne respecte pas. C’est ainsi !!

DERNIER POINT : ATTENTION AUX Z.T.L.

La Z.T.L. comment dire, c’est ce qui vous rappellera Rome dans votre boîte aux lettres quelques semaines après votre retour. Zone de Traffic Limitée. Dit ainsi c’est compréhensible. A la vision du panneau c’est beaucoup moins aisé surtout quand on pense à sa prochaine visite. Et parfois, le panneau est plus petit ! Tout le centre de Rome est sous caméras donc…. attention aux P.V. !!

NOS CONCLUSIONS

Très clairement, nous avons une nette préférence pour la liberté que donne le scooter, vous l’aurez compris ! Facilité dans la circulation, stationnement etc. Cela l’emporte à nos yeux sur le coût d’une journée de location.

Déambuler dans Rome à pied doit se faire, avec parcimonie, par quartier. Si vous espérez visiter le Janicule, Saint Pierre, Coppede, le Champ de Mars, Caracalla et le Trastevere à pied tout en faisant le tour de sites et des musées avec les yeux qui ne savent plus où voir tant de merveilles, prévoyez une bonne crème reposante pour la nuit !! Il vous faudra donc alterner transports et découverte à pied.

Toutefois, il faut bien admettre que la réalité se trouve comme souvent dans un « mix » de toutes les possibilités qui vous sont offertes. Rapidité ne rime pas toujours avec charme. Lenteur ne signifie pas non plus tranquillité. Tout sera fonction à la fois de votre budget, de vos envies, de la météo et enfin du timing de votre séjour.

Alors les sandales, le tube, le tapecul, la limousine ou la mopette….

Fate la vostra scelta !! 🙂

Rome : les Pass et les coupe-files indispensables !

Choisir un pass lorsque l’on visite une ville pour la première fois n’est pas toujours aisé. Est ce rentable ? N’est ce pas trop contraignant ? Le principe du Pass est tout de même de vous simplifier la vie aux entrées de monuments très sollicités en vous donnant, par exemple, l’avantage du coupe-file. Certains comprennent les transports en commun; d’autres un transfert aéroport-centre ville.

La méthode que nous avons utilisée pour trouver le « meilleur » Pass fut d’établir un tableau à double entrée. D’un côté la liste des sites et monuments à voir et leur prix et de l’autre les différents Pass et leurs avantages par rapport aux visites prévues.

Ci-dessous, une liste non exhaustive des principaux Pass.

Le Roma City Pass inclut d’office la visite du Colisée, la Basilique Saint-Pierre, le bus Hop on Hop off, le transfert aéroport, les transports en commun, des réductions de 20 % et des possibilités de coupe-files. Ceci pour un prix de 67.50 € par adulte.

L’Omnia Card existe en formule 24H (55,00 €) ou 72H (113,00 €) qui comprennent les Musées du Vatican, la Chapelle Sixtine et la Basilique Saint-Pierre. La formule 72H vous donne la possibilité d’utiliser les transports en commun ainsi que deux autres entrées gratuites et des réductions pour d’autres monuments.

Le Roma Pass est le pass touristique le moins cher car il est sponsorisé par la ville. Il existe en formule 48H (32,00 € pour une entrée gratuite et des réductions) ou 72H (52,00 € pour deux entrées gratuites et des réductions). Les deux incluent les transports en commun.

Remarque : ces prix sont à jour en avril 2021

C’est pour ce dernier que nous avions opté lors de notre premier séjour à Rome. Pour les deux suivants, nous n’en avions plus pris.

Voyez aussi notre article pour vos arrivées et départs sur Termini et les 2 aéroports de Rome.

Evaluez ici cet article :

Note : 1 sur 5.

Buon appetito … versione salata 🧂

Tour d’abord une petite explication sur les habitudes culinaires en Italie !

Dans l’article Buon appetito … version dolce, je vous parle Colazione (petit-déjeuner) et douceurs (dolce) qui pourront convenir pour le Merenda (goûter).

En ce qui concerne le déjeuner (Pranzo), les Italiens aiment prendre le temps mais nous, touristes, courrons un peu après pendant la journée. Nous nous contentons souvent d’une salade ou d’un sandwich. Par contre, pour le dîner (Cena), commençons par des antipasti (littéralement « avant les pâtes »). Une assiette de fromages, de saucissons ou d’olives fera très bien l’affaire. Ou soyons fous avec de la Bruschetta (tranche de pain grillée, garnie de tomates et d’huile d’olive)

Photo de Kasumi Loffler sur Pexels.com

C’est avec le plat suivant que nous, petits Belges, nous différencions terriblement de nos amis Italiens … Féculents, légumes et viande (par exemple) sur la même assiette. Que nenni (dialecte liégeois) … Basta … Pour manger comme un vrai Italien, commandez le premier plat (Primo Piatto) … Toujours des pâtes … Que l’on ne coupe surtout pas !!! Sacrilège … 👎

Et voici maintenant les protéines avec le second plat … Secondo Piatto … Bravo … Viande ou poisson … Souvent servi avec des légumes 🥦

Attention que, parfois, vous découvrirez sur l’addition que les couverts et le pain sont en supplément ! C’est ainsi… ou alors vous mangez avec vos doigts mais peut-être serez vous remarqué 🙂 🙂

C’est lors de la visite de la piazza Navona que nous avons découvert le bistrot Vivi. Idéalement situé, vous pouvez vous attabler dans un passage avec vue sur cette magnifique place. Nous y avons dégusté une délicieuse lasagne. Mais la carte propose également des paninis, des salades, des douceurs et bien d’autres plats alléchants. 😋

Un autre lieu où vous pouvez vous poser pour le déjeuner est le bistrot Terre e Domus situé non loin du Forum, juste à côté de la colonne de Trajan. Sous des airs de bar à vin, tant il y a de bouteilles exposées, vous pourrez vous faire plaisir avec des pâtes carbonara à tomber, suivies d’un tiramisu de Dieu le Père, mignonnement servi dans un petit pot style weck. 😁

La cuisson des pâtes en Italie est régulièrement très al dente. Cela peut surprendre mais ces pâtes fraiches sont vraiment une tuerie 😋

Si vous passez dans le Trastevere … enfin .. vous devez aller dans ce quartier 😉 Arrêtez vous chez Grazia e Graziella. Une décoration originale avec des vélos suspendus. Nous optons pour des carbonara et des Amatriciana (spécialité romaine). Chaque plat pour à peine 10,00 €. Un service super sympa. Foncez …

Mais le clou du spectacle dans ce quartier, car c’est vraiment de cela qu’il s’agit, c’est au restaurant La Parolaccia. Ceux qui connaissent l’italien seront interpellés ! La traduction est Gros mot. Eh bien oui, Mesdames et Messieurs, une fois passés la porte d’entrée, grand, petit, gros, maigre, chauve ou bien sexy, serons logé à la même enseigne … Vous vous ferez insulter … Car c’est le principe de ce restaurant – cabaret. D’entrée de jeu, c’est le pianiste, de suite à gauche en entrant, qui va entonner une chansonnette pour vous décrire. A peine installés, on vous jettera les couverts sur la table. Le week-end c’est un menu imposé (50,00 €/personne pour entrée, plat, dessert, boissons à volonté). Rassurez vous, on y mange une très bonne cuisine traditionnelle romaine. Le repas sera ponctué de moments pendant lesquels les serveurs vont pousser la chansonnette. Et là, laissez vous aller … chanter à tue-tête, par exemple, Volare …

Petite vidéo retrouvée sur Youtube et donnant une petite indication de l’ambiance qui peut y règner… mais les clients sont eux-mêmes responsables de leur ambiance !! 🙂

Alors si comme nous, vous ne connaissez que quelques mots d’italien ou si vous maitrisez parfaitement la langue mais que vous avez envie d’une franche rigolade pendant près de 3 heures, courez y, après avoir bien évidement réservé 😉 C’est une valeur sûre depuis 80 ans 😮

La Parolaccia en début de soirée… l’ambiance va monter ! 🙂

Un peu décentré, nous filons maintenant chez Romolo e Remo, ça ne s’invente pas … Vous savez l’histoire légendaire de Romulus et Rémus, les jumeaux fondateurs de Rome. Vous vous y rendrez idéalement en vespa en revenant par exemple des Thermes de Caracalla ou de l’Appia Antica 🛵 Mais si voyons, vous êtes en Italie tout de même.

Romulus et Remus
Chez Romole e Remo

Ah … Romolo e Remo … que ne ferions nous pas pour nous y rendre ☺ Il n’y a pas plus typique comme restaurant italien … Il est d’ailleurs principalement fréquenté par des locaux … Vous y êtes accueillis à tout moment de la journée. Des rigatoni à une saltimbocca, en passant par la pizza, nous n’avons jamais été déçus. Et que dire des prix … Très abordables 👍

Les murs sont ornés de photos d’illustres Italiens qui y sont venus. Mais le plus drôle, c’est le rôle tenu par le patron qui gère la caisse, contrairement à d’autres restos où c’est la mama …

Une toute autre expérience est le restaurant Baja, qui est aménagé sur une péniche, amarrée à une rive du Tibre. Evidement, nous nous y sommes rendus en … vespa 😁 Si vous y allez motorisés comme nous, suivez bien les indications du gps car par la route, à cause des travaux aux alentours, ce n’est pas évident. On peut évidement y descendre par les escaliers à partir du quai.

Cette péniche a deux niveaux : l’étage pour des événements privés et le rez-de-chaussée est public avec e.a. le restaurant qui sert une très bonne cuisine italienne. Le service, quant à lui, laisse parfois à désirer. Mais qu’importe, c’est une belle évasion. Un petit conseil : préférez une table côté fleuve plutôt que berge … La vue y est plus agréable 😉 Entre nous, la ville de Rome n’est pas toujours très propre. Et les berges du Tibre ne dérogent pas à la règle. Vraiment dommage; cela pourrait encore être plus agréable !

Tomates buffala
Spaghetti vongole

Ne quittez surtout pas le bateau sans aller prendre un dernier verre au bar à cocktails, à l’arrière du bateau. Confortablement installés pour écouter une musique d’ambiance, vous serez très bien conseillés car il n’est pas évident de choisir tellement l’offre est considérable 🍸🍹

Non loin de la Piazza del Popolo, voici le restaurant Il Porto di Ripetta, d’un certain standing j’en conviens. Mais le personnel est tellement sympathique et serviable qu’il vous fera oublier une note un peu plus salée qu’ailleurs. J’y ai dégusté un fantastique osso bucco avec une purée super onctueuse. Vincent, un filet d’agneau accompagné d’épinards poêlés au beurre et pomme de terre. Et pour terminer, un top tiramisu. Petite astuce toujours utile : grâce à l’application The Fork, nous avons bénéficié d’une réduction de 20 % 😮

Osso bucco

L’endroit où je vous emmène maintenant est celui où Vincent m’a invitée .. Un sacré romantique vous savez 🥰 Bienvenue au Jardin de Russie, restaurant gastronomique de l’hôtel éponyme. Vous allez en prendre plein les mirettes tellement c’est beau ! Ce lieu magique doit son nom aux membres de la Maison impériale de Russie qui y passaient régulièrement quelques jours.

Passé le hall d’entrée de l’hôtel, vous arrivez dans une cour pavée. Des tables y sont dressées mais plutôt du style « bistrot ». On vous mènera ensuite au niveau du jardin et là … waouw … c’est magnifique 😍 Créé au 18e siècle, voici un véritable écrin de verdure magnifiquement aménagé. On y trouve de jolis sentiers, des cascades, des arbres centenaires, des agrumes … Tout cela me direz vous … Eh oui, à flanc du Pincio (une des collines de Rome), ce jardin s’étend jusqu’à la villa Borghese 😮

À la découverte des plus beaux hôtels: Hôtel de Russie ...

Le repas fut excellent. Les gastronomes en auront pour leur argent grâce à cette cuisine italienne raffinée. Que ce soit le tartare de boeuf, la belle assiette de mozzarella, le veau milanais servi avec une purée à l’huile de l’olive …. hmmmmm ou ce bar grillé 😋 Malheureusement, l’élégance de cet endroit ne convenait pas pour prendre nos plats en photos … Dommage car chaque assiette est une véritable oeuvre d’art !

Le service fut également à la hauteur grâce au professionnalisme d’un jeune homme parlant très bien français.

Vous l’aurez compris, je fus conquise 💑 Et vraiment, si vous avez l’occasion de vous y rendre, foncez … vous ne serez pas déçus !

La formule dont je vais vous parler maintenant est originale. Vous aimez les voyages (évidement sinon vous ne seriez pas ici 😉) et manger local … Testez l’expérience Eatwith ! Votre hôte vous recevra chez lui. En ce qui nous concerne, nous sommes allés chez Debora et son fils . Réservation prise suffisamment à l’avance; nous étions en période avant covid et la formule a son succès ! Nous avons été reçus dans un charmant petit appartement en périphérie de Rome. Debora, ayant vécu aux Etats Unis, parle anglais. Elle et son fils maitrisent parfaitement le français.

Notre hôte Debora : quel accueil !

A notre table se trouvaient également deux de ses amies italiennes et un couple de Danois. Les discussions furent nourries : cuisine, vacances, vie au quotidien, politique de nos pays respectifs. Le menu proposé fut top. Apéritif, entrée, plat et dessert. A chaque fois commenté sur la préparation, produits locaux évidement ! Nous avons pris congé de notre hôte après avoir passé une merveilleuse soirée riche d’échanges 😃

Cette formule Eatwith peut se vivre aux quatre coins du monde mais également sous forme d’ateliers culinaires ou de visites de marchés ou d’artisans, tout cela par des locaux. Lancez vous, vous ne pourrez qu’en garder de magnifiques souvenirs 🥰

Buon appetito … versione dolce 🍰

Le petit déjeuner ou Colazione n’est pas le repas le plus copieux en Italie. Il est généralement fort sucré.

Le cornetto, entre croissant et brioche, est souvent garni de crème, de confiture ou de Nutella. Vous accompagnez cela d’un cappuccino ou d’un chocolat chaud. Ni l’un ni l’autre ne sont en rien ressemblants à ce que l’on trouve en Belgique. Chez nous, sur un café long, on y dépose une crème fraiche bien sucrée. En Italie, ce sera une couche de mousse de lait, terminée parfois par un saupoudrage de cacao. En ce qui concerne le chocolat chaud, il faut avoir l’estomac solide car il est tellement épais que vous pouvez le manger à la cuillère 😉

Enfin, le « jus de fruits » n’est pas ma boisson préférée … Difficile d’ailleurs de le définir …

Un mot encore du cappuccino que l’on ne boit pas au delà de 10 heures sous peine d’être répertorié comme un vrai touriste. Préférez l’espresso qui se boit en deux gorgées, sans lait évidement. Debout à un comptoir comme un véritable Italien 😉

Entrons dans le vif du sujet … Il gelato 🍦

Il y a évidemment beaucoup de glaciers à Rome ! Notre choix s’est tout d’abord porté sur l’indétrônable Giolitti. L’histoire de cette famille débute à la fin du 19e siècle. Au départ d’une laiterie dans la campagne romaine, un des enfants ouvre le salon de la Via Uffici del Vicario, ainsi qu’un service traiteur. L’endroit est authentique, d’époque. Avant de vous ruer vers le comptoir, passez d’abord à la caisse pour choisir le nombre de boules, le type de cornet, éventuellement de la crème fraiche, voire des granulés. N’oubliez rien .. vous ne serez servis que pour ce que vous avez payé ! Ce n’est que muni de votre ticket que vous pourrez vous poster devant les dizaines de goût pour tenter de faire un choix cornélien 😂 Vous aurez le choix de la déguster au salon, en terrasse ou en flânant dans les ruelles 😋 Pensez à la serviette … sinon vous devrez vous rallécher les doigts …

Rendons nous maintenant chez Venchi où le chocolat se décline sous plusieurs formes : praline, chocolat chaud, pâte à tartiner mais surtout la crème glacée 😍 Ce qui fait la particularité de cet endroit, c’est un mur entier de chocolat liquide qui dégouline ! Juste magique … Là bas, pas de prépaiement … il faut jouer des coudes pour être servi ! Le choix est également immense … plus de 90 recettes ! Et chaque jour, les glaciers créent une recette unique ! 😋 N’hésitez pas à consulter le site internet grâce au lien ci-dessus afin de trouver un salon, en fonction de vos promenades.

Direction l’Antico Caffè Greco, probablement le plus ancien café de Rome mais très certainement le plus célèbre. Son ouverture remonte en 1760 grâce à un Grec, d’où son nom. Il se situe dans le centre historique de Rome, Via Condotti. Véritable lieu chargé d’histoire, il a vu défiler de nombreux illustres intellectuels. Encore aujourd’hui, un cercle de chercheurs et de savants s’y réunit. Quant à son aménagement, il consiste en une enfilade de petites salles au mobilier élégant : tables de marbre et fauteuils en velours. Vous pourrez y déguster des pâtisseries, des crèmes glacées … dans une vaisselle très raffinée ! ☕ Le seul hic de cet endroit, c’est le prix ! !

Parlons maintenant du fameux Tiramisu , littéralement « tire moi vers le haut » un véritable « remonteur de moral » 🤩

Pour le déguster, nous nous sommes rendus chez Pompi, non loin de la Piazza di Spagna, une institution à Rome ! Et pourtant, le tiramisu aurait été inventé au nord-est de l’Italie, dans la deuxième moitié du 20e siècle.

Chez Pompi, vous le trouverez en version classique ou fraise, pistache, caramel … Un véritable délice ! Emportez le dans une barquette écologique en carton et dégustez le, comme mon Bouba, au coin d’une rue ou sur les escaliers de la Piazza di Spagna … ah non, ça on ne peut plus 😖

hmmmm c’est bon hein;)

Voici donc un aperçu de quelques douceurs qui vous boosteront pour la suite de votre programme romain avec notamment les Basiliques Majeures. 😄

Les petits villages de Ténérife

Avant de vous emmener dans notre périple des petits villages de Ténérive et La Gomera, une petite carte pour vous faciliter la lecture et votre orientation 🙂

Las Galletas

Village de pêcheurs de la Costa del Silencio, c’est là que nous avons posé nos valises. Un petit appartement avec vue sur le Teide, dans une résidence où la végétation est magnifique et superbement bien entretenue. Où les perruches s’activent dès le soleil levant pour aller grignoter les feuilles de bananiers … dans un vacarme parfois … grrrrr

Dans un quartier où toute rencontre est amusante 😂

Non loin de là, une charmante promenade le long de la côte sur un sentier en gravier. S’y côtoient des joggeurs acharnés, des cactus flemmards ou des crabes pressés. Mais aussi de jolies bâtisses, une piscine naturelle … Et au bout, la montagne jaune.

Mais également pour l’aspect plus pratique, de quoi remplir le frigo dans des superettes à des prix très abordables.

Candelaria

Lors de notre première journée d’excursion nous empruntons l’autoroute TF-1 en direction du nord de l’île, par la côte ouest. Très vite, nous arrivons dans le centre ville et nous nous garons sur le parking public del muelle, en bordure d’océan; il est gratuit la première heure. C’est également l’adresse de l’Office du tourisme. Nous nous dirigeons ensuite vers la plage … de sable noir. Assez inhabituel. Nous sommes tout de même sur une île volcanique ! L’océan nous lèche les pieds. Quel bonheur. Même si le nettoyage des pieds ressemble carrément au passage d’une pierre ponce 😂

Il ne fait pas plein soleil mais la température, même à cette époque de l’année (novembre), est très douce. Direction la Plaza Patrona de Canarias, par la plage. Vaste esplanade bordée de statues en bronze représentants les anciens rois de l’île. Mais ce qui fait la beauté de cette place est la basilique Nuestra Senora de la Candelaria. Elle en impose. Pas de chance pour nous, elle est fermée. Haut lieu de pèlerinage, c’est le 15 août que des milliers de personnes viennent rendre hommage à la patronne des Canaries.

Longeant la basilique et son couvent, au bout du Paseo de San Blas, nous nous dirigeons en direction de la grotte et de l’ermitage, premier temple dédié à la Vierge de Candelaria. Il a été parfaitement intégré dans la roche. Dans la grotte, une quantité indescriptibles de bougies, d’offrandes (parfois alimentaires). Il parait que cette grotte était utilisée par les pèlerins qui venaient à dos de chameau pour voir la Vierge. Atmosphère un peu particulière … 🐪

En revenant vers la place, nous nous sommes amusés à regarder, pendant quelques minutes, des petits crabes allant et venant au gré du passage des badauds. Un peu plus loin, des spécimens plus imposants courent sur les gros blocs en bord de mer. 🦀

De l’autre côté de la place, comme un peu partout dans Candelaria, voire dans d’autres villages de Ténérife, on trouve de jolies maisons, blanches ou colorées. Beaucoup d’entre elles ont également des balcons avec des rambardes et des corniches en bois. Il faut dire que la météo de l’île leur permet d’utiliser ce type de matériaux.

Nous terminons notre visite de Candelaria en empruntant une rue relativement commerçante mais assez dépeuplée. Triste constat de cette période Covid.

Santa Cruz de Tenerife

Capitale de l’île, ce n’est pas l’endroit qui nous a transcendé ! Et c’est en préparant cet article que je me rends compte que nous avons loupé pas mal de jolies choses … Va falloir revenir 😉

Avant d’arriver dans le centre ville, nous passons devant l’auditorium, œuvre de l’architecte Santiago Calatrava, comme notre belle gare de Liège Guillemins à Liège (Belgique). Il est très impressionnant de par sa taille et sa blancheur.

Gare des Guillemins
Gare de Liège-Guillemins

Direction parking souterrain Plaza de Espana. En voilà une qui en impose aussi. En son centre, un lac … oui oui vous ne rêvez pas. Mais aussi des pavillons et assez bien de végétation. Très joli.

En face, on devine le château de San Cristobal, en réfection et donc recouvert de bâches … Dommage …

Au départ, nous avions l’intention de nous rendre au Mercado de Africa. C’est à 15 minutes à pied. Pas énorme mais un petit coup de fatigue nous amène plutôt à la terrasse dans une agréable rue commerçante où nous nous posons quelques instants. Après un vin blanc dynamisant🍸 , nous reprenons la route.

San Cristobal de La Laguna

Une des villes les plus peuplées de l’archipel, La Laguna se situe au nord-est de l’île.

Déclarée Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco, c’est vraiment un endroit charmant. Où que l’on pose les yeux, on y voit des maisons colorées, de très anciennes « casa » merveilleusement bien entretenues. Certaines arborent un balcon. D’autres des armoiries.

On se sent bien à La Laguna. On a envie d’y déambuler. Par ici un théâtre, par là l’Eglise de la Concepcion flanquée de sa tour imposante qui se la joue un peu tour de Pise … 😁

Mais la faim nous tenaille et nous nous installons à la Meson La Hijuela, Calle Herradores 104 (pas de site internet 🤔). C’est un des guachinches que nous avons pu découvrir.

Parc rural d’Anaga

Par la TF-113, nous nous dirigeons vers cette réserve naturelle exceptionnelle qui s’étend sur près de 14 500 hectares.

Nous nous garons au point de vue Cruz del Carmen, qui est également l’accueil des visiteurs. Brouillard … Cela rend l’atmosphère encore plus étrange …

De nombreux sentiers de randonnées démarrent de cet endroit. Nous choisissons une petite d’une heure, départ près du restaurant de l’autre côté de la route. Elle est facile, peu de dénivelé. Le fléchage n’est pas toujours au point.

Cette forêt, vieille de plusieurs millions d’années, s’appelle une laurisylve. Elle se compose de lauriers tortueux. Cet entremêlement de branches est impressionnant, formant à certains endroits des tunnels. Et puis … chut …. plus un mot …. le silence … mais aussi le grincement, le chant de ces arbres se frottant les uns aux autres … 🎶

Le sol, quant à lui, donne l’impression de marcher sur de la mousse, du feutre …

Même si vous n’êtes pas très sportifs, il ne faut pas passer à côté de cette occasion …

Ensuite, direction le Mirador Pico del Inglès.

Voici notre vue …

Et ce qu’il aurait dû nous offrir … Une vue panoramique de tout le nord de l’île, le Teide … Quel spectacle magnifique cela doit être …

Mirador del Pico del Inglès en route pour le Massif d ...

Fin de notre première journée d’excursion … Nous avions vu trop grand … Nous voulions terminer par Taganana 😕, l’un des 26 hameaux de l’Anaga où cultures locales sont le maître mot. A replanifier 😉

Masca

En ce deuxième jour d’excursion, nous empruntons la TF-1 puis la TF-82, par la côte ouest, en direction de Masca. Très sinueuse cette route 😵 N’hésitez pas à vous arrêter à tous les points de vue … Ce sont des panoramas époustouflants 😍

Accroché à flan de montagne, ce village est piétonnier, sauf pour les résidents. Il fut longtemps isolé de la civilisation. Il n’y a pas si longtemps de cela que l’électricité et les routes asphaltées l’ont modernisé.

Le parking fut relativement aisé mais, hors temps Covid, cela ne doit pas être une mince affaire 🤔

Nous descendons par Calle El Lomito vers une petite place où trône un arbre gigantesque et majestueux et une jolie petite église datant du 18e siècle … Attention, par temps de pluie, tous les chemins sont très glissants.

Tout n’est que dédale de ruelles et de vues sur les ravins menant à la mer. Et s’y promener est assez physique de par sa configuration 🤪

La végétation est très luxuriante. C’est un peu une atmosphère type Amérique du Sud.

Garachico

Nous commençons la visite du village par une séance photo😂. Sur la jetée, une œuvre en marbre de Carrare intitulée « Porte sans porte » .

L’océan, bien qu’un peu agité, revêt des couleurs splendides …

Un peu plus loin, le château fort San Miguel datant de 1575. Sur le même quai, la piscine naturelle Le Caleton. Actuellement en travaux.

Garachico possède un riche patrimoine culturel en très bon état de conservation. Nous déambulons dans les ruelles pavées où nous pouvons admirer de belles façades colorées et toujours ornées de bois, comme dans beaucoup d’autres villages.

Sur la place Juan Gonzalez de la Torre, ne manquez pas de faire une pause près de l’originale fontaine. Le ruissellement de l’eau à travers le palmier est une douce mélodie …

Tiraillés par la faim, nous irons déguster une délicieuse paëlla donc nous nous vous racontons l’histoire ici, sur notre page parlant des guachinches 😋

Nous quittons Guarachico sans manquer de marquer un temps d’arrêt au Roque du même nom qui abrite quelques espèces menacées et qui sert de halte lors des migrations.

Icod de los Vinos

Située au nord-ouest, cette commune a une économie basée sur la culture de la vigne et la pêche.

Nous l’avons visitée un peu rapidement; la pluie s’étant invitée 🤨. Pleut-il souvent à Ténérife ? Meuuuh non !!

Proche de l’église paroissiale de San Marcos, l’attraction incontestable d’Icod est le parc du Drago. En son centre, le célèbre Drago millénaire (qui aurait +- 800 ans) mesure un peu plus de 16 mètres de haut pour une circonférence de 20 mètres. Cet arbre, le dragonnier, tiendrait son nom de la couleur de sa résine … rouge dragon. 🐲 Très impressionnant …

Non loin de là, la Plaza de la Constitucion ou Plaza de la Pila. Magnifique place entourée d’anciennes demeures seigneuriales ainsi qu’une végétation fournie.

Ne manquez pas la visite de la casa de los Caceres. C’est une maison, construite au 18e siècle qui mérite le détour, parait il.

La Orotava

Visiter La Orotava est un peu sportif car cette commune est principalement à flan de colline. Elle mérite toutefois de s’y promener. Considérée comme l’une des plus jolies localités de l’île, ses édifices sont remarquables. De nombreuses maisons traditionnelles possèdent un balcon typique. Elle reste, pour moi, un joli coup de coeur 😍

Ne quittez surtout pas La Orotava sans avoir pris le temps de vous poser au restaurant Casa Egon, calle del Leon 5. Nous y avons dégusté des pâtisseries faites maison; tout cela à l’arrière du magasin, dans un patio aménagé simplement. Un régal 🍰

Voici qui clôture cet article concernant les villages que nous avons visités. Il y en a évidement bien d’autres qui méritent très certainement le détour. Comme dit précédemment, nous reviendrons à Ténérife.

Ce que j’en retiendrai principalement, c’est cette jolie architecture faite de beaucoup de bois et de couleurs, cette végétation luxuriante et cette douceur du climat. 💯

Y ahora… Guachinches !

Bienvenue sur la page miam miam du voyage … Tout d’abord, un peu de vocabulaire … Les Guachinches sont des tavernes typiques de Ténérife. On en trouve un peu partout et des guides recensent les meilleurs ou les plus atypiques. Nous vous relatons ici nos quelques arrêts tant dans des Guachinches que dans des petits restos locaux.

Notre première étape culinaire se situe non loin de notre lieu de résidence à Las Galletas. Il parait que l’on ne sait pas passer devant sans le louper … nous bien ! Un gigantesque agneau de plusieurs mètres de haut, joliment taillé dans des arbres, vous accueille devant l’entrée . Bienvenue au Restaurante El Cordero situé à Las Galletas; ce qui signifie Agneau en espagnol … of course !!

Dès l’entrée, vous savez ce que vous pourrez déguster …

Dans un décor exotique, vous mangerez les pieds dans le sable. Certains plats sont même servis dans une feuille de bananier parait il ! Précisons ici que Ténérife est la plus grande île productrice de ce fruit, réputée comme une des meilleures au monde. 🍌

La particularité de ce restaurant est la cuisson au barbecue. C’est ainsi que Vincent se jettera sur une pièce de Carne (boeuf) et moi sur un Cornejo al ajillo (lapin à l’ail), animal très présent sur l’île. Tout cela accompagné de papas arrugadas, pommes de terre rondes, représentatives de l’île, cuites avec la peau dans un peu d’eau et beaucoup beaucoup beaucoup de sel ! Etrangement, le sel mis tout autour des pommes de terre ne les rend pas inmangeables, que du contraire. Et voilà donc un repas bien ravissant !

Un saut de puce et nous voici dans le nord de l’île, à San Cristobal de La Laguna. C’est en déambulant dans une rue piétonne que nos regards sont attirés par des jambons suspendus. Invités très chaleureusement par le serveur à entrer, nous découvrons la Meson La Hijuela. Un comptoir très bien achalandés en tapas de toutes sortes nous met l’eau à la bouche.

Quel plaisir d’entrer dans un petit resto bien sympa avec un décor de jambons qui n’attendent que votre fourchette !

Nous nous régalons de champignons à l’ail, de calamars, de délicieuses croquettes … Mais ce dont nous nous souviendrons c’est d’un terrible vin du pays le Hiboro ! Une tuerie !!

Et ce repas qui devait être un petit « truc » sur le pouce nous permis de passer une délicieuse après-midi. En sortie de table après apéros, vin et les Barraquitos, c’est de suite moins simple de cadrer de belles photos des églises et monuments 🙂 🙂

C’est avec Chantaleke et Karel que nous entrons au Chinatown Restaurante, lui aussi à Las Gallettas. Autant vous le dire de suite, nous ne vous invitons pas ici à une table chinoise pour une cuisine révolutionnaire. Non ! C’est une resto chinois classique avec toute une panoplie typique des restos chinois. Ici, nous témoignons juste d’un resto où l’accueil était extra, d’une bonne nourriture (parfois on a des surprises dans les restos asiatiques…) et également d’un prix à toute épreuve. Une entrée, un plat, un dessert pour +- 10 euros. C’est pas bon pour le budget ça ? Sans compter le vin local très appréciable et le verre du patron. Que demander de plus ?

Autre lieu, autre restaurant. Ici, nous étions en bord de mer, journée grise et venteuse mais toujours une belle température. Et donc, petit arrêt visite et temps de midi à Garachico dans le nord. Après avoir déambulé en bord de mer puis dans le petit centre où nous avons pu acheter dans une mini boutique de l’alcool de banane et du Ron miel (mélange de rhum, d’eaux-de-vie et de miel … rolala … hmmmm…) nous nous sommes retrouvés juste devant la Almena de San Miguel. Restaurant situé au premier étage et bordant la nationale, il n’aurait a priori pas dû attirer notre attention. Mais mais mais c’était sans compter sur le fait de voir plusieurs personnes visiblement l’air ravi de ce petit restaurant. Un rapide check sur Google où une bonne cotation finit par nous convaincre. Et hop montée quatre à quatre jusqu’à la terrasse extérieure qui surplombe El Caleton dont nous parlons dans un autre article sur les piscines naturelles.

Malgré l’heure avancée et s’approchant de 14 h, nous avons été très bien accueillis. Un petit apéro de vin blanc local suivi d’un litre de vin blanc sec bien frais pour accompagner une paëlla aux fruits de mer !! Miam miam miam … et tout cela en regardant l’océan gronder à quelques mètres de nous. Superbe moment.

Comme l’on dit chez nous « pan dans le caisson » !

Un autre petit restaurant en bord de mer qui a retenu notre attention c’est Le Grand Bleu . Ce petit restaurant de Las Galletas aux quelques tables est tenu par des français ayant opté pour la destination soleil. Baigné de soleil et les pieds à quelques bordées de l’eau et des petits bateaux mouillant à proximité, il ne gagne qu’à être visité. Renseigné par nos amis, il sort quelque peu du lot car il prétend servir une cuisine à la française (donc pas de paëlla ou chorizo à leurs tables !). La patronne au large sourire est en salle et toujours visiblement très heureuse de côtoyer des clients francophones même si elle semble maîtriser aussi la langue de Shakespeare et de Vondel. Les vins sont donc de très bonne facture et les plats sont concoctés par le « boss » qui gère superbement bien sa cuisine et aborde ses clients en fin de soirée pour recueillir leurs sentiments quant à ses plats. La soupe de poissons et sa « rouille » est encore en nos mémoires !

Encore un petit mot, ici plus haut nous vous avons parlé des Barraquitos. Mais qu’est ce donc direz vous à nouveau ? Et bien, petite spécialité de Ténérife, il s’agit d’un café préparé à la « irish » mais avec d’autres ingrédients. Même pour quelqu’un qui n’adore pas le café, il s’agit d’une boisson qui en étonne plus d’un de par son caractère alcoolisé (Licor 43) réchauffé par le café, adouci par la crème et humant la cannelle tout en étant rafraîchi par des zestes de citron. Etrange et pourtant délicieux croyez nous !! 🙂

Pour un verre de Barraquito, il vous faut :

-1 expresso fraîchement préparé (très chaud)
– 25 cl de lait concentré sucré ou de crème
– 1 dose de Licor 43 (alcool à base de vanille et de banane)
– Un zeste de citron
– 1 pincée de cannelle
– Lait (mousse de lait)

Préparation :

Attention très important : les couches ne doivent pas se mélanger mais se superposer (comme un Irish) ! Utiliser un verre allongé et transparent. Lorsque vous verserez les divers éléments, utilisez le dos d’une cuiller à soupe pour adoucir le téléscopage entre deux matières liquides.

– On dépose d’abord le lait concentré au fond du verre.

– Puis on verse délicatement une ou deux cuillères de Licor 43.

– Ensuite on fait couler doucement l´expresso, toujours pour que les couches ne se mêlent pas.

– Par dessus on verse la mousse de lait, on ajoute une pincée de cannelle et on dépose le zeste de citron sur la mousse.

Salud !! 🙂

Barraquito hmmmm

Mais au fait, à part de l’eau de source descendant tout droit de la roche magmatique et du très bon vin gorgé de soleil, que peut-on boire d’autre sur cette charmante île ? Coca, San Pellegrino ? 🙂 Bon, ok, je sors !

Et bien jeune béotien, tu pourras tenter le RON MIEL, le RON COCO et la LIQUEUR DE BANANE. Produits typiques de l’île, ils enchantent le palais tout en douceur. Et en plus, les bouteilles sont en plastique donc plus facile pour les valises si vous voyez un peu ce que l’on veut dire 🙂 🙂 🙂

Et voilà donc ici comment se termine notre petit tour culinaire sans prétention bien entendu. Nous ne sommes pas guides culinaires, nous n’avons pas pu arpenter tous les bons restos que nous avions repéré car nous en laissons pour notre prochaine expédition à Ténérife. Pour autant, nous espérons vous avoir fait profiter d’un petit tour gourmet où le plaisir se trouve tant à la table que dans son environnement direct ! 🙂

Piscinas naturales et charcos !

La beauté et la force de l’océan !

Piscinas naturales … charcos

Lors d’une de nos journées de visite de l’île, nous avons fait quelques points d’arrêt dans diverses criques. Nous avions bien évidemment entendu parler des charcos (flaques d’eau en espagnol) de Ténérife et le plaisir d’évoluer en (presque) sécurité dans une piscine naturelle formée par la lave refroidie et où le monde animal et végétal y règne lorsque les humains ne viennent pas les envahir.

Bienvenue donc sur la page « trempettes » !👙 Nous allons vous parler de ces petits lieux très sympas que sont les piscinas naturales de Ténérife et qui font la joie des petits et des grands dès que le ciel est en position grand bleu. Attention, nous vous en parlerons, certaines piscines ont l’air charmantes mais peuvent s’avérer très très redoutables, voire même dangereuses en fonction des marées et de la hauteur des vagues.

Mer calme mais pourtant les paquets de vagues s’écrasent sur la roche de lave refroidie

Mais avant tout kesako (ou quesaco pour les puristes) ?? Et bien les piscines naturelles sont le résultat de coulées de lave qui, au contact avec l’eau de mer lors des éruptions, se sont refroidies et ont formé des petites (ou assez grandes ) piscines. Certaines ont été quelque peu aménagées ensuite par l’homme, d’autres sont intactes. L’eau de mer à l’intérieur est souvent alimentée soit par le dessus de la roche lorsque les vagues percutent la mer (et Dieu sait que l’océan peut donner de la voix parfois) ou alors de petits espaces ont été aménagés par l’homme pour qu’un flux et reflux soit possible. Ainsi, végétaux et poissons peuvent s’ébattre en toute tranquillité, du moins lorsque Monsieur Humain ne vient pas les perturber.

Voici une petite vidéo de la piscine El Caleton située à Garachico et son ambiance familiale.

Il faut dire que ce calme apparent peut varier car lors de notre visite il aurait été impossible d’y mettre un pied, passage interdit par les autorités locales tant c’était dangereux !

Attention, les charcos peuvent être très dangereux.. toujours vérifier la marée et les vagues au risque de perdre quelques dents !!!

Mais alors où donc trouver ces fameuses charcos?

Et bien … regardez où vous marchez en longeant la côte … Il y en a absolument partout partout ! La lave a créé d’innombrables recoins en se refroidissant et partout autour de l’île il y a de jolis endroits qui n’attendent que vous !

Alors oui bien sûr, certaines piscines naturelles se méritent alors que d’autres s’offrent au premier venu. Sur la côte Est, nous avons trouvé quelques charcos au sud de Santa Cruz qui ne nécessitent aucun effort et sont assez bien sécurisés. Par contre, sur la façade ouest et nord certains coins méritent d’être bien observés au niveau de la houle avant d’y mettre un pied certains jours quand la marée n’est pas favorable.

Pour notre part, nous avons été au Charco del Viento (et croyez nous … quand ça souffle ça déménage). 🌊

Alors chers visiteurs, à notre gauche, nous avons le charco del Viento par une belle journée calme et ensoleillée. Oooooh comme c’est trognon. « Vite vite Henri mets ton maillot il n’y a personne ça va être génial. » Et en plus un petit chemin vous y mène depuis le grand parking. (Photo de gauche Tenerife Surprise)

A votre droite, le même site mais un rien différent où tout homme de plus de 100 kg se fait balayer plus vite qu’il n’en faut pour le dire. Et attention … la lave refroidie .. et bien ça fait frotte frotte frotte sur la peau !!! Euh, comment dire, Henri reviens chou tu vas être râpé comme du Parmesan 🙂 🙂 🙂 Arnica nous voilà !

Un autre exemple ?? Mais bien sûr voyons, la direction ne recule devant aucun sacrifice pour satisfaire ses lecteurs 🙂

Nous avons été également à la Piscina Natural de Puerto Santiago. Cela se situe à quelques encâblures de Los Gigantes, le parking n’est pas trop compliqué et un petit chemin (en théorie interdit par la police) vous emmène rapidement au bord de l’eau. Un espace a été aménagé pour que quelques personnes puissent s’installer sans trop se faire mal sur la pierre abrasive.

L’entrée dans l’eau ne pose pas trop de souci et au bord de la piscine naturelle un grand et fort mur vous protège des attaques océanes. CA C’EST LA THEORIE !

Vincent, qui n’a pas le gabarit d’un ours à la sortie de l’hiver (mais plutôt celui d’avant l’automne :)) est entré dans l’eau après avoir bien observé les vagues et les mouvements de l’eau quand les vagues ont frappé le mur. Muni de chaussures spéciales, il s’y est aventuré et s’est lancé jusqu’au mur.

Impression très très forte de se retrouver ainsi derrière un mur « protecteur » avec de l’autre côté les vagues qui tapent et tapent encore. Puis, une vague plus forte que les autres est passée au-dessus du mur, s’est élevée de façon incroyable avant de retomber sous forme de tonnes d’eau dans la piscine…. et plus de Vincent !

Pendant quelques secondes, il s’est retrouvé comme englouti par la masse d’eau nouvelle et a été littéralement promené au gré de la force du courant. Puis, après être réapparu, la piscine a semblé se calmer durant 2-3 minutes avant qu’une autre ne vienne et ensuite une autre.

Alors bien entendu, c’est gai. C’est même très très gai. Mais si vous ne maîtrisez pas un peu votre crainte et si vous n’êtes pas à l’aise dans l’eau avec de forts courants ABSTENEZ VOUS ! Restez au bord et profitez d’un paysage magnifique vous évitera sûrement des déconvenues et une prise de risque qui pourrait abréger votre séjour !

Un jeune couple nordique est venu peu après nous. Accompagné d’un enfant en très bas âge. Papa, fier comme un paon s’est enhardi une première fois et a nagé durant un moment. Tout allait bien. Après quelques minutes, il a pris son petit enfant dans les bras et a quelque peu avancé dans l’eau se croyant à l’abri dans un goulet et assez loin du mur. La maman s’enhardissait aussi quelque peu et avançait le long des rochers.

Une très très grosse vague est venue percuter le mur, est passée au-dessus puis une fois l’eau retombée s’est avancée inexorablement vers le goulet. Le père fut d’abord balayé avec son enfant dans les bras. Il ne l’a pas lâché mais s’est retrouvé dans les tourbillons qui l’emmenaient vers le centre dans la piscine avec son enfant qui hurlait de peur. Au même moment, la mère qui était près du bord a reçu tout l’effet de la vague qui entrait dans le goulet, a été emportée sur quelques mètres et n’a eu son salut qu’au fait de s’accrocher aux roches.

Le tout sous les yeux de quelques touristes qui profitaient du soleil sur les roches et totalement impuissants. A deux doigts du drame.

Résultat ? Baignade terminée, papa en sang à divers endroits, bébé en pleurs et maman qui se demande encore maintenant comment ils ont pu être aussi « cons » pour entrer dans l’eau avec un jeune bébé !!!!

En résumé, vous trouverez de nombreux endroits fascinants en cherchant un peu sur internet lors de vos préparatifs. Les piscines naturelles sont impressionnantes, rafraichissantes, étonnantes, sauvages mais surtout vivantes. Toute la nature qui vous entourera sera forte et sauvage au point de vous rappeler que l’Homme est finalement tout tout petit devant la grandeur de la nature.

Avec un minimum de précautions, de matériel (chaussures adaptées, masque,…) vous pourrez passer de superbes moments de détente sans toutefois vous abandonner totalement car les surprises ne sont pas souvent loin dans les charcos.

Alors, vous êtes prêts pour une petite baignade ? On vous attend …. 🙂

Sa Majesté le Prince El Teide

Séjourner à Ténérife sans lui caresser le caillou est un crime de lèse majesté ! De toute façon, vous ne sauriez lui résister … Où que vous soyez sur l’île, il vous contemple et vous invite à l’escalade … 🌋

C’est de Las Galletas que nous nous lançons à l’assaut de ce géant. Après avoir traversé quelques villages sans grand intérêt, vous pénétrez dans le Parc national du Teide par la TF-21, une des routes les plus spectaculaires d’Europe, parait il. C’est une véritable succession de lacets. Sensibles au vertige, regardez bien la route. Je blague, bien sûr. Cette route est un spectacle à elle seule. Plusieurs points de vue se trouvent ça et là. Arrêtez vous … prenez en plein les mirettes !

Un 360° à couper le souffle !!

Et puis … il est là … fier comme Artaban du haut de ses 3718 mètres. Troisième plus haute structure volcanique au monde, ce stratovolcan ne doit son classement qu’à la déconfiture de son vieux voisin, le volcan Las Canadas, il y a bien longtemps de cela.

Vous pénétrez dans la Caldeira (= chaudron), formée à la suite de l’effondrement de celui-ci. Tout n’est que roches, cailloux, buissons (genêts) … Pour peu, on verrait bien arriver Matt Damon dans son Rover (Seul Sur Mars).

Photo : Vipérine de Ténérife - Echium wildpretii

Au printemps, il parait que c’est une véritable explosion de couleurs grâce e.a. à la viperine rouge dont les tiges peuvent atteindre deux mètres de haut.

Nous nous rendons à la station basse du téléphérique du Teide. Il y a vraiment peu de monde (n’oublions pas que nous sommes en période Covid 19). Génial ! Ne vous précipitez pas à la bawette (guichet en wallon, patois liégeois) sans avoir réservé à l’avance. Il vous faudra de la chance pour capter la 4G ou aller à l’intérieur de la cafétéria pour vous connecter au wifi. Il vous en coutera 37.00 € pour un aller-retour ou 21.00 € pour un aller (dernière montée à 14h) ou un retour. Des options, telles qu’audioguide ou guide, sont possibles.

Enfin, nous prenons place dans la cabine qui peut contenir jusqu’à 44 personnes. Covid oblige, nous ne serons que la moitié. Je dis … enfin … mais je ne la menais pas large … j’ai le vertige … Eh bien, pendant 8 minutes, excepté le passage des pylônes où ça tangue un peu, c’était top !

Mais le clou du spectacle est en haut à 3555 mètres (les 200 derniers mètres se méritent avec des mollets d’acier). Waow !!! On est au dessus des nuages. C’est fantastique, éblouissant, impressionnant … La vue sur la caldeira …

Immensité … silence …

Nous sommes en novembre. La température annoncée au sommet est de 5 degrés. Et pourtant, le soleil nous réchauffe bien. Nos gros pulls et écharpes sont superflus.

Le paysage est lunaire. Des coulées de lave figée aux rochers de souffre, c’est magique ! Nous empruntons un sentier en direction du sud. Même si le chemin est très bien aménagé, veillez tout de même à avoir de bonnes chaussures. Nous avons croisé des gens en tongs (oui, oui …); ils avaient l’air de galérer.

De ci de là, des fumerolles … des odeurs de souffre nous rappellent que ce géant est endormi. Impressionnant tout de même. Rassurant par contre de savoir qu’à la suite d’une activité sismique en 2004, il est équipé de nombreux outils de mesure, tout comme le reste de l’île.

Rappelez vous que nous ne sommes qu’à …. 3 555 mètres … et qu’il reste 163 mètres de dénivelé pour accéder au sommet du Teide. Seul le sentier numéro 10 vous le permettra, moyennant autorisation préalable. Nous avons laissé cet exploit aux plus sportifs. Attention, l’altitude peut avoir des effets négatifs sur la santé (essoufflement, étourdissement …). Nous confirmons 😵 Pensez également à prendre à boire et une collation.

Nous partons ensuite vers le versant Nord. Un autre itinéraire, un rien plus physique, vous mène à un autre splendide point de vue. C’est vraiment très impressionnant. Et toujours ce silence … Le pied … Faites crépiter vos appareils photos 🥰

Au pied, l’océan n’attend plus que vous !

Il est temps de penser à redescendre … dans tous les sens du terme … Nous reprenons le chemin vers le téléphérique. La vue sur la caldeira en descendant nous en met encore plein les mirettes.

Nous reprenons la voiture en direction de la cote ouest, plus exactement vers Buenavista del Norte où nous voulions faire trempette dans un charco .

Mais avant d’arriver à destination, nous quittons la caldeira et … nous voici replongés un an auparavant aux States ! Cette route est tellement semblable à celle que nous avions emprunté dans l’Ouest américain 😍

Nous sillonnons maintenant la Corona forestal ! En ces temps de Covid, fallait le faire … 😂 C’est le plus vaste espace protégé des Canaries. Près de 50 000 hectares.

Une végétation de haute montagne. Des pins résistant au feu. Qui poussent ça et là entre les blocs de lave.

Ce qui est impressionnant également, c’est le yoyo des températures. 25 en bord de mer, 18 degrés …. plein soleil en montée… 7° la tête dans les nuages … Quelle belle expérience 😃😃

En conclusion, c’est une excursion indispensable pour amateurs de magnifique démonstration de Dame Nature 😍